vendredi 21 mai 2010

F,P,D Univers.

Quand l'histoire se raconte en images

Mots clés : bd, bande dessinée, histoire

Thibaut Dary
21/05/2010 | Mise à jour : 16:06
Réagir
Extrait de «Napoléon Bonaparte» (Casterman).
Extrait de «Napoléon Bonaparte» (Casterman).

Si l'histoire peut se faire savante, elle repose sur des aventures humaines dont la bande dessinée se nourrit depuis longtemps. Mais tout n'est pas garantie de qualité, ni de véracité.

Apprendre l'histoire en s'amusant: face à ce souhait, la bande dessinée fait souvent figure de solution miracle. Astérix ne permet-il pas de découvrir Jules César, ou Tintin Al Capone? La sensibilité des jeunes à la puissance de l'image ne suffit pourtant pas à garantir que toute oeuvre du 9e art sera le meilleur guide pour découvrir le passé. Loin de là. Car dans la production globale de la BD, supérieure à 4000 titres par an, l'histoire se trouve conjuguée à tous les niveaux de sérieux ou de fantaisie.

Longtemps la lecture des «illustrés» a fait frémir les adultes, inquiets pour leurs enfants. Les éditeurs de publications pour la jeunesse y répondirent par des oeuvres à vocation éducative et édifiante. Ainsi, à partir des années 1950, le scénariste Yves Duval signa pour le journal Tintin plus de 1500 Histoires authentiques. En quatre planches, elles formaient un récit complet en ouverture de l'hebdomadaire. Grands savants, militaires, vies de saints: une bibliothèque de l'héroïsme et de l'exemplarité, dont on retrouve aujourd'hui des rééditions remarquables, avec, par exemple, Monsieur Vincent. L'ami des pauvres, oeuvre oubliée de Raymond Reding (1).

Le journal Spirou ne fut pas en reste, avec ses célèbres Belles Histoires de l'oncle Paul, qui bercèrent des générations de lecteurs. Depuis quarante ans, les choses ont bien changé. Au début des années 1980, Jacques Glénat, alors jeune éditeur, crée la collection «Vécu», qui renouvelle le genre historique par l'introduction de fictions dans une époque ciblée. Coup de maître avec Les 7 Vies de l'Epervier, dont l'ambiance poisseuse rompt avec l'hagiographie, c'est le moins qu'on puisse dire: coucheries et turpitudes à la cour d'Henri IV,les années 1970 sont passées par là.

Depuis, le marché de la bande dessinée explose et s'industrialise, avec l'essor de la science-fiction et de la fantasy. Dès lors, l'histoire fait de plus en plus office de réservoir à décors, costumes, symboles, péripéties... et clichés, où s'en donne à coeur joie l'imaginaire d'auteurs parfois incultes. Dès lors, la frontière entre invention et authenticité se brouille. De nos jours, l'éditeur Delcourt se place dans cette lignée, avec sa collection «Histoire histoires», qui dit s'intéresser aux «univers historiques» afin d'«inventer de nouvelles fictions et pourquoi pas, réinventer l'Histoire»! CQFD. Et pourtant, une série telle que Le Trône d'argile a le mérite d'explorer de façon passionnante les conflits de succession de la guerre de Cent Ans (2).

Dans la profusion actuelle des titres, des éditeurs se distinguent néanmoins par leur soin à aborder l'histoire avec plus de sérieux que de désinvolture.

Le plus étonnant est sans doute l'opiniâtre Reynald Secher, docteur en histoire qui, avec sa propre maison d'édition, et sans le soutien d'aucun diffuseur, cherche, avec méthode et à petit prix, à «vulgariser ses travaux par l'image». Utilisant la bande dessinée comme instrument pour toucher le grand public, il y concentre le maximum de connaissances, au risque d'un académisme parfois trop formel. Mais son Histoire de Bretagne en dix tomes a connu un succès réel, preuve d'une attente sur ce créneau (3).

Les Editions du Triomphe, quant à elles, s'inscrivent dans la tradition des publications des années 1950, avec «des histoires vraies de personnages célèbres ou à connaître». «Plus personne ne le faisait», explique leur fondateur, Didier Chalufour. Après avoir réédité des titres délaissés de Jijé, ce dernier a créé sa propre collection, «Le Vent de l'Histoire». Un créneau archiclassique, avec, par exemple, ses récents Cadets de Saumur ou Vauban (4).

Dans la lignée du géant que fut Jacques Martin, créateur d'Alix, et féru d'antiquité, l'éditeur belge Casterman dévoile un fort tropisme vers les drames ancrés dans l'histoire. C'est même une galaxie de titres, assez inégaux, qui, sous la bannière «Jacques Martin présente», permettent de voyager à travers tous les siècles, et sous toutes les latitudes. Une bonne surprise est arrivée récemment, avec un superbe Napoléon Bonaparte (5). Mais d'autres auteurs s'y distinguent aussi, tels Hugo Pratt et ses Histoires de guerre enfin éditées (6), Tardi, bien connu pour son traitement de la Grande Guerre, ou Maryse et Jean-François Charles qui, avec Africa Dreams, poursuivent leur visite du passé européen, ici au Congo belge. L'éditeur témoigne souvent, cependant, et c'est là un enjeu de taille, d'un traitement des sujets selon la mentalité la plus contemporaine. Vocabulaire inadapté, laïus politiquement corrects, désenchantement nihiliste: raconter le passé avec l'anachronisme constant de la morale moderne, incarnée dans les personnages et les péripéties, ce n'est pas loin de la tromperie. On touche là l'identité de la bande dessinée. Outil narratif, elle impose une dramatisation au récit, l'appel aux émotions, et privilégie l'identification du lecteur à un personnage principal. Support ramassé, elle contraint à la sélection, sinon à la simplification. Instrument visuel, elle informe par l'image, tout en cherchant le spectacle. Il reste donc, face à chaque album, une question finale et déterminante: bande dessinée et histoire, qui sert qui?

(1) Monsieur Vincent. L'ami des pauvres, de Raymond Reding, 60 p., Les Editions du Lombard, 19 euros.(2) Le Trône d'argile, de Nicolas Jarry, France Richemond, Theo et Lorenzo Pieri, 4 tomes parus, Delcourt, 12,90 euros.(3) Editions Reynald Secher, www.reynald-sechereditions. com, 9,80 euros l'album.(4) Editions du Triomphe,www.editionsdutriomphe.fr, 14,50 euros l'album.(5) Napoléon Bonaparte, t. 1, de Jean Torton et Pascal Davoz, Casterman, 12,90 euros.(6) WWII. Histoires de guerre, d'Hugo Pratt, Casterman, 45 euros.




"Ideas del hombre y más .......".

lundi 17 mai 2010

F,P,D Univers. My Way.





"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

ROCIO DURCAL






"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Terminamos .





"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Loba.






"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Angelito.





"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Rosario Flores - Diferente





"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

El Papa: Jesús desde el cielo indica el camino del bien



"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

El verdadero enemigo es el pecado, que contagia también a l



"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. Grecia

"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. Necesidad

"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. Fin de semana


"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. Moda en marte


"Ideas del hombre y más .......".

dimanche 16 mai 2010

"el maniqui"





F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers No es lo que parece



."Ideas del hombre y más .......".

samedi 15 mai 2010

F,P,D Univers. Bonito







"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Gitana.




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Pap.




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

laura pausini MEDLEY POP-( dove sei- somos hoy- un error de los grandes- gente- bellisimo asi).



Laura Pausini Medley pop barcelona (Laura Live 09)


"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Papa: en Fátima está la marca indeleble de María




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Benedicto XVI a los sacerdotes: vivid una vida de santidad



"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Carlos Baute - Tu no sabes que tanto (video clip)



Carlos Baute - Colgando en tus manos



"Ideas del hombre y más .......".

jeudi 13 mai 2010

F,P,D Univers.

Benoît XVI rassemble un demi-million de pèlerins à Fatima

Mots clés : Pédophilie, Église, Fatima, PORTUGAL, Benoit Xvi

Par Jean-Marie Guénois
13/05/2010 | Mise à jour : 19:59
Réactions (15)
Benoît XVI, mercredi, a appelé à retrouver la «ferveur des origines, de la joie du commencement de l'expérience chrétienne».
Benoît XVI, mercredi, a appelé à retrouver la «ferveur des origines, de la joie du commencement de l'expérience chrétienne». Crédits photo : AFP

Les fidèles ont montré leur enthousiasme pour le Pape, qui affronte les scandales pédophiles.

Un demi-million de personnes, jeudi à Fatima, pour suivre la messe de Benoît XVI. Ce pape, dont l'image était pourtant au plus bas avec les affaires de pédophilie, rassemble davantage - selon la conférence épiscopale portugaise - que Jean-Paul II, au même endroit le 13 mai 2000. Du baume au cœur pour Benoît XVI, qui commence à accuser la fatigue de ces trois jours de visite intense (il rentre à Rome dans la soirée après une courte étape, vendredi matin, à Porto). Le Souverain Pontife a répondu à cette mobilisation massive des Portugais par un visage rayonnant de gratitude. Et par ces mots : «Ce n'est qu'avec cet amour de fraternité et de partage que nous réussirons à bâtir la civilisation de l'Amour et de la paix» C'était donc jeudi matin, sous le soleil radieux d'une messe en plein air, alors que la météo avait prévu une pluie battante…

«La mission prophétique de Fatima», a-t-il lancé en référence aux apparitions de la Vierge commencées le 13 mai 1917, est un combat toujours actuel pour la cause de la «solidarité fraternelle». Elle s'oppose à «l'égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l'idéologie». Un message, a-t-il assuré, qui a «le pouvoir d'enflammer les cœurs les plus froids et les plus tristes».

Application immédiate, à la fin de la cérémonie, avec les nombreux malades présents qu'il a choisi de tutoyer, contrairement à son habitude, pour mieux les encourager : «Avec cette espérance au cœur, tu peux sortir des sables mouvants de la maladie et de la mort, (…) dépasser la sensation d'inutilité de la souffrance qui consume la personne au plus profond d'elle-même et la fait se regarder comme un poids pour les autres, alors qu'en vérité la souffrance, vécue avec Jésus, sert au salut des frères…»

«Nouveau dynamisme missionnaire»

Même élan de cet homme de 83 ans pour «enflammer» cette fois les évêques du Portugal avec qui il a déjeuné. «En vérité, les temps dans lesquels nous vivons exigent un nouveau dynamisme missionnaire des chrétiens», leur a-t-il signifié. Il attend donc un réveil des catholiques à qui il a d'ailleurs lancé un message provoquant.

Critiquant «le silence de la foi» dans certains milieux - «hommes politiques, intellectuels, professionnels de la communication» -, il a dénoncé ces «croyants honteux de leur foi qui prêtent leur concours au sécularisme, qui fait obstacle à l'inspiration chrétienne» pendant que d'autres «défendent avec courage une pensée catholique vigoureuse, fidèle au magistère». Car, a-t-il conclu : «Ce qui est décisif, c'est de réussir à inculquer chez toute personne qui évangélise un vrai désir de sainteté et la conscience que tout résultat dépend essentiellement de l'union avec le Christ et de l'action de son Esprit.»

Sans illusion toutefois. «Il ne s'agit pas de retourner au passé, ni d'un simple retour aux origines, mais de retrouver la ferveur des origines, de la joie du commencement de l'expérience chrétienne», estime-t-il. Benoît XVI insiste au contraire sur le témoignage personnel, car il est persuadé que «la foi catholique pourra très difficilement toucher les cœurs à travers des simples rappels moraux» .




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Picasso, Gaudi, Céline, le trio gagnant du XXe siècle

Mots clés : chefs-d'oeuvre, art, musées, METZ

Par Valérie Duponchelle
11/05/2010 | Mise à jour : 16:26
Réactions (13)
Les Demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso.
Les Demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso. Crédits photo : AFP

SONDAGE - Les internautes du figaro.fr ont élu ces trois géants, bousculant quelques idées reçues sur l'art, l'architecture et la littérature.

Qu'est-ce qu'un chef-d'œuvre? Le président de la République, qui a inauguré ce mardi matin le Centre Pompidou-Metz et visité «en petit comité» l'exposition «Chefs-d'œuvre?», a pu embrasser les multiples réponses de l'histoire de l'art. Qui a cru la culture et ses débats hors d'actualité dans la France en crise se trompe. En soumettant «Les chefs-d'œuvre du XXe siècle» au vote de ses lecteurs et de ses internautes depuis le 3 mai, Le ­Figaro a pu mesurer combien cette question de fond dépassait sa forme ludique de Trivial Pursuit. Ils ont été 3650 à se prononcer en arts plastiques, 1147 en architecture et 1619 en littérature, argumentant souvent leurs choix avec passion. «Un chef-d'œuvre a toujours l'air d'une espèce de miracle, et voilà pourquoi on les admire tant», prédisait Charles Dantzig, auteur du Dictionnaire égoïste de la littérature française, l'un des commissaires de cette exposition totale dans le dernier-né des musées français.

Dans le musée imaginaire de nos lecteurs, comme à Metz avec L'Aubade, huile spectaculaire du 4 mai 1942, comme chez Christie's à New York la semaine dernière avec le Nu au plateau de sculpteur parti au prix record de 82 millions d'euros, Picasso est le roi. Contre toute attente pour qui se méfie du ­cubisme et de son nouvel ordre, Les ­Demoiselles d'Avignonse sont imposées très vite (37,32% des votes), loin devant La Danse langoureuse et splendide de Matisse (23,78%). Très loin devant la Marilyn embaumée dans l'or des icônes par Andy Warhol (5,78%) et devant la Roue de bicyclette de Marcel Duchamp, qui tourne ironiquement depuis 1913 (4,11%). À quelques années-lumière de Barnett Newman, trop lointain cousin d'Amérique, et de sa pesanteur inversée dans Broken Obelisk (1,51%).

Le beau garde son impact

«Un chef-d'œuvre est l'œuvre qui vous laisse sans voix, échappe aux critères habituels et crée un nouveau langage», estime Guy Tosatto, directeur du Musée de Grenoble, qui a accroché six chefs-d'œuvre, six cas d'école, sur ses cimaises. Comme cet historien d'art, nombre d'internautes ont voté pour Picasso le révolutionnaire, mais plutôt pour celui de Guernica (1937) pour sa force prémonitoire et la virtuosité de sa grisaille monumentale. Ou La Femme qui pleure, comme Jean de Loisy, électron libre de la planète art. Parmi les artistes manquants sont souvent revenus Giacometti, Lucian Freud, Munch et Kandinsky, voire Xavier Veilhan pour les fans de Versailles.

En architecture, le beau garde son impact théâtral et le cœur du public. Surtout lorsque le monument est grandiose comme La Sagrada Familia, de Gaudi (23,10%). Inachevée, elle bat pourtant l'Opéra de Sydney, ovni des antipodes né de l'observation d'une graine par le Danois Jorn Utzon (18,83%). Dans la même logique, le poisson d'argent du Guggenheim planté par Frank Gehry à Bilbao (13,95%) séduit plus que Le Nid prodigieux du duo Herzog & de Meuron à Pékin (1,48%). Et bien plus que Beaubourg, paquebot à la résille futuriste de conduits dessiné par Renzo Piano et sir Richard Rogers, planté au cœur du vieux Paris (4,88%). Les visiteurs de Pompidou-Metz jugeront sur maquettes les plus beaux musées français exposées comme des sculptures.

En littérature, le temps a joué contre Proust, qui emportait les premiers suffrages: À la recherche du temps perdu reste au royaume des rêves abandonnés, comme le scénario du maestro Visconti (25,39%). C'est le Voyage de Céline, sa sauvagerie et sa modernité, qui se sont imposés aux dernières heures de ce sondage (26,19%). Un triomphe posthume pour cet «écrivain maudit» passé ainsi du purgatoire au panthéon. Soljenitsyne et son observation aiguë du totalitarisme reste dans les esprits (10,56%), loin devant le merveilleux de Gabriel Garcia Marquez et l'amour fou selon Solal et sa belle du seigneur (ex aequo, à 7,47%). Les temps sont durs.


"Ideas del hombre y más .......".

mardi 11 mai 2010

F,P,D Univers.

El Papa pronuncia su más dura y clara condena a la actitud de la curia ante la pederastia

Benedicto XVI afirma que "la mayor persecución a la Iglesia son los ataques y pecados que hay dentro".- Ratzinger dice en el vuelo a Portugal que la crisis fue profetizada en el Tercer Secreto de Fátima

MIGUEL MORA - Roma - 11/05/2010


El Papa

El Papa Benedicto XVI realiza una declaración a la prensa durante su viaje a Portugal.- AFP

"Hoy, las más grandes persecuciones a la Iglesia no vienen de fuera, sino de los pecados que hay dentro de la propia Iglesia. Es aterrador cómo sufre la Iglesia por esos ataques y esos pecados". Lo ha afirmado esta mañana Benedicto XVI durante el vuelo que le ha llevado a Portugal, al ser preguntado por las novedades del mensaje de Fátima. El Papa ha respondido refiriéndose al sufrimiento por el escándalo de abusos sexuales por parte de clérigos y ha prometido: "El perdón no sustituye a la justicia".

Benedicto XVI, de visita en Portugal

Ampliar

El piloto fotografía al Papa mientras desciende del avión Airbus 320 que le ha llevado de Roma a Lisboa.- EFE


El Papa ha lanzado su mensaje más duro y contundente contra la suciedad de la Iglesia y, de paso, ha condenado implícitamente a quienes acusan a los medios de amplificar el escándalo. El mensaje ha sorprendido por su claridad. El Papa ha afirmado que "el mal ataca también desde dentro" y ha hecho una relectura del Tercer Secreto de Fátima, según la cual, "además de la misión de sufrimiento del Papa", que en primera instancia se puede "relacionar con el atentado a Juan Pablo II (a manos de Alí Agca en 1981)", "lo importante es que el mensaje, la respuesta de Fátima, no se refiere a situaciones particulares, sino que es una respuesta fundamental; es decir: conversión permanente, penitencia, oración y las virtudes cardinales: fe, esperanza y caridad".

"El mal ataca también desde dentro"

Las novedades de ese mensaje, de esa profecía, ha afirmado Ratzinger, es que "no solo de fuera vienen los ataques al Papa y a la Iglesia, sino que los sufrimientos de la Iglesia vienen justo del interior de la Iglesia, del pecado que existe en la Iglesia". "Eso lo hemos visto siempre, pero ahora lo vemos de una manera realmente aterradora: la mayor persecución a la Iglesia no viene de los enemigos de fuera, sino que nace del pecado de la Iglesia. Y la Iglesia tiene por tanto profunda necesidad de reaprender la penitencia, aceptar la purificación, aprender el perdón pero también la necesidad de (ofrecer) justicia. El perdón no sustituye a la justicia".

"El mal", ha añadido, "ataca también desde dentro; pero siempre las fuerzas del bien están presentes, y finalmente el Señor es más fuerte que el mal, y la Virgen es para nosotros la garantía. La bondad de Dios es siempre la última respuesta de la historia". El Papa ha subrayado además que "las cuestiones éticas y espirituales no son del dominio privado", política que hasta ahora había llevado al Vaticano a tratar de lavar en casa sus trapos sucios y a ser acusado de ocultamiento.

Según el vaticanista Filippo di Giacomo, el mensaje "supone la condena más radical pronunciada nunca por el Papa sobre la línea de actuación de su antecesor, Karol Wojytila; se trata de un ejemplo de honestidad intelectual que incluye un agradecimiento implícito a los medios de comunicación que han informado sobre los abusos por ayudarle a determinar la verdad y a hacer limpieza en la curia, que achaca los ataques externos a la mentalidad del 68 y al relativismo moral".



"Ideas del hombre y más .......".

dimanche 9 mai 2010


F,P,D Univers. La energía más limpia es la que no se consume.




"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. Hoy no madrugo.



"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. En nombre de Dios.


"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

«L'Angélus» de Millet, mieux vaut l'original

Mots clés : BARBIZON, Jean-François Millet

Par Valérie Duponchelle
04/05/2010 | Mise à jour : 11:37
Réagir

«100 artistes pour l'Angélus» ou la ferveur de l'hommage, à Barbizon jusqu'au 31 juillet.

Angélus-Bastille du Français Gérard Fromanger. DR
Angélus-Bastille du Français Gérard Fromanger. DR

Bienheureux les Chinois qui découvriront L'Angélus de Millet avec les six autres trésors prêtés par le Musée d'Orsay pour anoblir le pavillon France, le temps de l'Exposition universelle de tous les records à Shanghaï. Ils seront descendus à bonne cadence depuis le jardin à la française qui couronne l'édifice de Jacques Ferrier, jusqu'à cette pause muséale, brève et sous haute garde. Derrière la paroi blindée, lisse comme un trompe-l'œil, qui protège ces ambassadeurs de notre culture, les deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière (petit format surprenant de 55 × 66 cm, daté 1857-1859). Hors cadre, l'angélus sonne au clocher lointain de l'église Saint-Paul de Chailly-en-Bière, près de Barbizon.

«L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'Angélus pour ces pauvres morts» disait Jean-François Millet (1814-1875) , chantre du champêtre sous l'influence de Courbet. Non-pratiquant, l'artiste célébrait un souvenir d'enfance, la pause des travailleurs, les rythmes immuables des paysans, bien plus que la salutation de l'ange à Marie lors de l'Annonciation. Nombre d'artistes ont puisé dans cette vision crépusculaire et ce temps arrêté, sublimé par la peinture, matière à éternelle réinterprétation. Salvador Dali était fasciné par le travail du fondateur de l'école de Barbizon, y consacrant un livre entier, Le Mythe tragique de l'Angélus de Millet.

Ils sont une centaine d'artistes contemporains à tenter aujourd'hui l'aventure, dégainant sans complexes pour rendre un hommage direct et assez tonitruant à ce délicat monument national, attribué au Musée du Louvre en 1910, lacéré par un déséquilibré en 1932, donné au Musée d'Orsay en 1986. «100 artistes pour l'Angélus» les réunit tous - sculpteurs, peintres, photographes et vidéastes - à Barbizon, forcément, jusqu'au 31 juillet, sous le haut patronage de M. Thorbjorn Jagland, secrétaire général du Conseil de l'Europe. L'exercice est périlleux, parfois d'une terrible laideur, même si l'intention est louable. Il y a beaucoup à voir et beaucoup à laisser dans ce méli-mélo d'œuvres qui ont souvent peu en commun, sinon un grand champ vide, deux personnages monumentaux et un ciel azuréen.

Au mieux, les artistes de la figuration narrative modulent leur fantaisie et leur métier. Le Français Gérard Fromanger et sa version pop, inversée, d'un Angélus-Bastille à l'acrylique graphique. L'Islandais de Paris, Erro, et un grand collage sur toile dans la ligne de sa belle rétrospective au cabinet d'art graphique de Beaubourg. Le Parisien par excellence, Jean-Jacques Lebel, et son humour potache de rebelle, qui fait de L'Angélus de Millet un ready-made dans une valise à la Duchamp. Le grand Kounellis et son arte povera éternel. Le rêveur Jean-Pierre Raynaud et ses cinq pots de couleurs primaires… Pour le reste, mieux vaut être à Shanghaï.




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Sophie Karthäuser, soprano hyperactive

Mots clés : «La Calisto» de Francesco Cavalli, opéra, soprano, PARIS, Sophie Karthäuser

Par Bruno Jacquot
07/05/2010 | Mise à jour : 15:54
Réagir
Sophie Karthäuser illumine chaque représentation de «La Calisto» de sa voix rayonnante et de sa présence touchante. Ici, au théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, dans le cadre du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, en juillet 2004.
Sophie Karthäuser illumine chaque représentation de «La Calisto» de sa voix rayonnante et de sa présence touchante. Ici, au théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, dans le cadre du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, en juillet 2004.

L'artiste belge, l'une des meilleures mozartiennes actuelles, brille au Théâtre des Champs-Élysées dans le rôle-titre de «La Calisto».

Soyons honnête: on ne peut pas dire que la première de «La Calisto» de Francesco Cavalli au Théâtre des Champs-Élysées ait été une réussite majeure. De Christophe Rousset, le chef, et de Macha Makeïeff, le metteur en scène, fort sages, on attendait plus d'ironie et d'ambiguïté, plus de vie aussi, dans ce chef-d'œuvre si foisonnant et subversif de l'opéra baroque.

Mais livret et musique restent géniaux, et la distribution de tout premier ordre. À commencer par celle qui illumine régulièrement chaque spectacle auquel elle participe de sa voix rayonnante et de sa présence touchante: Sophie Karthäuser, soprano belge qui n'a pas tardé à devenir l'une des plus grandes mozartiennes de notre époque.

À 36 ans, cette jeune femme nature est dans la vie comme sur scène: sincère. «J'essaie de faire passer quelque chose de vrai, dit-elle. Pour cela, de me libérer du côté purement vocal: je ne supporte pas de voir quelqu'un chanter, c'est totalement inintéressant, à moins d'y rechercher une vérité.» À l'écouter, on pourrait en déduire qu'elle néglige la discipline musicale au profit de l'expressivité: il n'en est rien! Sa musicalité est la plus pure qu'on connaisse, on ne l'a jamais prise en défaut. Peut-être est-ce dû au fait qu'elle a suivi, jusqu'à son prix de conservatoire, des études de clarinette avant d'opter définitivement pour le chant. Musicienne elle était, musicienne elle reste, dans toutes ses fibres. Ce qui ne l'empêche nullement d'attacher une grande importance à la dimension théâtrale des rôles.

«J'adore l'effort de concentration sur le corps que représente une mise en scène. On intègre un rôle physiquement. En ce moment, je commence à préparer les représentations de Pygmalion de ­Rameau que je donnerai à Aix-en-Provence cet été: la chorégraphe Trisha Brown nous demande d'intégrer le chant à la danse, cela prend du temps mais c'est passionnant.» Cette dimension physique peut parfois aller jusqu'à l'épuisement, notamment quand elle s'accompagne d'une trop grande tension nerveuse. Sophie Karthäuser ne fonce pas tête baissée, elle est d'une grande prudence dans le choix de ses rôles et l'évolution de sa carrière. Il n'empêche: lors de sa première Suzanne des «Noces de Figaro», à Lyon, elle était sur les genoux après une semaine de répétitions. «Je me donne à 100% en répétition. Après la générale, j'étais comme une pile électrique qui s'est ­vidée. Je veux bien faire et je suis angoissée, alors je vous laisse imaginer!»

Se mettre en danger

Un diagnostic qui contraste avec l'apparente sérénité qu'elle dégage sur scène. Même si elle aime parfois se mettre en danger, reconnaissant qu'elle accepte trop de productions chaque année -«comment dire non à tant de projets?»- ou qu'elle se prépare au dernier moment, elle sait aussi qu'elle trouve un calme inattendu dans cette adrénaline, et qu'elle n'ira jamais au-delà de ses limites. C'est ainsi que, lorsque la Monnaie de Bruxelles, le théâtre où Bernard Foccroulle lui a confié ses premiers rôles importants, l'a appelée voici quelques semaines pour remplacer au pied levé une chanteuse souffrante dans «Idoménée», elle a accepté. Elle a quitté précipitamment New York où elle répétait un nouveau spectacle et s'est coulée dans une production qu'elle ne connaissait pas, comme si cela allait de soi. Son secret, au fond: elle aime le travail! Sauf quand son planning l'empêche d'assister à la fête de l'école de sa fille aînée. Mais chut: elle ne lui a pas encore annoncé…

«La Calisto», de Francesco Cavalli, au Théâtre des Champs-Élysées jusqu'au 14 mai. Durée du spectacle : 3 h 30 entractes compris. Loc.: 01 49 52 50 50.



"Ideas del hombre y más .......".

mardi 4 mai 2010

F,P,D Univers.

Du beau monde à Marmottan

Mots clés : Proust, exposition, Madeleine Lemaire, PARIS

Par Eric Bietry-Rivierre
04/05/2010 | Mise à jour : 14:04
Réagir
Portrait de Marie de Bénardaky, de Madeleine Lemaire, vers 1887-1889.
Portrait de Marie de Bénardaky, de Madeleine Lemaire, vers 1887-1889.

Le musée rend hommage à cinq femmes des années 1900. Compter parmi les élégantes les plus en vue du Tout-Paris ne leur suffisait pas: elles entendaient être reconnues comme artiste.

Proust, ou au moins son narrateur, aimait «faire catleya». Une variété d'orchidées que Madeleine Lemaire «l'impératrice des roses» peignait aussi, peut-être avec les mêmes arrière-pensées. À Marmottan, ces effluves de femmes fleurs s'entremêlent, recomposant le parfum unique de la vie de salon vers 1900.

On n'y verra guère que par allusions Odette de Crécy ou Mme Verdurin. Trop bourgeoises, pas assez aristocratiques. Le musée, qui a conservé son charme d'hôtel lambrissé, sanctuaire du XVIe arrondissement, vise plus haut. Du côté de Guermantes.

Ici, dans les bals donnés par les princesses Mathilde, de Polignac ou chez Marguerite de Saint-Marceaux, seul le frou-frou de crinolines aussi huppées que celles des richissimes misses Singer ou Cartwright semble admis.

Complimentée sans retenue par Anatole France

Volent les lettres, les bristols, les faces-à-main et les éventails signés de cette époque. Vestiges d'existences exquises; comme elles à la fois raffinés et superficiels. Demeurent avant tout l'œuvre cathédrale, La Recherche, cette vocation à tout dire de l'âme et du monde. Et aussi quelques bijoux et tableaux. Pas ceux d'Elstir, ce personnage que Proust imagina en s'inspirant de plusieurs peintres symbolistes et impressionnistes. Mais ceux, moins connus, de femmes peintres.

Mondaines, décoratives, mais aussi affranchies, ces dames se revendiquaient artistes entre deux thés et deux valses avec le gotha et l'intelligentsia. Un pied dans leur salon, un autre dans leur atelier. Elles en avaient du caractère. Et leurs œuvres, parfois, aussi.

L'exposition fait la part belle à Madeleine Lemaire (1845-1928), peintre et aquarelliste du Tout-Paris, souvent moquée, aujourd'hui presque oubliée, qui recevait et composait de jolis bouquets rue de Monceau (le plus beau est une harmonie de prunes et chrysanthèmes). Elle fut l'amie de Proust, qui lui consacra un article dans Le Figaro du 11 mai 1903, et complimentée sans retenue par Anatole France («cette main divine qui répand les roses avec leur rosée»).

En même temps qu'elle, Louise Abbéma, Louise Breslau, Rosa Bonheur qui acquit une renommée internationale grâce à ses représentations animalières et, beaucoup plus intéressante, Berthe Morisot, figure majeure du groupe impressionniste, revendiquèrent un droit égal à celui des hommes à faire carrière dans le domaine artistique.

Fétichisme dandy

Preuve que leur combat continue: exceptées pour les deux dernières, leurs œuvres se trouvent moins dans les musées qu'entre des mains privées. La princesse de Beauvau-Craon, la duchesse de Montesquiou-Fezensac, Daphné de Saint-Marceaux, Carole Weisweiller ou encore la princesse Alexandre de Yougoslavie les conservent par nostalgie. Pour sa part, le collectionneur Yvan Guillaume Boscher justifie sa passion pour les travaux de Madeleine Lemaire par leurs qualités intrinsèques. Certes, c'est aussi un peu par fétichisme dandy qu'il les traque. Comme des mouchoirs brodés oubliés un soir de fête sur une banquette capitonnée ou une causeuse de velours: on les enferme dans une commode et on les hume de temps en temps. Mais de telles compositions aux sujets souvent conventionnels -floraux ou portraits posés- s'avèrent à la réflexion moins anecdotiques qu'il n'y paraît. On mentionnera par exemple le profil très maîtrisé de Sarah Bernhardt dessiné par Louise Abbéma ou ces portraits en pied d'autres actrices merveilleusement aquarellés de Madeleine Lemaire.

«Femmes peintres et salons au temps de Proust, de Madeleine Lemaire à Berthe Morisot», jusqu'au 6 juin au Musée Marmottan 2, rue Louis-Boilly 75016 Paris. Catalogue Hazan, 144 p., 29 €. Tél.: 01 44 96 50 33. www.marmottan.com



"Ideas del hombre y más .......".

lundi 3 mai 2010

F,P,D Univers.

Les rimes printanières de She and Him

Mots clés : Volume Two, She and Him, album, Zooey Deschanel, Matt Ward

Par Olivier Nuc
27/04/2010 | Mise à jour : 18:48
Réagir
L'actrice Zooey Deschanel, le 27 février 2010.
L'actrice Zooey Deschanel, le 27 février 2010.

Sur leur deuxième album, le chanteur Matt Ward et l'actrice Zooey Deschanel affichent une grâce absolue.

L'expérience nous a souvent appris à être méfiant quant aux albums enregistrés par des comédiennes en mal de reconnaissance musicale. En France, les tentatives ratées de Sandrine Kiberlain et, plus récemment, de Judith Godrèche, ont fini de convaincre qu'il est difficile de passer harmonieusement d'une discipline à l'autre. Le cas des Américaines est moins tranché. Quelques mois après le délicieux album signé conjointement par Scarlett Johansson et Pete Yorn, Break Up, le projet She and Him présente une nouvelle collaboration réussie entre une actrice et un musicien.

Zooey Deschanel, comédienne révélée par le film Presque célèbre, de Cameron Crowe, n'a pas encore trouvé, au cinéma, le rôle de sa vie. En revanche, elle a déjà trouvé son emploi en enregistrant deux albums réussis en compagnie du chanteur et multi-instrumentiste Matt Ward. Fort d'une petite dizaine d'albums signés M. Ward, cet artisan évolue entre pop, folk et country. L'excellence de sa production lui a déjà valu de collaborer avec de multiples artistes. Cat Power, Norah Jones ou Beth Orton ont ainsi déjà fait appel à lui. En France, le regretté Alain Bashung, fan fervent, avait réussi à l'enfermer quelques jours en studio afin de poser des guitares sur son ultime album, Bleu pétrole.

C'est au moment d'enregistrer une reprise d'une chanson de Richard et Linda Thompson, When I Get to the Border, que Ward et Deschanel se sont rencontrés, en 2007. L'actrice en profite alors pour lui présenter les maquettes des chansons qu'elle réservait jusque-là à ses amis et à sa famille. La voix de la jeune femme est une révélation qui donne envie au démiurge d'accompagner l'éclosion de sa protégée. Un premier album verra ainsi le jour en 2008, sobrement baptisé Volume One.

Une Amérique fantasmée

Le disque qui vient de paraître, logiquement titré Volume Two (Domino/PIAS) est le prolongement encore plus réussi de cette expérience. Les deux complices se connaissent mieux, ce qui leur permet d'affirmer encore plus leurs partis pris. Dotées d'un son intemporel, les mélodies aériennes du duo sont servies à merveille par le timbre enchanteur de Zooey Deschanel, qui évoque une Amérique fantasmée dans laquelle les Beach Boys auraient pris le pouvoir. Ward colore l'ensemble de chœurs délicats, ajoutant une pedal-steel ou des cordes de-ci de-là, sans jamais surcharger la palette. Il y a une dizaine de jours, ces deux-là ont fait sensation lors de la dernière édition du festival californien Coachella. Après une première date annulée en 2008, les voici qui viennent pour la première fois chanter ensemble à Paris. Volontiers taci­turne, discret jusqu'à l'effacement, Matt Ward offre l'écrin instrumental idéal à la chanteuse naturelle qu'est Zooey Deschanel. Alternant élégamment, et parfois au sein d'une même chanson, entre mélancolie et exaltation, Volume Two est l'album de printemps idéal.

Le 29 avril à l'Alhambra, à Paris.

POUR ACHETER LE CD :
"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Papa: sólo con la fe superamos las dificultades de la vida



"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Flans - Las Mil y Una Noches (Auditorio Nacional 2000)





"Ideas del hombre y más .......".

dimanche 2 mai 2010


F,P,D Univers. 1° de Mayo.




"Ideas del hombre y más .......".

samedi 1 mai 2010

F,P,D Univers.

Concierto en honor del Papa en aula Pablo VI




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Presentado al Papa el informe final sobre los Legionarios de Cristo

"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers.

Ces chefs-d'œuvre que les pays du Sud veulent récupérer

Mots clés : Musées, Restitutions, Zahi Hawass, LOUVRES, BRITISH MUSEUM

Par Véronique Prat
30/04/2010 | Mise à jour : 21:17
Réagir

EN IMAGES - La bataille de la restitution des œuvres que la colonisation, la guerre ou les fouilles archéologiques ont entraînées hors de leur pays d'origine remue fortement le monde de l'art. Données et solutions d'un épineux problème.

.
.
Marbres du Parthénon, rapportés en Angleterre par lord Elgin, puis vendus au British Museum. La Grèce exige leur restitution." border="0">
Marbres du Parthénon, rapportés en Angleterre par lord Elgin, puis vendus au British Museum. La Grèce exige leur restitution.
.

Fin 1996, ses proches collaborateurs offraient à Jacques Chirac pour son anniversaire une statuette en terre cuite provenant du Mali. Les photos de la petite fête dans le bureau du Président, publiées par Match, permirent aux responsables du Conseil international des musées (ICOM) d'identifier l'oeuvre: elle provenait d'un lot d'objets saisis par la police quelques années plus tôt sur un terrain de fouilles clandestines, volés pendant leur transfert au musée de Bamako. La statuette avait ensuite circulé dans le réseau du commerce international de l'art. Après plus d'un an de tractations, M. Chirac dut restituer l'oeuvre au musée malien. Nouvelle affaire en avril 2000 lors de l'inauguration au Louvre du pavillon des Sessions, une suite de belles et vastes salles au rez-dechaussée du musée, où étaient rassemblées des oeuvres d'art africain et océanien en préfiguration du futur musée du Quai Branly qui n'ouvrira qu'en 2006. Le quotidien Libération révéla alors que trois terres cuites des civilisations nok et sokoto exposées dans les salles provenaient de fouilles illicites au Nigeria. Le musée les avait achetées deux ans auparavant sur le marché belge pour près de 450 000 euros. Il dut bien sûr restituer les trois oeuvres à l'Etat nigérian.

Et ça continue, encore et encore... Le 14 décembre dernier, à l'occasion d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le président égyptien, Hosni Moubarak, la France a restitué à l'Egypte cinq fragments de fresques issus du tombeau d'un dignitaire de la XVIIIe dynastie (1550-1290 avant J.-C.), inhumé dans la Vallée des Rois, près de Louxor. Ces fragments avaient été illégalement sortis d'Egypte avant que le Louvre ne les achète en 2000 et 2003 «en toute bonne foi», précisent les responsables du musée français. Dans l'attente du retour des pièces, le chef du Conseil suprême des antiquités égyptiennes (CSA), le vibrionnant Dr Zahi Hawass, avait annoncé haut et fort la suspension de toute collaboration archéologique avec le Louvre. Dans la foulée, il avait de nouveau réclamé le retour au Caire de la célèbre pierre de Rosette, qui permit à Jean-François Champollion de percer le mystère des hiéroglyphes et qui est conservée depuis plus de deux cents ans au British Museum de Londres. Le sulfureux archéologue avait également en ligne de mire le buste de Néfertiti détenu par le Neues Museum de Berlin. Quant au Louvre, sa récente bonne volonté ne lui donna aucun passe-droit: Zahi Hawass réclama aussi à la France Le Zodiaque de Dendérah qui est au musée parisien depuis 1821. »

La rotonde du Neues Museum de Berlin avec, au centre, le buste de Néfertiti. Aujourd'hui, l'Egypte le réclame à l'Allemagne, qu'elle accuse d'avoir sorti l'oeuvre frauduleusement. Ce que récuse bien sûr le musée de Berlin, documents à l'appui.
La rotonde du Neues Museum de Berlin avec, au centre, le buste de Néfertiti. Aujourd'hui, l'Egypte le réclame à l'Allemagne, qu'elle accuse d'avoir sorti l'oeuvre frauduleusement. Ce que récuse bien sûr le musée de Berlin, documents à l'appui. Crédits photo : Pierre ADENIS/GAFF-LAIF-REA

Ces demandes de restitutions se multiplient et se font de plus en plus insistantes. Le problème est épineux: un Etat peut-il réclamer un objet que la colonisation, la guerre ou les fouilles archéologiques ont conduit dans un autre pays? De nombreuses années de débats, de controverses, de discussions ont abouti à la convention de 1970. Mais c'est seulement en 1987 qu'elle fut adoptée par l'ONU par la résolution 42/7. Le long laps de temps entre ces deux dates révèle les innombrables difficultés que soulève la question. Lors du vote, les principaux pays industrialisés de l'Occident, dont ceux de l'Union européenne, les Etats-Unis, l'Australie, se sont abstenus. En effet, ce sont surtout ces pays qui sont concernés par les restitutions: anciennes puissances colonisatrices, elles ont acquis, rassemblé et conservé des biens culturels ayant appartenu aux peuples qu'elles avaient colonisés. Mais elles les ont acquis le plus souvent en toute légalité. Ces pays occidentaux accepteront-ils de se dessaisir de ces oeuvres pour les rendre aux pays où elles ont été créées? De vider leurs musées ethnographiques? Et selon quelles conditions et modalités seraient effectuées ces restitutions? Les pays détenteurs vont-ils les rendre sans contrepartie? Les pays d'origine disposent-ils de moyens de rachat, de conservation, de mise en valeur de ces oeuvres, une fois le retour effectué? En fait, les demandes de restitution, de registres très différents, appellent des solutions diverses.

L'affaire des reliefs en marbre du Parthénon

Premier cas de figure: la pièce revendiquée a quitté son pays d'origine depuis longtemps et légalement, faisant désormais partie du patrimoine de son nouveau propriétaire. L'exemple le plus fameux est celui des reliefs en marbre du Parthénon conservés au British Museum et dont la Grèce réclame à grands cris le rapatriement à la Grande-Bretagne. L'affaire remonte en 1801. Lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, avait demandé l'autorisation d'entrer dans l'Acropole. Athènes était alors occupée par l'Empire ottoman, c'est donc le sultan qui accorda son firman, son autorisation officielle, à lord Elgin. Aussitôt, les hommes d'Elgin commencèrent à découper la frise et les métopes du Parthénon pour les emporter en Grande-Bretagne où les marbres furent vendus au gouvernement en 1806 et entreposés au British Museum. Silence jusqu'en 1982 où l'actrice Melina Mercouri lance un appel passionné pour la restitution des marbres à leur propriétaire légitime. En 2009, l'ouverture du musée de l'Acropole a relancé le débat sur le retour des marbres. Les Grecs font valoir que le cas du Parthénon est unique: tous les éléments de sa décoration sculptée composent un seul et même ensemble, conçu et réalisé comme un tout, et comme un élément central de son identité culturelle. Ce que confirme le ministre grec de la Culture: «Ce retour ne doit pas constituer un précédent qui aboutirait à un mouvement général de demandes de restitution de biens culturels par les pays d'origine, privant ainsi les grands musées de pièces de valeur. Nous réclamons seulement le retour des sculptures enlevées du Parthénon et non celui de quelque autre oeuvre que ce soit. Nous voulons uniquement restaurer l'unité d'un monument unique qui est le symbole suprême de l'héritage culturel grec.»

La plupart des grands musées occidentaux gardent un silence prudent sur ce cas d'école. Tous abritent en effet des oeuvres qui ont une histoire similaire: la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace, acquises par la France et aujourd'hui conservées au Louvre. Ou le temple de Pergame (Bergama, en Turquie) démonté par les archéologues allemands et remonté au musée de Berlin. A Berlin toujours, mais cette fois au Neues Museum, le Buste de Néfertiti a fait couler plus d'encre qu'aucun autre objet. Il représenterait la grande épouse royale, femme d'Akhenaton, et serait l'oeuvre du sculpteur Thoutmôsis, actif au XIVe siècle avant notre ère. Il a été découvert à Tell el-Amarna en 1912 par l'archéologue allemand Ludwig Borchardt. Donné au musée de Berlin, il ne sera dévoilé au public qu'en 1924. Depuis, les autorités égyptiennes n'ont cessé de demander sa restitution en affirmant que le buste était sorti illégalement du territoire. Pour faire valoir ses droits, l'Egypte a été jusqu'à solliciter l'intervention de l'Unesco. Ironie de l'histoire: alors que les deux pays se disputent par dépêches officielles interposées, un expert lance un pavé dans la mare en déclarant que le plus célèbre portrait de l'art égyptien est un faux fait au XXe siècle. Décidément, Néfertiti n'a pas fini de faire parler d'elle.

«La Danse» de Matisse, peinte pour un collectionneur privé russe, sera confisquée par Lénine en 1918.
«La Danse» de Matisse, peinte pour un collectionneur privé russe, sera confisquée par Lénine en 1918.

La restitution de biens juifs à des propriétaires privés légitimes, qui s'est amplifiée depuis les années 1990 avec l'ouverture et la publication d'archives de différents Etats, a accéléré le processus. D'après de récentes enquêtes, on estime qu'environ 100 000 oeuvres d'art pillées en France par les nazis ont pris le chemin de l'Allemagne entre 1940 et 1944. A la Libération, une commission de récupération artistique a recensé et consigné toutes les réclamations. A peu près 60 000 objets ont été retrouvés et 45 000 restitués à leurs propriétaires. Reste 15 000 objets dont un millier est considéré comme de grande valeur. En attendant de retrouver leurs propriétaires ou leurs ayants droit, ils ont été confiés à la Direction des musées de France qui les a répartis dans plusieurs établissements à Paris et en province sous le sigle MNR (musées nationaux récupération). Parmi eux, des Chardin, Fragonard, Canaletto, Ingres, Courbet, Cézanne, Matisse, Léger, Picasso, Ernst... Tous les musées européens avaient des plans d'évacuation des oeuvres en cas de conflit. Le Louvre s'était replié à Chambord puis avait dispersé les oeuvres dans différentes caches. Le directeur des musées de France, Jacques Jaujard, s'efforcera de sauver des milliers d'objets dont certains venus de collectionneurs privés tels que les Rothschild ou les David-Weill. Les déplacements d'oeuvres d'art vont encore se compliquer après 1945 quand l'Armée rouge saisira de nombreuses oeuvres d'art en Allemagne. Aujourd'hui, la Russie refuse de les rendre: «Il n'y aura aucune restitution», a prévenu Alexandre Sokolov, ancien ministre de la Culture. La position de la plupart des musées occidentaux, bien que plus nuancée, est très nette: leurs directeurs font remarquer le rôle que jouent leurs institutions dans la promotion du patrimoine culturel universel ainsi que dans le partage mondial des savoirs. Ils ne sont pas seulement au service des citoyens d'une nation, mais au service des peuples de toutes les nations. Et ils sont plusieurs professionnels à se souvenir du vol au Musée national de Kinshasa, à la suite d'un changement de la politique au Congo en 1997. Une centaine d'objets ethnographiques, qui avaient été restitués vingt ans auparavant par le Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren près de Bruxelles, avaient été dérobés; des pièces rares que l'on avait ensuite retrouvées sur le florissant marché mondial de l'art africain. Autre cas d'espèce: les musées ont souvent accepté de mauvaise grâce de restituer des oeuvres que leurs propriétaires légitimes réclamaient comme autant de souvenirs familiaux, mais qu'ils se sont empressés de vendre aux enchères pour en tirer de substantiels bénéfices qui se chiffrent en millions d'euros. C'est le cas d'un chef-d'oeuvre de Gustav Klimt, le Portrait d'Adèle Bloch-Bauer. Confisqué par les nazis en 1938, il était réclamé depuis la fin de la guerre par la nièce et héritière du mari d'Adèle. A l'issue d'un interminable procès qui allait durer plus de sept ans, elle obtint gain de cause, mais elle ne garda le portrait de sa tante que quelques semaines: en juin 2006, on apprenait que le milliardaire et collectionneur américain Ronald Lauder, grand amateur de l'art viennois de la Sécession, avait acquis le fameux portrait pour la coquette somme de 135 millions de dollars.

Tous les cas ne se résolvent pas de manière aussi médiatique et la querelle des restitutions d'oeuvres d'art ne fera que s'amplifier. L'une des solutions serait de laisser les objets là où leur valeur historique et artistique les a placés. Vivons la géographie du patrimoine culturel en concordance avec la mondialisation. Après tout, qu'est-ce que le British Museum, ou le musée du Quai Branly, si ce n'est l'un des lieux où sont rassemblées les cultures du monde? Les oeuvres d'art ont toujours été des messagères.



"Ideas del hombre y más .......".