vendredi 30 avril 2010




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Caravaggio, luz y oscuridad

Por: Guillermo Altares29/04/2010

Caravagio

Michelangelo Merisi (Milán, 1571 - Porto Ercole, 1610), conocido como Caravaggio por el pueblo milanés del que provenía su familia, es uno de los grandes misterios de la historia del arte. Misterio por su manejo de la luz y la sombra, de la violencia y la provocación en los peligrosos tiempos de la Contrarreforma, pero misterio también por la cantidad de rincones de su vida sobre los que apenas sabemos nada. Uno de sus mejores biógrafos, Peter Robb, le llama M en su extensa biografía. Como explica al principio de su monumental M. El enigma de Caravaggio, "la primera relación escrita de su vida lo llamaba Amerigi y la segunda Merigi. Cuando tenía un año fue registrado como Merici y a los cinco como Morisi. El pintor fue inscrito como Merisio por un tribunal romano y Morigi un año antes de su muerte". No es un consuelo, pero con otro genio de la época, Shakespeare, pasaba más o menos lo mismo: su nombre aparece escrito de muchas maneras diferentes. Pero ese misterio dentro de un enigma que fue el pintor milanés vuelve a estar de moda, porque se cumplen 400 años de su muerte y por una increíble exposición que se celebra en Roma, en la Scuderie del Quirinale.

"La caravaggiomanía no conoce límites, ni razones. A los 400 años de la muerte del genial antihéroe lombardo, la pasión se ha convertido en locura", escribía recientemente en este diario Miguel Mora para relatar la historia de la búsqueda del cadáver del pintor marcado por la leyenda negro (¿genio? ¿asesino? ¿las dos cosas?). "Un equipo de aventureros, antropólogos y científicos italianos trata de localizar su ADN entre un puñado de huesos y seis personas apellidadas Merisi para conocer la razón de su prematuro fallecimiento, pobre como una rata, a los 39 años. Parece tan difícil como buscar una aguja en un pajar: algunos lo han bautizado como el CSI de Caravaggio", proseguía Mora.

Para seguir en castellano al pintor y, sobre todo, para aquellos que no puedan ir a Roma antes del 13 de junio, cuando se cierra una muestra calificada de histórica, el libro de Peter Robb es extraordinario. El autor de Medianoche en Sicilia (uno de los mejores libros de viajes de los últimos años) ha construido una biografía de 600 páginas (en letra pequeña en la cuidada edición española de Alba) que permite seguir la vida, milagros y peleas de M. Para los que no se sientan capaces o no tengan tiempo para bucear en la gran biografía de Robb, Salamandra publicó recientemente un libro delicioso de Andrea Camilleri, El color del sol. El creador del comisario Montalbano se inventa el descubrimiento de unos diarios inéditos del pintor. Son apenas 100 páginas que se beben en un rato.

La joya entre las joyas la editó en navidad Taschen y, aunque cuesta 99 euros, merece la pena: se trata de La obra completa de Caravaggio, en un papel cuidadísimo (marca de la casa) y con estupendos estudios de Sebastian Schütze. Recorrer sus páginas es una experiencia bellísima, como toparse con La vocación de San Mateo en la capilla Contarelli de la iglesia de San Luis de los Franceses en Roma o con La Madonna de los peregrinos en la Iglesia de San Agustín.

(Foto: exposición sobre Caravaggio en el Quirinale de Roma / Reuters)"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Arranca la exposición de Shangai


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Un pavillon classique comme la France

Mots clés : exposition universelle, CHINE, SHANGHAI

Par Valérie Duponchelle
27/04/2010 | Mise à jour : 09:54
Réactions (2)

Le Pavillon France, l'un des plus grands de l'Exposition universelle, convie la foule chinoise devant ses vidéos d'un Paris romantique.

Vu de l'extérieur, le pavillon français avec ses losanges vides et ses bougies gigantesques ne déchaîne pas l'enthousiasme. On est loin de l'éblouissement créé par l'oursin en fibres optiques du pavillon anglais, l'audace du pavillon espagnol recouvert d'écailles tressées comme un dragon végétal, la simplicité lumineuse du pavillon danois, blanc, circulaire, fonctionnel comme le design. Pourtant, le soir venu, la résille en béton léger imaginée par l'architecte Jacques Ferrier pour habiller l'énorme cube devient autre, impose sa conception très française de l'ordre et de la mesure, de la sophistication et de l'envergure dans le ciel de néons de Shanghaï by night.

À l'intérieur, le Pavillon France - l'un des plus grands de l'Exposition universelle, hormis les trois bâtiments chinois - obéit aux mêmes lois dictées par le grand public qu'il s'agit de faire rêver… Mais pas trop longtemps pour éviter les bouchons, notamment devant les sept trésors du Musée d'Orsay. Déroulé étudié donc de la large rampe qui descend en spirale, comme dans une station-service des années 1960.

Cette France convie la foule chinoise devant ses vidéos du Paris romantique, clichés dignes d'Amélie Poulain et de Moulin Rouge, devant l'hommage de Zao Wou-ki à Monet et les Enfants de Shanghaï peints à la peinture automobile par Yan Pei-Ming, le plus Français des artistes chinois. Le pavillon anticipe par sa structure même la gestion des flux au plus fluide, misant sur le savoir-faire de la maison Louis Vuitton et sa cueillette d'étoiles virtuelles par de vraies danseuses chinoises - prouesse technologique digne d'Avatar - pour clore la visite et attirer le flot vers la sortie.

L'écologie perce dans la Chine nouvelle. À deux heures de Shanghaï, l'artiste star Zhang Yuan a transformé son usine-atelier en jardin de paradis avec arbres importés des montagnes et mare aux canards. Les jardins suspendus dans le patio central du pavillon français sacrifient, eux, à la mode contemporaine. Le plus beau est d'ailleurs le jardin à la française en buis taillés : il couronne l'édifice et ouvre une vue royale sur le site, le fleuve, la ville.

lundi 26 avril 2010

F,P,D Univers.
Pano1 Régis Faller/Madame Figaro

À lire aussi :

Saint-Valentin, j’aurai ta peau !Tous les couples vous le diront : « La Saint-Val, c’est vraiment trop commercial. » Mais ils se feront forcément un p’tit dîner romantique ou un cadea…

Et bon réveillon !Chaque année, c’est pareil. Aussi compliqué de dénicher l’idée originale pour fêter le 31 que de ne pas se disputer avec sa moitié chez Ikea. Heureuse…

Facebook m’a rattraper !Jusque-là, j’avais réussi à tenir loin de moi ces avaleurs de temps modernes. MySpace n’était pas passé par moi, MSN ne m’avait pas détournée du droit…

Ma vie en vert

J’ai décidé de me responsabiliser. Fini de me dédouaner sur mon (petit) chèque annuel au WWF. J’ai voulu tout faire comme Marion Cotillard et Cameron Diaz et devenir, moi aussi, une « consommactrice ». Le problème, c’est que je n’ai pas tellement la main verte…

Paru le 03.06.2009, par Gaëlle Rolin

(1/2)

Après avoir fait le forcing auprès du propriétaire de l’immeuble, j’ai obtenu que l’on récupère des poubelles à tri sélectif.

Pour ça, j’ai ligué tous les occupants contre lui, organisé des manifs (aux flambeaux) sous ses fenêtres et écrit (à la craie)
« Assassin d’écosystème » sur sa porte.

Au bout de quatre mois de revendications, il a accepté d’aménager le local à poubelles.

Mais maintenant, je suis numéro 1 sur sa liste noire, il boycotte mes travaux de double vitrage et je peux m’asseoir sur mes économies de chauffage.

Je passe beaucoup de temps dans le local à poubelles.

Je me suis fabriqué une alarme qui déchire les tympans dès que je laisse l’eau couler plus de trente secondes.

J’aurais dû prévenir Robert. Depuis que le dispositif s’est déclenché en pleine nuit, il me prend pour une terroriste enlaceuse d’arbres.

Euh… Les boîtes de conserves, je les mets dans la poubelle jaune ou la verte ?

J’ai troqué ma voiture contre une trottinette (électrique, faut pas exagérer).

Le problème, c’est que je n’ai jamais été fichue de tenir en équilibre sur des rollers ou des skis. Alors, sur une trottinette…

Mais je progresse depuis que j’ai troqué mon Darel plein à craquer contre un sac à dos retrouvé dans mes affaires de lycée.

J’y ai quand même laissé trois paires de leggings Wolford. Et un poignet. Mais le poignet, c’est moins grave : ça se remet avec le temps.

En revanche, allez recoudre une paire de leggings Wolford !

Les sachets de thé, c’est dans la poubelle jaune ou la verte ?

Je me suis embrouillée avec le cuisinier de mon restaurant japonais préféré en essayant de le sensibiliser à la raréfaction du thon rouge.

Je ne suis pas sûre d’avoir tout saisi, mais je crois bien qu’il faisait allusion à un vague pote yakusa…

J’ai dit adieu à George Clooney et ses capsules de café qui s’amoncellent inutilement dans ma poubelle (jaune). Désormais, je kiffe Leonardo et Al Gore.

J’ai décidé de me calmer sur les week-ends en vol low-cost à 35 €.

Je mange local.

Local et seule : depuis que je les ai sermonnés sur les fraises au kérosène et la salade qui pousse en serre surchauffée, mes amis ne m’invitent plus à dîner.




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«Le Giec n'est pas le garant de la vérité scientifique»

Mots clés : climat, Vincent Courtillot

Par Marc Mennessier
02/04/2010 | Mise à jour : 19:21
Réactions (372)

INTERVIEW - Le géophysicien Vincent Courtillot répond à la pétition des climatologues.

Dans un courrier adressé jeudi à la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, 400 chercheurs spécialistes du climat se sont plaints des «accusations mensongères» portées contre eux par les climatosceptiques (voir nos éditions d'hier). L'un de leurs chefs de file, le professeur Vincent Courtillot, directeur de l'Institut de physique du globe à Paris, nommément mis en cause, a accepté de répondre en exclusivité aux questions du Figaro.

LE FIGARO. Comment réagissez-vous à cette pétition?

Vincent COURTILLOT. J'y suis attaqué de manière profondément fausse et choquante. Je partage cet honneur avec Claude Allègre. Celui-ci n'a pas besoin de moi pour défendre son point de vue. Certes, une partie de nos conclusions sur la question de l'origine du réchauffement climatique sont proches, mais il a ses arguments et ses méthodes et moi les miens. Je me bornerai donc à répondre aux accusations explicitement portées contre moi.

Comme celle de porter des «accusations mensongères» à l'encontre de la «communauté» des climatologues…

Il faudrait d'abord définir les contours de cette communauté dont il est permis de se demander si elle ne s'est pas autodécrétée comme telle. Si deux de ses principaux leaders, Jean Jouzel et Hervé Le Treut, sont respectivement spécialistes de géochimie et de modélisation numérique, mes collègues et moi-même avons une grande expertise du traitement des longues séries de mesures en observatoire. Toutes ces approches ont quelque chose à apporter à la climatologie, science jeune et faite surtout de l'addition de nombreuses disciplines très diverses. Les pétitionnaires confondent (volontairement?) leur communauté avec le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). C'est lui dont je critique le mécanisme. Je maintiens que même avec les scientifiques les plus nombreux, un système de ce type ne garantit en rien de dire, à un moment donné, la «vérité scientifique». Celle-ci ne peut pas être le résultat d'un vote démocratique… Un seul avis contraire peut se révéler in fine exact. Le XXe siècle en regorge d'exemples: ainsi, dans mon domaine, celui de la dérive des continents, un Giec n'aurait su dire la vérité qu'avec soixante ans de retard!

Les signataires vous reprochent de douter de leur «intégrité»…

C'est faux. Je critique simplement les interprétations de certains d'entre eux. Est-ce désormais interdit en sciences? En outre, c'est oublier le fait que les «carbocentristes», comme les «climatosceptiques» d'ailleurs, ne parlent et ne pensent heureusement pas tous d'une seule voix. On gomme trop souvent les divergences utiles qui les opposent.

Avez-vous publié les résultats de vos travaux dans des revues scientifiques?

Le texte de la pétition me reproche en effet de n'être pas «passé par le filtre standard des publications scientifiques». Mais c'est encore une fois absolument faux! Six articles ont été publiés en cinq ans dans des revues internationales de haut niveau: Earth and Planetary Science Letters (EPSL), Comptes rendus de l'Académie des sciences et la dernière dans Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics . Deux autres sont soumis à l'évaluation de nos pairs anonymes. Aucun n'a pour l'instant fait l'objet de critiques scientifiques, à l'exception d'un article dans EPSL il y a deux ans . Mais nous avons répondu, mes collègues et moi, point par point, dans la revue. J'ajoute que toutes nos études ultérieures n'ont fait que renforcer nos premières conclusions. C'est seulement après tout ce travail, effectué «dans l'ombre», que j'ai publié cet automne, dans le livre (1) visé par la pétition, le résumé de ces recherches.

Vous allez donc continuer...

Jusqu'à nouvel ordre, il n'y a pas de censure idéologique en sciences… La meilleure manière de critiquer nos résultats scientifiques n'est pas d'envoyer une pétition à des «tutelles» mais de soumettre par les mêmes voies des articles pour publication. Comme l'écrit mon collègue physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, «que les signataires jugent nécessaire de faire appel aux pouvoirs politiques et administratifs pour étayer leurs positions revient à reconnaître le manque d'indépendance qui leur est reproché par leurs adversaires, et qui obère la fiabilité des travaux du Giec». Je n'oublie donc en rien «les principes de base de l'éthique scientifique», comme cela m'est reproché. Mes collègues et moi avons simplement contribué à ouvrir un débat qu'il était auparavant très difficile d'avoir.

(1) «Nouveau Voyage au centre de la Terre», Odile Jacob, septembre 2009.

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dimanche 25 avril 2010

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Lamborghini donne la réplique à Ferrari

Mots clés : Lamborghini Superleggera, Lamborghini, Miura

Par Thierry Etienne
23/04/2010 | Mise à jour : 16:59
Réactions (14)
Comparé à la première Superleggera lancée en 2007, la consommation de la LP 570-4 est en baisse de 20,5 %.
Comparé à la première Superleggera lancée en 2007, la consommation de la LP 570-4 est en baisse de 20,5 %.

VIDÉO - La marque au taureau lance une Gallardo LP 570-4 Superleggera verte de rage aux trousses de la 458 Italia du petit cheval cabré .

Envoyé spécial à Séville

«Light is right», «ce qui est léger est bien», disait Colin Chapman, l'ingénieur britannique fondateur de la marque Lotus. En 2010, ce concept prônant la légèreté pour la fabrication d'une voiture de sport reste plus que jamais d'actualité. Si chaque kilo perdu se traduit par un gain en performance, il engendre aussi une réduction simultanée de la consommation et des émissions de CO2. Réglementation oblige, toutes les marques, y compris les plus sportives, sont aujourd'hui concernées par la diminution des rejets de gaz à effet de serre.

Pour concevoir la LP 570-4 Superleggera, Lamborghini a mis la Gallardo au régime fibres de carbone, tandis que ses motoristes assuraient l'alimentation de son V10 avec une injection directe FSI développée par le propriétaire Audi. Cette injection dernier cri fournit un mélange pauvre en essence (stratifié) en charge partielle. Bilan, comparé à la première Superleggera lancée en 2007, la consommation de la LP 570-4 est en baisse de 20,5 % et ses émissions de CO2 sont ramenées de 400 à 319 g/km.

Avec la limousine A8, Audi possède aussi un incomparable savoir-faire dans le domaine des châssis allégés en aluminium. La Gallardo est faite du même métal et sa version Superleggera bénéficie en outre d'une lunette arrière et de vitres latérales en polycarbonate, d'un capot moteur et de contre-portes en carbone, de jantes en alliage très léger (- 13 kg pour les quatre) et d'un intérieur en Alcantara.

Au final, lorsqu'on compare la LP 570-4 avec la LP 560-4 dont elle est dérivée, la réduction de poids atteint 70 kg. Cet allégement a des limites fixées par la volonté de préserver un minimum de confort. La climatisation et les vitres électriques sont par exemple conservées. Cela n'empêche pas Lamborghini de souligner qu'aucune autre Gallardo n'a jamais été aussi proche d'une voiture de course. La Superleggera reprend en effet des développements qui ont été entrepris pour la Gallardo Super Trofeo, une version réservée à la compétition, conçue pour le trophée organisé par la marque.

Prête à tâter du circuit


La LP 570-4 s'en inspire notamment pour l'aérodynamique, a fortiori quand elle est équipée du spectaculaire aileron en carbone proposé en option à 5 621 €. Elle adopte également des réglages nettement raffermis de la direction et des suspensions. Il suffit d'ajouter les disques de freins en carbone-céramique, facturés 14 352 €, pour qu'elle soit définitivement prête à tâter du circuit, une étape devenue obligatoire pour l'amateur désireux d'assouvir sa soif de pilotage.

La marque au taureau en est consciente car, depuis 2007, la philosophie de ses coupés a évolué pour en accroître l'efficacité sur piste. Son président Stephan Winkelman le confirme : « Dans l'ADN des nouvelles Lamborghini, le comportement dynamique l'emporte sur la vitesse de pointe. Celle-ci passe désormais après les accélérations. Mais le design reste le premier critère d'une Lamborghini. » Celui de la Gallardo LP 570-4, alias Superleggera, en impose. Nous l'avons constaté en la découvrant tapie sur le bitume du circuit espagnol de Monteblanco, cadre de notre essai.

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Les destins croisés des portes papillon

Mots clés : voiture, mercedes, auto, MEXIQUE

Par Jacques Chevalier
15/04/2010 | Mise à jour : 15:00
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La mythique Gullwing 300 SL et sa descendante, la SLS AMG, faisant étape dans une rue colorée d'un village mexicain.
La mythique Gullwing 300 SL et sa descendante, la SLS AMG, faisant étape dans une rue colorée d'un village mexicain.

MERCEDES - Victorieuse de la célèbre Panamericana au Mexique en 1952, la Gullwing 300 SL passe le témoin, cinquante-huit ans plus tard, au SLS AMG, qui compte bien s'illustrer à son tour, en course comme auprès des clients.


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Envoyé spécial à Oaxaca (Mexique)

La France a les 24 Heures du Mans et son Rallye de Monte-Carlo, l'Italie, ses Mille Miglia et le Mexique sa Panamericana. La course, dont ce n'est plus que la version historique à la façon du Tour Auto chez nous, aura lieu au mois d'octobre prochain. Mais Mercedes a devancé l'appel de l'aventure pour, cinquante-huit ans après, se souvenir du doublé des 300 SL portes papillon dans une épreuve devenue mythique. À cela une bonne raison, le coupé SLS AMG qu'elle lance dans les prochaines semaines s'inspire étroitement de la philosophie de l'ancêtre et de ses deux portes relevables en ailes de mouette. Le passage de témoin revêt donc une importance capitale car, à la façon des Mini, Fiat 500 ou Porsche 911, la marque à l'étoile aimerait voir rejaillir beaucoup du prestige de la Gullwing sur la dernière née.

C'est ainsi que nous sommes retrouvés à Oaxaca, jolie ville coloniale au plan tracé au cordeau et capitale d'une région où les vestiges antiques et les Indiens zapotèques ont laissé leur marque. Sur la transversale qui conduit au nord sur plus de 3 000 kilomètres, elle figure comme une importante étape de la Carrera Panamericana. Course de vitesse organisée à l'origine pour la première fois en 1950 afin de célébrer l'achèvement de la liaison conduisant de Ciudad Juarez, à la frontière texane d'El Paso, jusqu'à El Ocotal, au sud, à la frontière du Guatemala. Voulue par la présidence, l'épreuve allait voir les Mercedes réaliser des moyennes de plus de 170 km/h lors de leur unique participation.

Course des cimes

Spectateurs imprudents ou pilotes maladroits, les accidents se multiplièrent à tel point que les autorités mirent fin en 1955 à cette épreuve. Disputée sur routes ouvertes, elle s'étalait sur une petite semaine et huit étapes harassantes, conduisant des hauts plateaux, à 1 200 mè­tres, jusqu'à des cols à plus de 3 000 mètres. Dans ce cadre magique où se défièrent gros cubes américains et fines sportives européennes, les Mercedes eurent leur heure de gloire durant leur unique participation en 1952, réalisant le doublé avec Kling et Lang, la troisième place revenant à la Ferrari de Luigi Chinetti. Les voitures concouraient dans la nouvelle catégorie sport, le gros de la troupe, constituée par des voitures fermées, étant essentiellement des américaines.

Outre les portes si particulières qui allaient donner naissance, deux ans plus tard, en 1954 à la fabuleuse 300 SL de route, les Gullwing de course se distinguaient par un pare-brise abrité derrière des barreaux. Une raison à cela, l'une des voitures avait été percutée par un vautour qui avait littéralement perforé le verre et sérieusement blessé le coéquipier.

Depuis quelques années, la Carrera Panamericana a été relancée comme une course historique où s'est illustré à plusieurs reprises un Français, Pierre de Thoisy. Il s'est souvent aligné au volant d'une Stutbaker mais aussi d'un 300 SL avec lequel il courra encore cette année. Précédé de son aura, encore souligné par une bande dessinée de Jean Graton pour sa série « Michel Vaillant » (La Trahison de Steve Warson), le parcours de la course nous offre, depuis Oaxaca et jusqu'à Puebla, un splendide tracé empruntant la route 190. Un peu plus de 500 kilomètres pour ce tronçon magnifique, autant pour la route, qui enchaîne courbes moyennes et longues, que pour les paysages de hauts plateaux, inhabituels pour un Européen, mêlant couleurs vives des villes et l'ocre de la montagne piquetée parfois de forêts de cactus.

Le danger - et pas toujours celui que l'on attend - étant toujours là pour défier nos 571 ch, la route est ouverte par les Dodge Charger de la police fédérale alors que chacun de nos arrêts dans les stations-service est planifié.

Encadrés par l'armée, avec mitrailleuses en batterie, les hommes en tenue de combat ont assuré, à notre dizaine de SLS, la tranquillité de nos évolutions. Il restait à défier les pièges de la route et à cerner la technique du SLS, une vraie partie de plaisir.

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samedi 24 avril 2010

Le jour où l'Eyjafjöll s'est réveillé

Mots clés : volcan, Eyjafjöll, ISLANDE

Par Bernadette Gilbertas (texte) et Olivier Grunewald (photos)
23/04/2010 | Mise à jour : 17:40
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Les aurores boréales sont provoquées par la projection de particules lors des éruptions solaires. Leur interaction avec des molécules de gaz dans la très haute atmosphère est à l'origine de ces draperies lumineuses qui dansent au-dessus du panache de l'éruption.
Les aurores boréales sont provoquées par la projection de particules lors des éruptions solaires. Leur interaction avec des molécules de gaz dans la très haute atmosphère est à l'origine de ces draperies lumineuses qui dansent au-dessus du panache de l'éruption.

C'était il y a moins de trois semaines. Avant de désorganiser le ciel européen, l'Eyjafjöll offrait un spectacle grandiose. Le photographe Olivier Grunewald fut l'un des premiers à se rendre sur les lieux. Des clichés et un témoignage exclusifs sur les premières heures de l'éruption.

Du profond canyon taillé dans des coulées anciennes s'élèvent d'épaisses volutes de vapeur. Une rafale de vent découvre enfin la scène d'où s'échappent cognements et grondements sourds. Des jets de vapeur, de cendres et de blocs incandescents giclent avec fureur, dévalent la paroi et s'écrasent en contrebas dans des panaches de poussières sombres. Une odeur âcre de soufre se disperse dans l'air surchauffé. Au coeur de ce paysage tout de noir et de blanc, les forges de Vulcain entrent en action ! Après avoir éventré l'une des langues du glacier, puis emprunté une vallée étroite, pulvérisant dans les airs les eaux de la rivière Hvannargil, un torrent de lave fluide plonge d'une centaine de mètres dans la gorge, empruntant le parcours d'une cascade figée par le froid. Le combat entre les roches ignées et la glace est inégal. Loin de se refroidir, les laves rougeoyantes s'enfoncent sous la calotte blanche qui explose puis se vaporise instantanément, provoquant des dizaines d'explosions phréatomagmatiques.

L'éruption fissurale de l'Eyjafjöll a eu lieu le 20 mars en pleine nuit et en plein blizzard. La seconde fissure s'est ouverte sur les flancs du volcan, sous l'oeil de notre photographe, le 31 mars à 19 heures. En quelques minutes, un rideau de matière en fusion s'élève dans les airs et produit d'importantes coulées.
L'éruption fissurale de l'Eyjafjöll a eu lieu le 20 mars en pleine nuit et en plein blizzard. La seconde fissure s'est ouverte sur les flancs du volcan, sous l'oeil de notre photographe, le 31 mars à 19 heures. En quelques minutes, un rideau de matière en fusion s'élève dans les airs et produit d'importantes coulées.

Jamais l'Islande n'a si bien mérité son appellation de Terre de glace et de feu. La cascade rouge sang qui se déverse maintenant dans le canyon redonne à la scène une dimension inquiétante qui avait, pour un temps, cédé la place à l'émerveillement. La lave remplit ce que la rivière volatilisée depuis peu avait mis des millénaires à creuser. Sur la rive, la foule immobile est saisie par le spectacle. S'il n'y avait les bruits des explosions, le silence serait religieux. Captivante et repoussante, la matière en fusion alimente un véritable pèlerinage. Tous sont venus en quête de communion avec les forces chtoniennes.

Les coulées commencent à s'épancher sur la neige immaculée

Nous sommes le 31 mars. Nul ne sait encore que les fumées qui commencent à s'échapper de l'Eyjafjallajoküll vont provoquer la panique dans le ciel européen. En émergeant à la surface de la Terre, le magma réagit violemment au contact de la glace. Une première explosion va projeter des cendres que le vent emporte une vingtaine de kilomètres plus loin. La lave se met aussitôt à jaillir. Des jets incandescents propulsés à la verticale illuminent la nuit islandaise. Rapidement, un rideau de lave se dresse le long d'une fissure de 500 mètres. Le magma retombe en pluie, et les coulées commencent à s'épancher sur la neige immaculée. Immédiatement, les autorités du pays prennent des mesures draconiennes : routes interdites dans le périmètre du volcan, fermeture de l'espace aérien pendant trois jours, évacuation rapide, mais dans le calme, de près de 600 personnes, essentiellement des fermiers susceptibles d'être touchés par les redoutés jökulhlaups, ces éruptions sous-glaciaires pendant lesquelles le réchauffement du glacier provoque de brusques coulées d'eau et de glace mêlées particulièrement dévastatrices. Si la population locale apprécie ces mesures ultrarapides et efficaces, les fermiers pensent avec émotion aux chevaux et moutons laissés derrière eux.

La détente brutale des gaz et de la vapeur, lors du contact entre la lave et la glace, provoque de très violentes explosions phréatomagmatiques qui pulvérisent les roches volcaniques.
La détente brutale des gaz et de la vapeur, lors du contact entre la lave et la glace, provoque de très violentes explosions phréatomagmatiques qui pulvérisent les roches volcaniques.

Les soupirs de notre Terre ne suscitent pas encore d'inquiétudes. Mieux, ils attirent une foule de touristes, de badauds, d'amateurs éclairés ou de riverains. Une déferlante humaine déboule sur le lieu de l'éruption. Motoneige, quad, 4 x 4, engin à chenilles, avion, hélicoptère, tous les moyens sont bons pour assister au spectacle. Les plus courageux arrivent à pied par la vallée de Torsmörk ou par le sud, en partant des chutes Skogafoss, l'éruption ayant eu la bonne idée de se dérouler sur un célèbre itinéraire de randonnée, au col de Fimmvörduháls. Parmi eux, Olivier Grunewald, notre photographe, resté sur place trois jours et trois nuits pour ausculter les soubresauts des entrailles de la terre. Incapables de se détacher de ces lambeaux de magma projetés vers le ciel, beaucoup sont fascinés, magnétisés même. D'autres, poussés par la curiosité, prennent le risque de s'approcher, mais la crainte du danger prend le pas sur la beauté. Un oeil rivé sur le volcan, l'autre vers le chemin du retour, ils ont hâte de quitter ce lieu sûrement hanté par des forces malignes. Hôtels et hébergements ont fait de l'éruption un nouvel argument de vente, histoire d'attirer des touristes dans un pays durement touché par la banqueroute.

Sautant la falaise et plongeant dans un canyon, la lave, à plus de 900 °C, comble ce que l'eau et la glace avaient mis des millénaires à creuser. Les premières anomalies sismiques, qui datent de 1991, ont augmenté dès le début du mois de mars, laissant déjà présager un risque d'éruption.
Sautant la falaise et plongeant dans un canyon, la lave, à plus de 900 °C, comble ce que l'eau et la glace avaient mis des millénaires à creuser. Les premières anomalies sismiques, qui datent de 1991, ont augmenté dès le début du mois de mars, laissant déjà présager un risque d'éruption.

Face à l'afflux des visiteurs, les services de secours se mettent en place pour éviter les accidents surtout liés aux conditions climatiques. Le froid et le vent sont les principaux risques sur cette île où l'hiver sévit encore durement. Tout semble se dérouler tranquillement. Mais à 19 heures, Benedikt, le guide islandais d'Olivier, le cheveu et l'oeil clair, digne descendant des colosses vikings, arrive aussi surexcité qu'un enfant au pied d'un sapin de Noël. Un appel radio lui a signalé qu'une seconde fissure vient de s'ouvrir. Notre équipe fonce sur la zone : un rideau de fontaines de magma s'élève à près de 100 mètres de hauteur sur le ciel encore clair. Jaunes, orange, rouge sang, dynamiques, imprévisibles, les jets de lave qui pulsent de la seconde plaie ouverte sur les flancs du volcan alimentent de nouvelles coulées, qui se perdent sur le versant nord. Impossible de détacher les yeux de cette incandescence qui augmente au fur et à mesure que la nuit s'intensifie. Benedikt l'Islandais, qui vit à 10 kilomètres de là, reste muet, photographiant sans relâche le mur de lave. Le souffle court, marqué par l'émotion, il murmure : «Once, in a lifetime, once in a lifetime !» («Une seule fois dans sa vie, une seule fois !») L'éruption de l'Eyjafjöll vient de prendre une allure autrement sérieuse, voire dramatique. Les gyrophares des équipes de secours s'allument dans la montagne. En fidèles bergers rassemblant leur troupeau, elles repoussent les visiteurs en les sommant d'évacuer les lieux. Les hélicoptères tournent à la recherche de randonneurs qui se sont hasardés trop près de la nouvelle fissure. Pas question de laisser une seule personne à la traîne. La température tombe à 20 °C, le blizzard se lève. Le photographe et son guide se font dépanneurs, aidant les véhicules pris dans la neige, le moteur bloqué, réparant les pneus des autres.

Bientôt, d'étranges pulsions lumineuses pourfendent la noirceur étoilée. Une autre éruption, solaire cette fois, a eu lieu deux jours plus tôt. Les vents de particules projetées par le soleil à travers l'espace cosmique ont heurté la magnétosphère terrestre, générant un ballet d'aurores boréales audessus du panache incandescent du volcan. La scène n'est plus spectaculaire, elle est presque irréelle. Et semble donner un surcroît d'énergie au volcan. Le 14 avril, un panache de vapeur s'élève à plus de 8 kilomètres dans l'atmosphère. Au sommet de l'Eyjafjallajoküll, la glace se fissure, se boursoufle et lâche brusquement. Un torrent impétueux de boue, d'eau et de roches, l'un de ces fameuxjökulhlaups, vient de se déclencher, inondant le sandur, vaste plaine de sables noirs qui s'étale au pied des glaciers. De violentes explosions se succèdent et projettent en haute altitude un voile noir. Poussé par les vents, le panache de cendres sème désormais le désordre dans les aéroports européens, bloquant des millions de passagers. L'éruption ne semble pas faiblir. Pour combien de temps encore F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".
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jeudi 22 avril 2010

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Le chef-d'œuvre de Versailles

Mots clés : chapelle de Versailles, Sainte-Chapelle, Louis XIV, Antoine Coypel, Claude Audran, Charles de La Fosse

Véronique Prat
19/04/2010 | Mise à jour : 14:33
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La chapelle de Versailles (44 m x 17,80 m x 25,60 m), selon la tradition des chapelles palatines, comporte deux niveaux. Au-dessus de l'entrée, la tribune principale était réservée à la famille royale, les tribunes latérales aux princes de sang. Le reste de la cour se tenait au rez-de-chaussée. (Pierre Arligui/Wide Production)
La chapelle de Versailles (44 m x 17,80 m x 25,60 m), selon la tradition des chapelles palatines, comporte deux niveaux. Au-dessus de l'entrée, la tribune principale était réservée à la famille royale, les tribunes latérales aux princes de sang. Le reste de la cour se tenait au rez-de-chaussée. (Pierre Arligui/Wide Production)

Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, la chapelle de Versailles fut le haut lieu des cérémonies religieuses de la cour de France. Une exposition célèbre son tri-centenaire, éclaire la richesse inouïe de son décor et évoque la splendeur de son mobilier disparu.

Son histoire est fastueuse. La chapelle de Versailles est un bâtiment extraordinaire par son architecture comme par son décor. Sa construction, échelonnée sur douze longues années - 1698-1710 -, fait d'elle un monument de transition entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, à une époque où le pouvoir ne change pas mais où le goût évolue vite. Il y a pourtant plus:la chapelle se place aussi en marge du mouvement de l'art français et même de l'art religieux européen. C'est que des règles très strictes et spéciales ont présidé à son élaboration : on a voulu faire de l'extraordinaire, et même du merveilleux, car il fallait à la fois honorer Dieu et le roi. Les fins politiques ont ici joué un grand rôle.

Au-dessus de la tribune royale, le décor de la voûte est un travail de Jean Jouvenet, «La Descente du Saint-Esprit sur la Vierge et les apôtres». C'est là que le roi entendait quotidiennement la messe. (Pierre Arligui/Wide Production)
Au-dessus de la tribune royale, le décor de la voûte est un travail de Jean Jouvenet, «La Descente du Saint-Esprit sur la Vierge et les apôtres». C'est là que le roi entendait quotidiennement la messe. (Pierre Arligui/Wide Production)

La messe quotidienne, à laquelle Louis XIV assistait le plus souvent de sa tribune, était prétexte à un cortège qui se déroulait à travers le Grand Appartement du roi. «Allant et revenant de la messe, lui parlait qui voulait après l'avoir dit au capitaine des gardes, si ce n'était gens distingués», écrit Saint-Simon. Au cours de cette procession, solennelle et familière tout à la fois, il arrivait à Louis XIV de lancer lui-même une nouvelle, comme ce jour de juillet 1684 où il annonça, très satisfait, une trêve de vingt ans avec l'empereur Léopold Ier, la trêve de Ratisbonne. Des délégations auxquelles il n'avait pas donné audience, comme les envoyés d'Alger en 1681, saisissaient l'occasion pour se prosterner sur son passage. Il arrivait aussi qu'un incident vienne troubler l'ordonnance du cortège, comme durant le rude hiver de 1711 où un écuyer était tombé mort aux pieds du roi.

Pendant la messe, on chantait des motets et, pour la naissance des enfants de France ou à l'occasion des victoires militaires, on jouait des Te Deum. Les jours de fête, à Noël notamment, le spectacle était plus grandiose encore, ce que cette mauvaise langue de Saint-Simon est bien obligée de reconnaître. Louis XIV avait été le premier à introduire un orchestre dans une enceinte sacrée : trois travées de bancs recevaient 90 choristes qui interprétaient les œuvres de Lully puis de Delalande.

Les jours de fête, les princesses font la quête

Avec l'âge, la piété du roi se faisant plus manifeste, il assistait aussi aux vêpres, aux saluts, aux sermons et il ordonnait à Brissac, le major des gardes, «de lui faire savoir le nom de ceux qui causaient à la messe». Car même au cours des cérémonies religieuses, l'étiquette qui régentait la vie à Versailles provoquait des querelles:François de La Rochefoucauld refusa d'assister au sermon prétextant «qu'il ne pouvait s'accommoder d'aller, comme les derniers de la Cour, demander une place à l'officier qui les distribuait et s'y prendre de bonne heure pour en avoir une bonne». Saint-Simon, encore lui, a raconté comment la quête, faite par les grandes dames les jours de fête quand elles avaient l'honneur d'être distinguées par la reine, puis par la Dauphine, fut à l'origine d'une vilaine dispute entre les princesses de Lorraine et les duchesses. La chapelle, cependant, se devait de demeurer un sanctuaire à la gloire de Dieu.

L'orgue situé au-dessus du maître-autel doit son mécanisme à Clicquot et son buffet, magnifiquement sculpté et doré, à Degoullons. (Pierre Arligui/Wide Production)
L'orgue situé au-dessus du maître-autel doit son mécanisme à Clicquot et son buffet, magnifiquement sculpté et doré, à Degoullons. (Pierre Arligui/Wide Production)

C'est en 1682 que se précise l'idée de remplacer la première chapelle, qui était proche de l'appartement de la reine, par un édifice plus vaste. Les dépenses énormes causées par la guerre de la ligue d'Augsbourg vont obliger le roi à repousser ce projet pendant dix ans. Mansart, qui en est l'architecte en chef, rejette le dispositif habituel du plan en forme de croix:il trace un simple rectangle terminé par un hémicycle. L'intention est très nette:le plan de la chapelle de Versailles, en reprenant celui de la Sainte-Chapelle, sera un hommage à Saint Louis. Il appartenait en effet à Louis le Grand de renouveler le geste pieux du plus chrétien de ses devanciers, d'autant plus que les «L» couronnés pouvaient être une allusion aussi bien à Louis IX qu'à Louis XIV.

La consécration a lieu le 5 juin 1710, alors que le travail de décoration est loin d'être achevé. Mais il apparaît vite qu'on assiste ici à un renouvellement artistique : on ne peut plus parler de «style Louis XIV», même tardif, mais de style rajeuni. Cela est en partie dû aux artistes qui travaillent pour la chapelle:Antoine Coypel, qui peint la majeure partie de la voûte, deviendra l'un des peintres préférés du Régent. Claude Audran, qui dirige la vitrerie, sera l'un des maîtres de Watteau. Charles de La Fosse, qui avait été choisi par Louis XIV lui-même, emploie des couleurs qui évoquent la peinture vénitienne. Degoullons, qui sculpte le buffet d'orgue, travaillera ensuite pour Louis XV à l'aménagement des petits appartements.

Les cieux de la chapelle illustrent le parallélisme entre l'Ancien et le Nouveau Testament : les peintures de la voûte représentent les trois personnes de la Trinité. Au centre, Le Père éternel dans sa gloire apportant au monde la promesse du rachat, par Antoine Coypel; dans l'abside, La Résurrection du Christ, par Charles de La Fosse ; et au-dessus de la tribune royale, La Descente du Saint-Esprit sur la Vierge et les apôtres, par Jean Jouvenet. Quant aux sculpteurs, leur art « aimable » est déjà celui du XVIIIe siècle. Ainsi, tout concourt à faire du nouveau bâtiment un sommet de l'art français. Sur le budget total de l'édification de la chapelle royale, estimé à 2,5 millions de livres, près de un million fut d'ailleurs affecté au décor peint et sculpté. Mais rien n'est insignifiant à Versailles : le grand tapis de la nef avait été commandé à la manufacture de la Savonnerie. Récemment, l'un des compartiments centraux a pu être racheté pour 2 millions d'euros par le château-musée. On pourra le découvrir à l'exposition. L'orgue, situé dans la tribune au-dessus du maître-autel, inauguré en 1711, était un travail de Robert Clicquot. Autour de cet orgue, dont le plus illustre titulaire fut François Couperin, se plaçaient les musiciens et les choristes. Enfin, le missel était illustré par Charles-Nicolas Cochin. Où que l'on regarde, l'ornementation de la chapelle de Versailles était étincelante. Ce qui lui fut pourtant reproché, et cela dès le règne de Louis XIV : on l'accusa avant même d'être un acte de foi, d'être un acte de glorification royale. Etonnante chapelle. Merveille artistique, moins faite pour la prière que pour l'apothéose de la Maison de France.

» La visite virtuelle de la chapelle



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Les ambitions du Grand Palais

Mots clés : grand palais, travaux, culture, PARIS, Jean-Paul Cluzel, Frédéric Mitterrand

Par Claire Bommelaer
22/04/2010 | Mise à jour : 09:13
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Crédits photo : Le Figaro

Son président, Jean Cluzel, estime qu'il faudrait 236 millions d'euros pour faire de ce bâtiment parisien un véritable centre d'art et de culture.

Ces jours-ci, l'immense nef du Grand Palais, lieu centenaire à l'exceptionnelle architecture de verre et d'acier, est vide. Comme la moitié de l'année, d'ailleurs. Idéalement placé près des Champs-Élysées, le Grand Palais ne tourne pas à plein régime, loin de là. Et c'est en partie pour mettre fin à ces périodes où il ne se passe rien que le président du Grand Palais a présenté, mardi, un lourd plan de rénovation, qui prendrait fin en 2017.

Rationalisation de la circulation du public, ouverture de salons fermés pour cause de sécurité, implantation de boutiques et de restaurants, mise aux normes de la climatisation, ouvertures de grandes baies vitrées… Jean-Paul Cluzel estime qu'il peut, si l'État lui donne le feu vert et les moyens, doubler la capacité d'accueil du public, augmenter de 30% les surfaces accessibles aux visiteurs, ouvrir le Grand Palais pratiquement douze mois par an et proposer six expositions annuelles. Pour ce faire, un nouvel établissement public serait créé, qui réunirait le Grand Palais et la Réunion des musées nationaux, laquelle gère les galeries attenantes à la nef.

Construit pour l'Exposition universelle de 1900, au départ spécialisé dans les salons d'art, le Grand Palais a, en effet, besoin d'un sérieux coup de frais. Après douze années de fermeture, due à une spectaculaire chute de rivets, l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres s'était attaqué une première fois à sa rénovation. À partir de 2001, une partie du bâtiment avait été magnifiquement restaurée.

Événements sans vraie suite logique

Aujourd'hui, les deux quadriges de Georges Récipon, L'Harmonie triomphant de la Discorde et L'Immortalité devançant le Temps, gardent chacun un bout du Palais, les morceaux de toiture ne tombent plus et l'événementiel a largement repris ses droits. Mais faute d'argent, les choses n'avaient pas été jusqu'au bout. Des espaces immenses sont encore fermés, il y fait toujours chaud l'été, horriblement froid l'hiver. Se restaurer est impossible, et les commodités sont rudimentaires. La programmation du lieu s'en ressent : la nef du Grand Palais vit sur la location de son espace et on voit se succéder des événements -La Force de l'art, les concerts de Prince, le Saut Hermès, Monumenta- sans vraie suite logique. Dans les galeries nationales, la RMN organise, de son côté, des expositions réussies, comme «Picasso et les maîtres», Warhol ou Turner. Mais il faut, selon Jean-Paul Cluzel, trouver une «ligne éditoriale» à ce lieu parfois «perçu comme un garage».

À la demande de Nicolas Sarkozy, qui veut faire de Paris «la capitale des arts», Jean-Paul Cluzel a donc dressé une liste de propositions pour faire du Grand Palais un «lieu de vie» culturel. Mais son plan de travaux coûterait très cher, environ 236 millions d'euros (HT). Conscient que les finances publiques sont au moins autant en mauvais état que sa toiture, Jean-Paul Cluzel a fait travailler un «consultant indépendant» sur son plan financier. D'où la proposition de recourir à un emprunt sur 30 ans, remboursable grâce aux ressources dégagées par le nouveau projet, et qui représenterait la moitié de l'investissement. «Ces préconisations sont toutes intéressantes et restent à être mises en œuvre», a d'ailleurs commenté, prudent, Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture.



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Les différents types de voiles islamiques

lefigaro.fr
22/04/2010 | Mise à jour : 14:34
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EN IMAGES - Si le terme de «burqa» est généralement utilisé pour désigner le voile intégral, il existe en réalité plusieurs sortes de voiles islamiques. Chacun a une origine et une signification bien spécifique.

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Le niqab. C’est le voile intégral le plus répandu en France, beaucoup plus que la burqa. Composé d’un voile pour couvrir les cheveux et d’un autre pour couvrir le visage, il ne laisse apparaître que les yeux. Le niqab s'est répandu sous l'influence de l'islam wahhabite dans le monde musulman, notamment dans les pays du golfe Persique, et surtout en milieu urbain. Certaines femmes y ajoutent des lunettes de soleil et des gants, voire un masque. Le niqab. C’est le voile intégral le plus répandu en France, beaucoup plus que la burqa. Composé d’un voile pour couvrir les cheveux et d’un autre pour couvrir le visage, il ne laisse apparaître que les yeux. Le niqab s'est répandu sous l'influence de l'islam wahhabite dans le monde musulman, notamment dans les pays du golfe Persique, et surtout en milieu urbain. Certaines femmes y ajoutent des lunettes de soleil et des gants, voire un masque.

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samedi 17 avril 2010

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El cuento de los dos volcanes

Una de las explosiones más grandes de la historia moderna ha sido la del Krakatoa, entre las islas de Java y Sumatra, en 1883

SIMON WINCHESTER (NYT) 16/04/2010

En términos planetarios, lo que se abrió el mes pasado en el glaciar Eyjafjalla, cuando un volcán olvidado empezó a entrar en erupción después de 200 años de inactividad, fue sólo un minúsculo agujero. Pero por muy insignificante que haya podido ser en la estructura del planeta, millones de personas se han visto afectadas de inmediato.
Los vientos del Atlántico del Norte se movieron sólo unos pocos grados y una improvista catástrofe comercial se abatió sobre el norte de Europa: el tráfico aéreo paró perentoriamente, los cielos quedaron limpios de aviones que no podían volar por la riada de cenizas de sílice brutalmente corrosivas que produjo el volcán.

La última vez que el mundo se vio afectado por algo parecido fue en 1883, cuando otra pequeña abertura de la superficie de la tierra apareció en la isla de Krakatoa, entre Java y Sumatra, en lo que hoy es Indonesia. Unas 40.000 personas murieron por la erupción ya que fue un suceso mucho más intenso y en un sitio mucho más poblado. Las nubes de polvo que cayeron en cascada en la estratosfera afectaron a todo el planeta durante el resto del año. Pero con efectos en la naturaleza completamente distintos.

Si el volcán islandés ha desatado una ola de pánico de alta tecnología, la erupción de Java produjo algo benigno y realmente precioso: una exhibición global de luz y colores que redujo a la humanidad a un estado de sorpresa aturdida. Mientras que Islandia causó un choque, Java provocó sobrecogimiento. Y si las cenizas de Eyjafjalla parecen haber costado millones en pérdidas económicas, el polvo del Krakatoa dejó al mundo no sólo una herencia de arte inolvidable, sino que estimuló un descubrimiento fundamental en la ciencia de la atmósfera.

Los cielos en el otoño de 1883 cambiaron misteriosamente. La luna se volvió azul, a veces verde. Los bomberos de Nueva York y en otras zonas creyeron ver fuegos en la lejanía, causados por las nubes de polvo incandescente. Los vívidos atardeceres manchados por las cenizas y los horizontes teñidos de púrpura y salmón fueron memorables.

Los pintores hicieron lo posible para capturar lo que vieron. Un desconocido londinense llamado William Ascroft, impresionado por el espectáculo de la luz de la noche sobre el Támesis, pintó una acuarela cada 10 minutos, noche tras noche, trabajando como una cámara humana. Le sobrevivieron más de 500 cuadros del Krakatoa. "Arrebol de sangre", anotó en un lienzo, subrayando la magia hecha por los cristales refractivos de las cenizas; "arrebol de ámbar", anotó en otro.

Artistas más conocidos, como Frederic Church, de la escuela del Río Hudson, entraron también en acción. En diciembre, cuatro meses después de la explosión de Java, Church se fue desde Olana, con su castillo morisco cerca de Pougkeepsie, hasta el lago Ontario (Estado de Nueva York), y en una noche perfecta capturó los vividos púrpuras crepusculares sobre el hielo de la bahía de Chaumont, sabiendo - la ciencia ya lo sabía - que quien había pintado el cielo para él era un volcán a 10.000 kilómetros de distancia.

Y un cuadro aún más famoso habla también del Krakatoa: una reciente investigación sugiere que Edvard Munch pintó una década después El Grito mientras recordaba una noche en Oslo muy afectada por el polvo del volcán. Y efectivamente, los registros climáticos muestran que los cielos naranjas que aparecen detrás de la cara destrozada de horror, encajan perfectamente con los que se registraron aquel invierno en el sur de Noruega.

Pero no fue sólo el arte el que se benefició de los trillones de toneladas de cenizas de sílice del volcán. También la ciencia.

El polvo más pesado producido por el Krakatoa cayó lentamente sobre la tierra, cubriendo barcos y ciudades a miles de kilómetros de distancia. Pero las micropartículas nacidas de la boca del volcán no cayeron del todo. Se quedaron flotando en el aire durante años, manchando corrientes de los vientos que ni siquiera se conocían.

Los meteorólogos, anotando cuidadosamente cuándo los cielos de ciertas ciudades se inflamaban y se coloreaban por paso de las nubes altas, dibujaron un mapa que mostraba cómo estas corrientes se movían en torno al mundo. El primer nombre que utilizaron para el fenómeno fue "corriente de humo ecuatorial". Hoy en día es, naturalmente, la corriente en chorro, un descubrimiento que es quizá el más importante legado del Krakatoa. Es una herencia que, como el arte de los cielos nocturnos, permanece como algo más memorable que la cancelación de los vuelos en el aeropuerto de Londres, que será probablemente lo único que en la memoria colectiva quedará del pequeño volcán que rugió en el sur de Islandia.



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La nube de cenizas causa la mayor crisis aérea de la historia en Europa

Casi una veintena de países obligados a cerrar su espacio aéreo por la erupción del volcán islandés.- Miles de vuelos suspendidos.- Eurocontrol extiende la crisis 24 horas más

EL PAÍS - Madrid - 16/04/2010

Más de 1,3 millones de pasajeros bloqueados. Más de 25.000 vuelos cancelados en dos días. El volcán islandés ha causado la mayor crisis aérea de la historia de Europa, similar a la registrada tras los ataques del 11 de septiembre en Estados Unidos. La nube de cenizas que se propaga por los cielos europeos amenaza con dejar en tierra a millones de personas más en los próximos días, ya que aunque afecta directamente a Europa, sus efectos se sienten en todas las rutas que conectan con el resto del mundo.
Animación del desplazamiento de la nube de cenizas generada por la erupción en Islandia

VIDEO - ESA - 16-04-2010

Esta animación de la Agencia Europea del Espacio (ESA) muestra el desplazamiento de la nube de cenizas generada por la erupción del volcán bajo el glaciar Eyjafjallajoekull en Islandia. - ESA

La noticia en otros webs

De momento, los espacios aéreos de Bélgica, Irlanda, Reino Unido, Dinamarca, Estonia, Finlandia, Hungría, Letonia, Lituania, Luxemburgo, Holanda, Noruega, Polonia, Rumania, Suecia y Suiza están cerrados. Pero adicionalmente, los aeropuertos de España, Bulgaria, Alemania, Grecia, Italia, Rusia, Eslovaquia y Ucrania han cancelado centenares de salidas y llegadas. Eurocontrol ha informado de que de los aproximadamente 300 vuelos que llegan a Europa procedentes de otros continentes, sólo han aterrizado unos 120.

"Europa está viviendo, probablemente, la mayor interrupción aérea desde el 11 de septiembre", ha dicho un portavoz de la Autoridad de Aviación Civil, el regulador de la aviación británica, según Reuters. "En términos de cierres del espacio aéreo, esto es peor que lo que sucedió el 11 de septiembre. Esta interrupción es probablemente la más grande que hayamos visto", afirmó.

Hasta ahora, el 11 de septiembre de 2001 había causado la peor pesadilla vivida en la historia del sector aéreo. Los ataques con aviones en Nueva York y Washington provocaron el cierre durante tres días del espacio aéreo estadounidense y la cancelación de todos los vuelos nacionales y trasatlánticos. Ese día, unos 300 vuelos procedentes de Europa fueron cancelados, devueltos o desviados hacia otros países.

Pero lo que se vive desde ayer en Europa no tiene comparación. Ni siquiera las fuertes nevadas registradas a comienzos de este año, y que causaron una interrupción de vuelos en varios países europeos -el principal afectado fue Reino Unido-, pueden igualarse al caos que está provocando en el tráfico aéreo la nube de cenizas por la erupción del volcán Eyjafjalla.

Según la agencia europea de control de aviación, Eurocontrol, el cierre del tráfico aéreo podría prolongarse al menos otras 24 horas, y este sábado la interrupción será "importante". Hoy se han suspendido casi un 60% de los vuelos, unos 16.000. En España, las cancelaciones pueden ser las mayores registradas en la historia, ya que a las cinco de la tarde afectaban a 1.138 aterrizajes y despegues, que se suman a las 600 de ayer.

"La parte sur de Europa sigue limpia, pero puede que la nube se extienda al sur y al este esta noche", ha explicado Brian Flynn, miembro de la unidad de operaciones de Eurocontrol.

"Aunque esta interrupción ha sido importante y sin precedentes en Europa, es inevitable dada la naturaleza del problema actual", ha afirmado Flynn. Eurocontrol ha recordado que, aunque las partículas volcánicas no se pueden ver a simple vista, suponen un importante riesgo para los aviones, pues pueden inutilizar los motores.

Impacto económico

Según los analistas económicos, a menos que la interrupción del tráfico aéreo se extienda semanas, amenazando la cadena de suministros de las empresas, esta crisis no afectará seriamente a la recuperación económica del bloque europeo.

La Asociación Internacional de Transporte Aéreo (IATA), sin embargo, calcula que las aerolíneas están sufriendo unos 150 millones diarios por la cancelación de los vuelos debido al cierre de los espacios aéreos. "Pero a ello hay que sumar los costes de las modificaciones de las rutas de los aviones, la asistencia a los pasajeros que se han quedado en tierra y los gastos de mantener aviones en varios aeropuertos", según un comunicado.

Hoy las acciones de las empresas aéreas han sufrido bajas en las bolsas europeas y en Wall Street, acusando desde ya las pérdidas que afrontan por la erupción del volcán.



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lundi 12 avril 2010

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Juan Pablo II Cantando Padre Nuestro



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Cat Stevens - Father and Son Original



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La larga batalla de Benedicto XVI para combatir los abusos sexuales



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Cristo ha triunfado sobre el mal y sobre la muerte



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Benedicto XVI explica la Pascua durante la audiencia general



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Video Receta: Pizza Margherita



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samedi 10 avril 2010

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LA NIÑA PASTORI Y EL CIGALA



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Rosario y la mari de chambao - Por tu ausencia



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alejandro fernandez y diego el cigala en te quiero



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Rosario Flores y Diego el cigala



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Amigo - Marc Anthony_Chayanne_Alejandro Fernandez -



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F,P,D Univers. Que bonito.




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Robin McKelle: «J'adore décomposer»

Mots clés : Robin McKelle, Bataclan, Mess Around

Par Annie Grandjanin
08/04/2010 | Mise à jour : 11:44
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Après deux albums jazz, la chanteuse américaine amorce, avec Mess Around, un virage soul et rhythm and blues. Un disque audacieux dans lequel elle revisite - entre deux compositions personnelles - des titres de Leonard Cohen, des Bee Gees et de Lennon et McCarney.

LE FIGAROSCOPE - Cet album, vous en rêviez depuis longtemps ?

ROBIN McKELLE. - Mon premier disque de jazz (Introducing Robin McKelle) a été un succès, et le deuxième (Modern Antique), sa suite logique. J'ai attendu le troisième pour faire quelque chose qui me correspondait davantage. Je ne voulais pas avoir l'étiquette de chanteuse de jazz toute ma vie. On m'a parfois comparée à Ella Fitzgerald… C'est un immense honneur, mais ça fait peur et c'est bien trop lourd à porter.

Pourquoi avoir choisi un titre des Bee Gees (I Can't See Nobody), lesquels ne sont pas vraiment des représentants du rhythm'n'blues ?

En fait, j'ai complètement craqué en entendant cette chanson, interprétée par Nina Simone et j'ai découvert que ce sont les Bee Gees qui l'ont écrite ! Elle a été complètement réarrangée par Fred Wesley. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est « décomposer » ! C'est aussi ce qui me séduit dans le jazz : cette liberté d'improviser en traversant les genres.

Leonard Cohen a-t-il écouté votre version de Everybody Knows ?

Je ne sais pas. Nous la lui avons envoyée, mais je n'ai pas de nouvelles. Peut-être a-t-il envie de me tuer !

Vous avez écrit Angel après le 11 Septembre. Étiez-vous à New York à ce moment-là ?

Non. J'étais à Los Angeles, seule, sans ma famille. Ma manière de gérer cette tragédie a été d'écrire ce morceau, d'où son côté sombre. À l'époque, je travaillais comme choriste et nous devions partir en tournée. Tout a été annulé et je suis retournée travailler comme vendeuse dans un magasin d'accessoires pour salles de bains.

Vous avez déclaré que vous assumiez enfin de ne pas avoir le même répertoire que Diana Krall et Norah Jones. Pourquoi ?

C'est grâce à elles que j'ai pu avoir du succès, car elles ont rendu le jazz plus accessible. Mais je suis heureuse de m'exprimer aujourd'hui en puisant dans toutes les influences musicales qui m'ont nourrie.

Arrangeur d'exception

Surnommé « The Funkiest Trombone Player Ever », Fred Wesley a superbement arrangé deux des titres de l'album : I Can't See Nobody, des frères Robin et Barry Gibb (Bee Gees) et Lonely Avenue de Doc Pomus. Celui qui, après avoir joué au sein du Count Basie Orchestra, fut durant une quinzaine d'années le tromboniste et directeur musical de James Brown. Membre du fameux JB's Horns avec Maceo Parker et Pee Wee Ellis, il a aussi composé quelques standards de la soul pour le Godfather, comme Gimme Some More, Same Beat, Pass the Peas

Robin McKelle - Bei Mir Bist Du Schon

Robin McKelle, Bataclan, 50, bd Voltaire (XIe). Date : le 14 avril, à 20 heures. Tél. : 01 43 14 35 35. Place : 39,30 €.


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vendredi 9 avril 2010

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Espectacular galaxia asimétrica

El 'Hubble' fotografía el objeto dominante del trío de Leo

EL PAÍS - Madrid - 09/04/2010



Galaxia asimétrica

Imagen tomada por el telescopio espacial Hubble de la galaxia asimétrica M66- NASA/ESA

El telescopio espacial Hubble ha obtenido una espectacular imagen de la galaxia M66, característica por sus brazos espirales asimétricos y su centro aparentemente desplazado. Forma parte del trío de Leo, junto a las galaxias M65 y NGC3628. Los astrónomos consideran que la inusual asimetría de M66 se debe a la influencia gravitacional de las otras dos. Este trío está a unos 35 millones de años luz de la Tierra, en la constelación de Leo. M66, con un diámetro de unos 100.000 años luz, tiene un récord notable de explosiones de supernovas: sólo desde 1989 se han detectado allí tres, la última el año pasado. En la nueva imagen del Hubble se aprecian líneas de polvo y grupos de estrellas brillantes a lo largo de los brazos espirales con gran detalle

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