samedi 30 octobre 2010

F,P,D Univers.

Un Mirage pour 35.000 euros

Mots clés : Mirage, Aéronautique, Dassault Aviation, PARIS

Par Valérie Sasportas
27/10/2010 | Mise à jour : 18:16
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Lot 411 - Le Mirage V BR-21, estimé entre 30 000 et 35 000 euros. (Artcurial)
Lot 411 - Le Mirage V BR-21, estimé entre 30 000 et 35 000 euros. (Artcurial)

Des frères Montgolfier aux supersoniques, 600 objets racontent deux siècles de l'histoire de l'aviation.

Un avion de combat sous le marteau… À l'occasion du 50e anniversaire du vol inaugural du Mirage III C, le 9 octobre 1960, un Mirage V BR-21 sera, vendredi, la pièce phare de la vente organisée par Artcurial Briest-Poulain-F. Tajan. Exposé dans la cour de l'hôtel Marcel-Dassault, il trône tel un symbole, avec des enchères qui démarreront à 35.000 €. Ce Mirage, construit par Dassault Aviation, propriété de la famille Dassault à qui appartient aussi Le Figaro, est vendu avec 600 objets, regroupés en 180 lots. Ils retracent l'histoire de la conquête de l'air, de l'aérostation jusqu'au supersonique.

De nombreuses lettres et manuscrits nourrissent la vacation. Parmi les plus prestigieuses: un ensemble de 25 manuscrits de Salomon Auguste Andrée (1854-1897), ingénieur et aéronaute suédois. Il a trouvé la mort en tentant de rallier le pôle Nord à bord d'un ballon à hydrogène (entre 3000 et 4000 €).

La vente présente aussi des documents de Félix Nadar (1820-1910), comprenant des invitations, affiche, lettres, etc., et relatant son ascension dans le ballon Le Géant en 1863 (entre 7000 et 8000 €). Un tirage argentique signé d'Orville Wright (1871-1948) représente l'aviateur sur son premier vol à bord d'un aéroplane à moteur le 17 décembre 1903 (entre 9000 et 10000 €). Autres documents remarquables, cette correspondance de Victor Hugo à Gaston Tissandier où l'on peut lire: «Je crois, quant à moi, fermement à la future navigation aérienne» (entre 2000 et 2500 €).

Dans cette vente, la collection de l'expert aéronautique Jacques Périer occupe une place singulière. Constituée au cours de ces quarante dernières années, elle est riche d'affiches des premiers ballons aérostatiques ou «libres», de lithographies des premiers «navires aériens», de chronographes de pilotes d'armées françaises ou étrangères. Elle abrite un somptueux tirage sur papier albuminé (vers 1885) d'Étienne-Jules Marey, décomposant le mouvement d'un «goéland volant obliquement dans la direction de l'appareil photochronographique » (entre 13.000 et 16.000 €). Et aussi une maquette rare du Blériot XI, datée du 15 août 1910. L'aviateur l'a offerte à son mécanicien Charles Blanc (entre 20.000 et 25.000 €).

D'authentiques pièces d'avions

Puis c'est le grand bon dans l'espace avec d'authentiques pièces d'avion, et même un avion complet ! Provenant de Mirage III des armées suisse et belge, une centaine de pièces retrace l'épopée des années 1960: instruments de navigation, caisses d'équipement, têtes de lance-roquettes, calottes de parachutes, axes de turbine, poignées de pilote, dérives, cônes de réservoir.

Enfin, le fameux le Mirage V BR-21 est à emporter, estimé entre 30.000 et 35.000€. L'avion à beau être désarmé, il semble prêt à reprendre du service. Après avoir volé au sein de la 42e escadrille de la Force aérienne belge de Florennes, il dispose encore de 1 719 heures de vol. Las ! L'avion ne peut être vendu qu'à des fins d'exposition statique.

Artcurial, Hôtel Marcel Dassault, 7, Rond-Point des Champs-Élysées, 75008 Paris. 10 h 30: lots 1 à 149. 14 heures: lots 150 à 465.







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jeudi 28 octobre 2010

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PORTAL SLAVA´S

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mercredi 27 octobre 2010

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mardi 26 octobre 2010

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Se desvanece el planeta extrasolar gemelo de la Tierra

Astrónomos europeos niegan el reciente anuncio de sus rivales estadounidenses

MALEN RUIZ DE ELVIRA - Madrid - 25/10/2010


Toda la actualidad científica en la sección de EL PAÍS

La existencia de un planeta de un tamaño similar al de la Tierra, que da vueltas a su estrella a una distancia adecuada para albergar agua líquida, fue anunciada hace un mes por astrónomos estadounidenses financiados por la NASA. Aseguraron que era el primero detectado en la carrera por identificar cuerpos extrasolares gemelos de la Tierra y, por tanto, teóricamente capaces de albergar vida similar a la terrestre.


La estrella, Gliese 581, está a 20 años luz de la Tierra y es una enana roja muy estudiada. Ya se habían descubierto cuatro planetas a su alrededor, pero están demasiado cerca o demasiado lejos de la estrella para tenerlos en cuenta en esta carrera. El nuevo planeta tendría un diámetro solo tres veces superior al de la Tierra y estaría en medio de la zona habitable.

Los astrónomos estadounidenses (de la Universidad de California y de la Carnegie Institution) habían deducido la existencia del nuevo planeta del análisis de datos tomados durante varios años por ellos mismos y por sus colegas europeos. Ahora, estos últimos, del Observatorio de Ginebra , ha reanalizado su datos y se han remontado más, hasta hace 6,5 años. "No vemos ninguna prueba de un quinto planeta", declaró a la revista Science Francesco Pepe, miembro del equipo, tras anunciar lo mismo la pasada semana en un congreso especializado en Turín. "Sin embargo", reconoció, "tampoco podemos probar que no exista un quinto planeta".

En realidad, por el método que utilizan estos astrónomos, ninguno de los planetas se ve, sólo se infiere su existencia del tirón gravitatorio que ejercen sobre la estrella, y cuando se supone que hay más de uno, la resolución de las ecuaciones planteadas se complica. La conclusión es que alguno de los dos equipos está analizando mal los datos, pero pasarán probablemente años antes de que se pueda resolver el misterio. Según Science, el análisis del grupo suizo se basa en que las órbitas de los planetas son más elípticas que las del Sistema Solar, mientras que los estadounidenses creen que son casi circulares y de ahí puede surgir la divergencia.





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dimanche 24 octobre 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

Week-ends d'automne

Mots clés : Week-ends, vacances

Anne-Marie Grué, Bénédicte Menu et Guillaume de Dieuleveut
08/10/2010 | Mise à jour : 18:48
Un balcon sur les îles Eoliennes en Sicile. Merveilleuse destination d'arrièresaison, l'Italie allie la douceur de son climat à un patrimoine culturel foisonnant. (Huber Johanna/SIME)
Un balcon sur les îles Eoliennes en Sicile. Merveilleuse destination d'arrièresaison, l'Italie allie la douceur de son climat à un patrimoine culturel foisonnant. (Huber Johanna/SIME)

France buissonnière, Maroc intense, tendre Italie…A la terrasse d'un palace ou en chambre d'hôtes, le temps d'une expo ou d'un grand bol d'air pur, à vous de choisir dans notre dossier le week-end de vos envies.

(Joao Bessone)
(Joao Bessone)

LUXE

Soyons fous ! Une terrasse sur le Grand Canal, un palace aux portes du désert, une piscine de rêve sur le Bosphore : tout de suite, parce qu'on le vaut bien !







(DR)
(DR)

ASTUCIEUX

Tous les prix sont dans la nature : Tanger, Luberon, Bruxelles... Nous avons traqué pour vous les escapades sympas à prix futés.






Ludovic Maisant/hemis.fr
Ludovic Maisant/hemis.fr

INSOLITE

Dans les pas des Beatles ou des Phéniciens, à l'abri d'une grotte ou dans une chambre psychédélique, en char à voile ou en ULM: place aux week-ends qui décoiffent !





(DR)
(DR)

URBAIN

Les city breaks ont le vent en poupe. Les vols low cost et des guides toujours plus pointus ont contribué à en faire des destinations à part entière. Expos, concerts, flâneries ciblées : à vous de choisir.

F,P,D Univers.

Versailles, expériences en Cour

Mots clés : château de Versailles, Sciences et Curiosités à la cour de Versailles, Marie-Antoinette, VERSAILLES

Léopold Sanchez
22/10/2010 | Mise à jour : 18:17
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(J.M. Manai)
(J.M. Manai)

Derrière l'image d'un Versailles siège du pouvoir royal, champ clos d'intrigues où le faste se conjugue avec l'oisiveté, il est un aspect que les mémorialistes ont eu tendance à occulter: celui d'un Versailles haut lieu de recherche scientifique. Saviez-vous que c'est sur l'avant-cour du château que le premier vol habité de l'histoire s'effectua? Qu'on expérimenta le premier vaccin antivariolique sur les frères de Louis XVI? Que la machine de Marly, acheminant l'eau de la Seine jusqu'aux jardins royaux, était considérée comme la huitième Merveille du monde? Que le premier androïde de l'histoire fut inventé pour Marie-Antoinette? L'exposition qui s'ouvre la semaine prochaine à Versailles révèle un visage inattendu d'un château que fréquentèrent assidûment savants, anatomistes, botanistes, agronomes et zoologues. Le Figaro Magazine vous présente huit objets, sélectionnés parmi les plus remarquables que dévoile «Sciences et Curiosités à la cour de Versailles». Huit objets qui ont chacun une histoire...

Le globe terrestre à la portée de tous

L'abbé Jean-Antoine Nollet réalise entre 1728 et 1730 une paire de globes, céleste et terrestre, pour l'éducation de son élève le dauphin, fils de Louis XV. Montés sur un piètement tripode en bois sculpté, et dotés de méridien, cercle horaire et boussole, ils font la somme des connaissances cartographique et astronomique de l'époque. Le succès qu'ils rencontrèrent à la cour donna lieu à l'ouverture d'un marché. On se mit à fabriquer des globes à la chaîne pour les proposer au public. Leur prix allait du simple au triple suivant la richesse du décor, soit 80, 120 et 250 livres. Voltaire fut l'un des premiers à passer commande d'instruments de ce type, pour une valeur de 10.000 livres.

L'androïde de Marie-Antoinette

Réalisée en 1784 par l'horloger Pierre Kintzing et l'ébéniste de la reine, David Roentgen, la Joueuse de tympan on illustre bien l'intérêt du XVIIIe siècle pour les prouesses mécaniques, et particulièrement pour l'art de reproduire des anatomies animées, ou androïdes. La tradition veut que les traits de la Joueuse de tympanon soient ceux de Marie-Antoinette, que sa perruque ait été faite avec ses propres cheveux et son habit de soie d'un morceau d'une de ses robes. Elle interprète huit airs différents dont un de l'Armide de Gluck, le musicien préféré de la reine. Le médecin personnel de Marie-Antoinette offrit l'androïde à l'Académie des sciences afin qu'il puisse figurer parmi les curiosités de l'institution.

(RMN)
(RMN)

Le tour à guillocher du frère de Louis XVI

L'ouvrier Guillot conçut en 1773 cette grande machine en noyer de près d'un mètre de hauteur. Equipée d'un pédalier et d'un jeu de cames, elle permettait de tracer des entrelacs (guillocher) pour orner boîtiers de montres et pièces d'orfèvrerie, mais aussi de fabriquer et d'affiner des serrures et des clés. Le tour à guillocher fut placé au deuxième étage des appartements privés du roi, donnant sur la cour des Cerfs. Le comte d'Artois était fier d'offrir les menus objets fabriqués par ce moyen à ses familiers, lors d'un anniversaire ou d'un événement heureux. Tout comme Marie-Antoinette jouait à la laitière dans le hameau du Trianon, Louis XVI et ses frères s'initiaient au travail manuel. L'ironie du sort veut que le constructeur du tour à guillocher royal ait porté presque le même nom que l'inventeur... de la guillotine.

Le premier vol habité de l'histoire

L'expérience aérostatique se déroula le 19 septembre 1783 dans l'avant-cour du château, en présence de Louis XVI et de sa famille. Joseph-Michel et Jacques-Etienne Montgolfier se livraient depuis quelque temps à des essais autour d'une pièce de tissus gonflée par un feu de laine et de paille. Un premier s'étant révélé concluant avec un ballon captif, on les avait invités à le renouveler devant le roi. Encollé de papier sur les deux faces, le ballon portait un décor bleu azur avec deux L entrelacés et divers ornements dorés. Au premier coup de canon, un mouton, un canard et un coq prirent place à bord de la nacelle. Un second coup annonça le décollage. A la stupéfaction générale, le ballon s'éleva à 500 mètres au-dessus de la foule, puis il redescendit8minutes plus tard sous les acclamations. Le public se précipita pour voir si les animaux étaient vivants. Baptisé Montauciel, le mouton aéronaute finit paisiblement ses jours dans la bergerie de la reine.

La pendule qui donne l'heure jusqu'en 9999

En janvier 1754 prend place, dans le Cabinet des pendules de Louis XV, un cartel extraordinaire conçu par l'ingénieur Passemant. Il s'agit d'une pendule astronomique de 2,26 mètres de hauteur, couronnée d'une sphère mouvante et dotée d'un boîtier rococo exécuté par Jacques et Philippe Caffieri. Programmée pour fonctionner jusqu'en 9999 sans intervention humaine, elle prend en compte les années bissextiles, donne l'heure moyenne, la phase de la lune et le mouvement des planètes visibles dans la sphère en cristal qui la couronne. Louis XV avait coutume de venir avec toute la cour peu avant minuit, chaque 31 décembre, pour assister au passage de la nouvelle année.

Du baquet de Mesmer au divan de Freud

C'est en 1778 que le médecin Franz-Anton Mesmer arrive de Vienne avec une thérapeutique miracle, le magnétisme animal. L'expérience dite du« baquet » consiste à rassembler une trentaine de patients autour d'une caisse circulaire remplie de morceaux de verre et de métal d'où sortent des tiges de cuivre que chacun met en contact avec la partie de son corps qui est affectée. Vêtus de soie lilas, Mesmer et ses aides, de jeunes et beaux garçons armés de baguettes de fer, accompagnaient ces séances avec une musique céleste jouée au pianoforte et à l'harmonica de verre. Les témoins rapportent que les femmes de la meilleure société perdaient le contrôle de leurs nerfs, se mettaient à proférer des propos insensés et à pousser des éclats de rire hystériques. Soignées par cette méthode révolutionnaire, la duchesse de Chaulnes et la princesse de Lamballe se firent les avocates de Mesmer auprès de la reine. Marie-Antoinette lui fit obtenir une pension de vingt mille livres pour qu'il demeure à la cour, ainsi que les moyens d'ouvrir un établissement de soins, cent ans avant les expériences du docteur Charcot.

L'Indien du Cabinet de curiosités du roi

Les découvertes des explorateurs Bougainville, James Cook ou La Pérouse enrichirent les collections royales d'objets ethnographiques qui révélèrent à l'Occident la diversité des modes de vie de populations lointaines. La fille cadette de Louis XV, Madame Sophie, demanda ainsi à son premier médecin Cornette de lui constituer un cabinet de curiosités avec 219 objets. A la demande du comte d'Artois, le marquis de Sérent en créa un autre, très important, vers 1786, en acquérant d'un ancien commissaire de marine, Charles- Philippe Fayolle, plusieurs objets rapportés des colonies. C'est dans cette collection que se trouvait cette tête en cire d'un Indien d'Amérique, originaire de l'embouchure du Saint-Laurent, avec ses armes, parures et vêtements. Réquisitionnée par les Conventionnels en 1793, elle forma le noyau du musée d'histoire naturelle.

Le défi hydraulique de la machine de Marly

Au XVIIe siècle, l'eau était en quantité insuffisante à Versailles pour une population de 45.000 personnes, au point que l'on n'actionnait les fontaines qu'au passage de Louis XIV. Un certain Rennequin Sualem, du pays de Liège, se proposa de faire couler l'eau en abondance par le moyen d'un système ingénieux. Soutenue par une puissante maçonnerie qui plongeait dans la Seine, à hauteur de Bougival, la machine de Marly fut universellement considérée comme une prouesse technique. Les ambassadeurs auprès du Roi-Soleil ne manquaient jamais de se faire montrer son formidable enchevêtrement de charpentes, montant à plus de vingt mètres et déversant l'eau dans un aqueduc au moyen de quatorze monstrueuses roues à aubes. Entre ces roues couraient sur des passerelles des hommes en guenilles, tout trempés, chargés, au risque de leur vie, de remplacer les pièces de bois ou de fer dont les ruptures fréquentes compromettaient la marche du système. La machine fut détruite le 25 août 1817, sur ordre de Napoléon.




"Ideas del hombre y más .......".

mardi 19 octobre 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

Audrey Hepburn en pleine lumière

Mots clés : Audrey Hepburn, Bob Willoughby, photographies

Par Valérie Duponchelle
13/10/2010 | Mise à jour : 17:53
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Sourire radieux et poids plume… L'actrice est la reine d'un livre «collector» du photographe de Hollywood, Bob Willoughby.

Première pause d'une starlette - «La Paramount voulait faire réaliser une série de portraits de sa jeune starlette par son studio de portraitistes, nous raconte de Californie Christopher Willoughby, fils du photographe Bob Willoughby. C'était un travail assez codé et impersonnel. Mon père, lui, était envoyé par un magazine pour raconter sa journée en images. C'est la première série d'elle qu'il ait jamais faite. » C'était en 1953, Audrey epburn rentrait juste du tournage de Vacances romaines (Roman Holiday) de William Wyler avec Gregory Peck et Eddie Albert. Son rôle valut à Audrey Hepburn l'oscar de la meilleure actrice. «Mon père et elle sont devenus de vrais amis. Il disait toujours qu'elle était aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur.» (Bob Willoughby/Taschen)
Première pause d'une starlette - «La Paramount voulait faire réaliser une série de portraits de sa jeune starlette par son studio de portraitistes, nous raconte de Californie Christopher Willoughby, fils du photographe Bob Willoughby. C'était un travail assez codé et impersonnel. Mon père, lui, était envoyé par un magazine pour raconter sa journée en images. C'est la première série d'elle qu'il ait jamais faite. » C'était en 1953, Audrey epburn rentrait juste du tournage de Vacances romaines (Roman Holiday) de William Wyler avec Gregory Peck et Eddie Albert. Son rôle valut à Audrey Hepburn l'oscar de la meilleure actrice. «Mon père et elle sont devenus de vrais amis. Il disait toujours qu'elle était aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur.» (Bob Willoughby/Taschen)

Luxueux, immense et impraticable comme se doit d'être un «collector» hors de prix. Le coffret a le vert tendre des paquets Tiffany, le joaillier de New York. Sur la couverture de ce nouvel objet du désir cinéphilique, une ravissante silhouette cintrée de rose dragée, au chignon à la fois sage et extravagant que couronne un petit nœud rose assorti. Les gants blancs qui cachent les poignets soulignent la finesse des attaches et le bras sculpté par la danse. Le profil aux longs cils noirs et aux sourcils bien nets est si connu qu'Audrey Hepburn se passe de sous-titres. Action !

Givenchy, c'est tout - «Avec Givenchy, ma mère avait trouvé son style, nous commente aujourd'hui son fils, Sean H. Ferrer. Elle l'a épousé, l'a magnifié, l'a habité avec cette grâce intérieure qui la caractérisait. Elle avait du goût. Elle restait elle-même et n'essayait pas de se transformer en un personnage spectaculaire, de réinventer sa vie. Au fil des ans, elle resta sur cette belle ligne Givenchy, l'adaptant simplement d'un accessoire, refusant de se plier aux lois de la mode qui veulent vous transformer à chaque saison.» Hubert de Givenchy créa pour elle cette robe orangée qu'elle porte sur le plateau de Paris When it Sizzles (“Deux têtes folles”), de Richard Quine, avec William Holden (1964). Le film a été tourné aux studios de Boulogne-Billancourt, chers au grand décorateur Alexandre Trauner. (Bob Willoughby/Taschen)
Givenchy, c'est tout - «Avec Givenchy, ma mère avait trouvé son style, nous commente aujourd'hui son fils, Sean H. Ferrer. Elle l'a épousé, l'a magnifié, l'a habité avec cette grâce intérieure qui la caractérisait. Elle avait du goût. Elle restait elle-même et n'essayait pas de se transformer en un personnage spectaculaire, de réinventer sa vie. Au fil des ans, elle resta sur cette belle ligne Givenchy, l'adaptant simplement d'un accessoire, refusant de se plier aux lois de la mode qui veulent vous transformer à chaque saison.» Hubert de Givenchy créa pour elle cette robe orangée qu'elle porte sur le plateau de Paris When it Sizzles (“Deux têtes folles”), de Richard Quine, avec William Holden (1964). Le film a été tourné aux studios de Boulogne-Billancourt, chers au grand décorateur Alexandre Trauner. (Bob Willoughby/Taschen)

La surprise opère encore et encore, au fil de ces photographies documentaires, malicieuses, intimistes, fraîches comme la jeunesse et désormais historiques de celle qui fut si naturellement My Fair Lady (1929-1993). Le sérieux que sublime son sourire donne à son charme un rien anachronique. Photographe des stars, Bob Willoughby (1927-2009) a capturé en trente ans d'amitié tous les visages de ce ravissant phénomène, frêle comme une ballerine, forte comme Richard Cœur de lion. Pro des studios, il photographia Judy Garland sur le tournage d'Une étoile est née, les monstres sacrés et plutôt sexués que furent Marilyn ­Monroe, Elizabeth Taylor ou Jane Fonda. En 1953, Willoughby suit tout un jour la jeune actrice de 24 ans née à Ixelles ­(Belgique), sous le nom d'Edda Kathleen Ruston. Sa mère est la baronne Ella Van Heemstra, aristocrate néerlandaise. Son père Joseph estime descendre de James Hepburn, comte de Bothwell, troisième époux de Marie Stuart, reine d'Écosse.

«Un parfait ensemble de défauts !»

La discipline et la grâce - «Ma mère avait rêvé d'être danseuse» nous rappelle depuis Florence Sean H. Ferrer, le fils qu'Audrey Hepburn eut avec l'acteur Mel Ferrer. «Vu le décor, les plantes alignées et l'herbe qui a l'air fausse, c'est une photo prise sur le tournage du premier film de mon père en tant que réalisateur, Green Mansions (“Vertes demeures”). Petit budget et tout petit succès ! Ma mère avait dû abandonner le ballet, faute de pratique pendant la guerre. Elle en garda la discipline et la grâce. Elle mettait à profit les temps morts du tournage pour s'entraîner à un mélange de ballet et de yoga. Il n'y avait pas de salle avec une barre à la maison mais elle bougeait sans cesse. Elle adorait faire de longues marches avec ses chiens.» (Bob Willoughby/Taschen)
La discipline et la grâce - «Ma mère avait rêvé d'être danseuse» nous rappelle depuis Florence Sean H. Ferrer, le fils qu'Audrey Hepburn eut avec l'acteur Mel Ferrer. «Vu le décor, les plantes alignées et l'herbe qui a l'air fausse, c'est une photo prise sur le tournage du premier film de mon père en tant que réalisateur, Green Mansions (“Vertes demeures”). Petit budget et tout petit succès ! Ma mère avait dû abandonner le ballet, faute de pratique pendant la guerre. Elle en garda la discipline et la grâce. Elle mettait à profit les temps morts du tournage pour s'entraîner à un mélange de ballet et de yoga. Il n'y avait pas de salle avec une barre à la maison mais elle bougeait sans cesse. Elle adorait faire de longues marches avec ses chiens.» (Bob Willoughby/Taschen)





La princesse de Hollywood mérite son nom de reine. Elle en a le maintien et le port. Elle a beau descendre d'une vespa et revenir affranchie de Vacances romaines avec Gregory Peck, elle observe le léger retrait d'une femme du monde en ce lieu des plus prosaïques qu'est le cinéma. «La première fois que j'ai vu Audrey, a raconté Bob Willoughby, l'ami américain, je n'ai pas vraiment su quoi faire. Elle n'avait rien d'une starlette ordinaire, et c'est pourtant l'image que l'on m'avait demandé de saisir. Je l'ai observée de l'autre côté de la pièce (…). Son célèbre sourire, radieux, m'a frappé en plein entre les deux yeux et m'a réchauffé le corps, comme une gorgée de whisky.» Reporter à l'œuvre, il n'eut plus qu'à suivre les gestes délicats de ce cygne mis à l'étude par Hollywood. Patiente vestale, Audrey attend la lumière dans sa blanche robe de bal à l'heure où les pin-up au sein pointu crèvent l'écran. Elle revit aujourd'hui au fil de ces images, joli minois de bonne famille ou elfe des bois. Épurée comme une esquisse haute couture par son ami Hubert de ­Givenchy. Biche légère suivie d'un vrai faon pour tourner sous la direction de son mari, Mel Ferrer. Élégante au naturel, en jean et en Lacoste. «Elle disait toujours: Je suis un parfait ensemble de défauts ! souligne son fils et biographe Sean H. Ferrer qui a repris son combat pour l'Audrey Hepburn Children's Fund. Trois traits la résument. Une grande douceur, une grande force et beaucoup de compassion.»







Bob Willoughby, Audrey Hepburn. Photographs 1953-1966, Taschen, édition limitée à 1000 exemplaires numérotés et signés Bob Willoughby (500 €).

lundi 18 octobre 2010

F,P,D Univers.

Les hommes des cavernes sont devenus très modernes !

Mots clés : maisons troglodytiques

Léopold Sanchez
09/07/2010 | Mise à jour : 18:25
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Certaines habitations privées, comme le gîte Troglododo sur le chemin des Caves, à Azay-le-Rideau, offrent tout le confort d'un hôtel aux visiteurs de passage. (Franck Prignet/Le Figaro Magazine)
Certaines habitations privées, comme le gîte Troglododo sur le chemin des Caves, à Azay-le-Rideau, offrent tout le confort d'un hôtel aux visiteurs de passage. (Franck Prignet/Le Figaro Magazine)

Plus de 5000 personnes ont choisi d'habiter dans des maisons troglodytiques en France. Ni rats des villes ni rats des champs, ils vivent heureux, cachés dans le creux d'une roche. Enquête sur un phénomène qui fait de plus en plus d'adeptes.

«L'image de la maison troglodytique habitée par des pauvres gens a fait son temps», explique Harold, autour de succulentes asperges qu'il vient de ramasser dans son jardin. Il poursuit :«Autrefois, c'étaient des gens tout à fait normaux qui habitaient dans les levées de la Loire.» On appelle des «levées» les coteaux calcaires bordant le dernier fleuve sauvage d'Europe. Le plus riche aussi en habitations troglodytiques, le long de son cours paresseux.

Avant d'être un gîte hôtelier avec trois suites luxueuses et onze chambres de charme disposées autour d'une superbe piscine creusée dans la roche, la Demeure de la Vignole était un ancien village troglodytique du XIIe siècle. Accrochée au coteau, elle est encore dominée par la résidence du grand trésorier de René d'Anjou. La demeure de La Reynière, à Saint- Etienne-de-Chigny, était la maison du régisseur du duc de Luynes. Son actuelle propriétaire, Béatrice Lecuirot, donne des cours de cuisine dans la belle salle voûtée creusée dans la roche. A l'endroit même où, il y a trois siècles, marmitons et rôtisseurs s'activaient à la lueur des bougies autour d'un grand feu de cheminée.

Plus modestement, des milliers de logis troglos sont aujourd'hui réinvestis par des jeunes venant de tous les horizons. On compte 45.000 entrées de cavités sur la seule vallée de la Loire, et entre 800 et 1000 kilomètres enfouis sous la roche. «Et pas seulement dans la région, mais un peu partout en France, cette façon de vivre très écologique a séduit les jeunes», précise Stéphanie Rabourdin, propriétaire avec son mari, Gilles, d'une ravissante demeureprieuré dont les cloches tintent encore pour annoncer les amis à la porte du jardin. «Pour la plupart, ce sont des couples avec ou sans enfants qui recherchent un mode de vie en accord avec la nature, et ce sentiment de liberté et de protection qu'on ressent, caché dans un trou de tuffeau.» Autour de la table, les murs découpent leurs formes fantastiques taillées dans la roche. Par la baie vitrée, on aperçoit les toits d'ardoise et les pignons du vieux Chinon qui se détachent sur le ciel. Le profil troglo? Ce n'est pas seulement un art de vivre, comme nous avons pu le constater chez l'architecte Jean-Claude Drouin, à Rochecorbon, où les formes contemporaines, tout en proportions justes et en couleurs vivantes, se marient avec les verrières d'une serre réaménagée à flanc de coteau. C'est aussi tout un réseau d'amis qui se connaissent et se rencontrent pour discuter et faire la fête autour d'une passion commune. Dis-moi ce que tu as fait de ta grotte, et je te dirai qui tu es ! Les troglos ont tous les âges. Jean-Claude Drouin y est venu après une longue carrière aux Etats-Unis, lorsqu'il a décidé de se réinstaller en France. Mais des plus jeunes, comme Gilles et Stéphanie Rabourdin, y sont venus beaucoup plus tôt. A 30 ans, ils ont eu le coup de foudre pour ce type de maison et le courage d'y faire eux-mêmes les travaux nécessaires pour la rendre habitable.

Ces maisons troglodytiques possèdent souvent des jardinets pleins de charme, comme ici chez Daniel Pépin, à Montsoreau. (Franck Prignet/Le Figaro Magazine)
Ces maisons troglodytiques possèdent souvent des jardinets pleins de charme, comme ici chez Daniel Pépin, à Montsoreau. (Franck Prignet/Le Figaro Magazine)

Lorsqu'on commence à questionner les fans des troglos, on en a jusqu'au petit matin, tant ils sont intarissables. Harold Schmitt habite avec sa famille un ensemble d'anciennes caves à vin creusées sous le niveau du sol, et disposées autour d'une courette qu'il a transformée en jardin potager. «Il est important, précise-t-il, d'être propriétaire du toit de sa maison, afin de pouvoir contrôler sa végétation. En effet, il suffit que l'occupant du niveau supérieur plante un arbre aux racines profondes dans son jardin pour que vous risquiez de vous retrouver avec de sérieuses infiltrations dans votre plafond...» L'exposition de la maison troglodytique est aussi très importante:«Pour des raisons de lumière et aussi de chaleur, il est préférable d'être exposé plein sud.»

On échange des idées sur la façon d'isoler la roche, le mode de chauffage ou de ventilation. Pompe à chaleur transformant l'air extérieur en calories, panneaux solaires, chauffage au sol ou au poêle à bois, fuel ou électricité... Toutes les méthodes sont requises pour assainir l'atmosphère de ces logis qui ne sont pas toujours garantis contre l'humidité. Comme le souligne Stéphanie:«On peut agrandir son habitat au gré de sa fantaisie, creuser une pièce supplémentaire dans le tuffeau ou élargir un passage pour investir la cavité voisine, à condition de bien connaître le terrain autour de chez soi.» Bien sûr, il est recommandé de faire appel à un expert géologue pour être sûr que la paroi rocheuse est assez épaisse et que le toit ne risque pas de vous tomber sur la tête. Il faut savoir qu'au-delà de 18 mètres de profondeur, on ne gère plus le problème de l'humidité. Troglo ma non troppo, en somme.."Ideas del hombre y más .......".
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Ski : les pistes de l'automne

Mots clés : Montagne, ski, FRANCE et SUISSE

Par Annie Barbaccia
08/10/2010 | Mise à jour : 16:38
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À Tignes, le glacier de la Grande-Motte (Savoie), premier domaine skiable ouvert en France.
À Tignes, le glacier de la Grande-Motte (Savoie), premier domaine skiable ouvert en France. Crédits photo : O.T. Tignes

À plus de 3000 m d'altitude, quelques glaciers équipés offrent déjà un avant-goût de la glisse hivernale.

Ça sent la neige. Chaque automne, des glaciers équipés ouvrent en avant-première leurs installations aux skieurs. Prémices des plaisirs du prochain hiver, ces premières glisses aident à patienter jusqu'au coup d'envoi de la saison, donné, selon les stations, entre la fin du mois de novembre et les vacances de Noël. Ces virages tout neufs se dégustent comme du champagne. À petites gorgées. Car sur des domaines haut perchés, entre 3000 et 3500 m d'altitude, les skieurs ne profitent que d'un espace limité: 20 à 25 km de pistes seulement. Une escapade suffit donc pour en profiter.

À Tignes, le glacier de la Grande-Motte a rouvert samedi dernier avec 10 cm de poudreuse. Comme tous les ans, la station de Haute-Tarentaise (Savoie) est la première française à damer un petit territoire qu'elle étendra progressivement en fonction des chutes de neige. Le forfait de ski revient à 29 € la journée jusqu'au 22 octobre. Il passera ensuite à 32 € jusqu'au 27 novembre, date officielle de l'ouverture de la station et de l'Espace Killy (pistes de Tignes-Val d'Isère). D'ici là, huit hôtels 2 et 3 étoiles accueilleront les skieurs.
www.tignes.net

En Isère, le glacier des Deux-Alpes sera accessible pour les vacances de la Toussaint. Mais juste pour une parenthèse d'une semaine, du 23 octobre au 1 er novembre (les installations fermeront ensuite jusqu'au lancement de la saison, fin novembre). Au programme : un forfait journée à 26 €, un choix de douze hôtels 2 à 4 étoiles et un premier week-end de fête. Les 23 et 24 octobre, les fabricants présenteront leurs nouvelles collections de matériel. On pourra essayer gratuitement skis et snowboards et participer à de petites compétitions. Tandis qu'une zone d'apprentissage, encadrée par des moniteurs, accueillera les enfants. www.les2alpes.com

Hors frontières, c'est sur les glaciers suisses que se pratique le ski d'automne le plus proche. Certains ne ferment d'ailleurs jamais. C'est le cas à Zermatt et à Saas-Fee, les belles du Haut-Valais. Leurs pistes éternelles bénéficient d'un environnement grandiose de sommets de plus de 4 000 m. Tel le mythique Cervin qui domine le domaine zermattois de Kleine Matterhorn. Les deux stations proposent des forfaits tout compris, hébergement + ski avec un éventail d'hôtels toutes catégories et des séjours de deux à cinq nuits. En octobre et novembre, ces formules incluent en outre les tests du nouveau matériel de glisse. Pour deux nuits en 4-étoiles luxe, par exemple, compter environ 330 €, avec la demi-pension à Saas-Fee et, à Zermatt,les petits déjeuners et les conseils d'un moniteur.
www.saas-fee.ch et www.zermatt.ch

Étape de la Coupe d'Europe et de la Coupe du monde de snowboard, Saas-Fee assure même le spectacle : du 26 octobre au 4 novembre, les rois du freestyle enchaîneront leurs runs bondissants sur le half-pipe et le boardercross, ambiance et décibels XXL garantis.

Enfin, à la limite des Alpes vaudoises et bernoises, Glacier 3000 ouvrira pistes et snowpark le 30 octobre: 39,50 € la journée, accès gratuit jusqu'à 9 ans (www.glacier3000.ch). Avec son panorama à 360° sur les Alpes suisses et françaises, sa gare d'arrivée de téléphérique futuriste signée Botta, son restaurant et ses terrasses en plein ciel, ce spot d'altitude attire les amateurs de cimes toute l'année. Et comme deux stations radicalement différentes s'en partagent les attraits, on peut choisir le style de son camp de base: chic à Gstaad ou charme aux Diablerets. www.gstaad.ch et www.lesdiablerets.ch

samedi 16 octobre 2010

F,P,D Univers.

Le match des grandes épiceries parisiennes

Mots clés : Epiceries parisiennes, Enquête, Fauchon, PARIS

Par Elvira MASSON, Alexandra Michot, Sylvain Verut
13/10/2010 | Mise à jour : 15:27
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Primeurs de la Grande Epicerie de Paris.
Primeurs de la Grande Epicerie de Paris.

Le Figaroscope a parcouru différentes épiceries parisiennes pour n'en retenir que le meilleur.

Les temples du goût

LA GRANDE ÉPICERIE DE PARIS

Lieu. Annexe culinaire du Bon Marché, l'impeccable supermarché bon chic bon goût fédère une clientèle de bourgeois gourmands très VI-VII e .

Fléchage et circulation. Grand espace haut de plafond, d'où partent des panneaux parfaitement clairs. Allées spacieuses, éclairage impeccable, habillage harmonieux : le lieu est en soi un but de balade.

Accueil et conseil. Prévenant et efficace. Particulièrement sympathique à la fromagerie, à la boucherie ainsi qu'à la pesée des fruits et légumes. À la question : « Bonjour, je voudrais acheter un flacon de vinaigre balsamique. Pourquoi les prix varient-ils de 5 à 98 € ? » Réponse d'une vendeuse « hors rayon », quinze minutes avant la fermeture des caisses : « Les prix dépendent de l'âge et de la qualité. » Bravo !

Choix. Pouvoir trouver de la poutargue, des cream crackers Carr's, du riz de la Calasparra, du jambon italien rostello à la découpe, de l'eau minérale suédoise Ramlösa sous le même toit est plus que réjouissant.

Nulle part ailleurs. La boucherie est top niveau, tout comme le charcutier-traiteur (l'un des meilleurs céleris rémoulade, à notre connaissance).

Pas top. Le pain n'est pas fameux, exception faite de l'épatant « pain nordique ». On aimerait aussi un peu plus d'audace dans la sélection : les huiles d'olive, par exemple, sont bonnes mais assez attendues.

Prix sur le vif. 5,61 € le pot de 160 g de tarama au crabe Grade : ce n'est pas le produit le moins cher, mais c'est l'un de nos préférés.

Attente en caisse. Raisonnable. On vient d'installer une file d'attente unique qui dispatche les clients munis de paniers dès qu'une caisse est libre. Le trafic est donc ainsi nettement plus fluide.

Service plus. La carte de fidélité (7 €) : après la 6e livraison, la 7e est offerte.

La Grande épicerie de Paris, 38, rue de Sèvres, VIIe. Tél. : 01 44 39 81 00. Tlj. sf dim. de 8 h 30 à 21 h. www.lagrandeepicerie.fr

Lafayette Gourmet. (Ph: DR)
Lafayette Gourmet. (Ph: DR)


LAFAYETTE GOURMET

Lieu. Au premier étage du magasin Homme des Galeries ­Lafayette, le supermarché doublé d'un comptoir dégustation qui fait courir les foodies de la rive droite.

Fléchage et circulation. Pas simple. La configuration des lieux, étroits et bas de plafond, en forme de L, et le manque de panneaux rendent la navigation un peu difficile.

Accueil et conseil. Plus que pro : adorable et prévenant. Surtout chez le charcutier-traiteur alsacien, à la fromagerie, aux fruits et légumes. À la question réitérée sur le vinaigre balsamique (voir ci-contre), réponse (en prenant le temps de nous montrer les différents produits) : « Il existe plusieurs qualités, certains vinaigres sont industriels, d'autres artisanaux. Tout dépend aussi du vieillissement. » Bingo !

Choix. Très bien pour les fruits et légumes, particulièrement soignés dans leur présentation, la charcuterie, les fromages, les produits bio (beau choix de céréales et de graines).

Nulle part ailleurs. On peut déjeuner sur le pouce chez le poissonnier-écailler, au rayon espagnol d'un sandwich-bocadillo au jambo iberico (12 €), chez le traiteur italien (moins bien)…

Pas top. Les qualités de l'endroit sont aussi ses défauts : les divers stands - façon food court de mall - sont nombreux mais placent les marques en situation de quasi-monopole.

Prix sur le vif. 5,25 € le pot de 370 g de confiture de mirabelles La Trinquelinette, la meilleure au monde.

Attente en caisse. Raisonnable.

Service plus. Livraison rapide : au plus tard dans les 3 heures qui suivent le paiement.

Lafayette Gourmet, 40, bd Haussmann, IXe. Tél. : 01 42 82 34 56. Tlj. sf dim. de 8 h 30 à 21 h 30. www.galerieslafayette.com

La crème des épiceries fines

HÉDIARD

Lieu. Véritable institution de la place de la Madeleine, l'épicerie fine aux faux airs de club anglais évoque d'emblée l'époque des expéditions lointaines et cultive une certaine aristocratie du bon goût.

Fléchage et circulation.Limpide, tant l'œil identifie d'emblée les poivres en bonbonnières transparentes, les sacs de café en grains, la cave…

Accueil et conseil. L'attention et le temps passé avec chaque client ont leur revers : personne ne semble s'apercevoir de votre présence. Par discrétion sans doute, on ne vous gratifie pas d'un : « Puis-je vous renseigner ? » Le personnel est pourtant très calé sur la provenance et l'histoire des produits.

Choix. Très large sur les fondamentaux de la maison : les fruits et légumes exotiques ou hors saison, les poivres rares, les cafés (dont le bourbon jaune du Brésil), les thés, les confitures ou même les tisanes (21 références en bocaux).

Nulle part ailleurs. Un panel remarquable de fruits glacés au sucre - y compris des ananas entiers ! -, à 88 € le kilo et de pâtes de fruits (78 € le kilo). Plus fort encore, des fleurs d'orchidées cristallisées !

Pas top. Tout est si bien rangé, si lisse que l'on se surprend à chuchoter, voire hésiter à regarder les confitures d'un peu plus près. Pas d'espace dégustation, un rayon frais réduit à la portion congrue.

Prix sur le vif. Étonnant à petit prix : des chips de truffes d'été (15 €). Plus classique, un très chic pot de moutarde aux 3 poivres (100 g, 5 €). Pour un cadeau d'exception, un rarissime vinaigre balsamique traditionnel de Modène, de 140 ans d'âge (1 590 €).

Attente en caisse. Passage très rapide en matinée (c'est calme). En revanche, le samedi en fin d'après-midi, on a le temps d'admirer le décor.

Service plus. Livraison à domicile sur Paris pour 25 € (35 € pour une livraison le jour même).

Hédiard, 21, place de la Madeleine, VIIIe. Tél. : 01 43 12 88 88. Tlj. sauf dim. de 9 h à 20 h 30.

Fauchon de la Madeleine. (Ph : DR)
Fauchon de la Madeleine. (Ph : DR)


FAUCHON

Lieu. Vis-à-vis direct de la boutique Hédiard, Fauchon ­offre une vision plus délurée, plus sensuelle et plus impulsive de l'épicerie fine. Une version sensuelle du luxe alimentaire, osée mais payante auprès des ­foodistas .

Fléchage et circulation. Efficace et très visuel. Côté frais, l'espace boulangerie et pâtisserie se détache parfaitement sur la droite. À gauche, l'espace traiteur met bien en avant le « prêt-à-emporter ».

Accueil et conseil. Souriant côté traiteur, absolument pas concerné côté épicerie. Pourtant, sur demande, les conseils produits (notamment sur les différents poivres) sont avisés.

Choix. Très belle variété d'herbes aromatiques et épices en petits pots de verre. Vaste proposition de produits d'apéro chic : foie gras et confits, terrines, rillettes. Nouveau comptoir de bonbons de chocolats classés selon les goûts : amande, corsé, croustillant, crémeux…

Nulle part ailleurs. L'éventail d'éclairs et de Bébéclairs. La pièce montée de fromages sur commande, un « bar à caviar », où grignoter (et tester par la même occasion) des produits de la mer d'exception pour un snack très classe.

Pas top. Le corner peu attractif des thés et cafés (en vrac dans des tiroirs de plexi transparents…), l'ambiance assez impersonnelle des rayons épicerie. En réinventant l'espace, version fuschia, glamour et design, Fauchon a perdu en atmosphère et en élégance.

Prix sur le vif. Bluffant, un sel parfumé aux truffes blanches (15 €), mignon le minipot de miel de sapin (28 g) à 1,85 €. Déraisonnable : le safran d'Iran en filament à 16 € le gramme.

Attente en caisse. Un peu embouteillé dans l'espace traiteur (qui gère aussi bien l'achat des croissants que du jambon ibérique), plus fluide côté épicerie, grâce à un nombre accru de caissières.

Services plus. Voiturier gratuit, livraison à domicile Paris et petite couronne (30 €).

Fauchon, 24-26 et 30, place de la Madeleine, VIIIe. Tél. : 01 70 39 38 39. Tlj. sauf dim. de 9 h à 20 h 30.

Les ténors du vin

Lavinia : grande surface de vin.
Lavinia : grande surface de vin. Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

LAVINIA

Lieu. La grande (et très chic) surface bachique fête aujourd'hui ses 10 ans et, à l'image d'un grand millésime, se déguste encore mieux aujourd'hui. Plus humaine, plus ­cosmopolite, elle reste « la » référence.

Fléchage et circulation.Une cave sur trois niveaux avec les spiritueux au 1er étage, un grand espace réservé aux vins bio au rez-de-chaussée et le meilleur des vignobles du monde entier au sous-sol. Une impressionnante cave(rne) d'Ali Baba !

Accueil et conseil. De nombreux sommeliers, plus connaisseurs et exigeants les uns que les autres. Avec un poulet rôti aux citrons confits, parfait piège à cavistes, ils recommandent le somptueux assemblage alsacien Rotenberg 1er cru 2004 de JM Deiss (38 €) ou un chenin des coteaux du loir Domaine de Bellivière Cuvée l'Effraie 2008 (17,50 €). Bien vu !

Choix. De moins de 10 € (7,50 € le costières de Nîmes blanc 2009 du Château Mourgues du Grès) à plusieurs milliers d'euros (le magnum d'hermitage La Chapelle de chez Jaboulet Aîné 1961 à 20 000 €).

Nulle part ailleurs. Le choix formidablement large et pointu, la sélection de vins étrangers et biologiques, la trentaine de vins en dégustation.

Pas top. Le niveau de prix globalement assez élevé.

Attente en caisse. Passage très rapide… Et des bouteilles soigneusement emballées !

Services plus. Carte Club (15 € par an) offrant, entre autres, 5 % de réduction et l'accès à des soirées dégustation. Livraison gratuite à partir de 12 bouteilles sur Paris intra-muros, 1 heure de parking offerte pour tout achat.

Lavinia, 3, bd Madeleine, Ier. Tél. : 01 42 97 20 20. Tlj sf dim. de 10 h à 20 h (9 h à 20 h le sam.).


LA CAVE DU LAFAYETTE GOURMET

Lieu. Belle assoupie, la Cave du Lafayette Gourmet (1er étage du magasin hommes des Galeries Lafayette) espère se relancer aujourd'hui avec l'ouverture d'une phénoménale Bordeauxthèque, première du genre. Et a raison d'y croire !

Fléchage et circulation. Des espaces clairement délimités pour chacune des grandes régions viticoles françaises… et la formidable et toute récente Bordeauxthèque en ligne de mire, très bel espace ouvert en partenariat avec la maison Duclot, un grand négociant de la place bordelaise.

Accueil et conseil. Aimable et malin côté cave, beaucoup plus bordelais, élitiste et ambitieux dans la Bordeauxthèque. Soumis au même test autour du difficile accord avec le poulet aux citrons, le sommelier vendange une recommandation très proche et intelligente (le Montlouis de chez Jacky Blot 2009 à 18 €).

Choix. D'une poignée d'euros (13,50 € le magnum de bordeaux rosé Croix de Carbonnieux 2009) à 25 000 € la bouteille de Château Mouton Rothschild 1945… voire beaucoup plus si vous préférez les magnums !

Nulle part ailleurs. La Bordeauxthèque et son extraordinaire sélection de bordeaux, petits et grands, le bar à vins et ses crus proposés à la dégustation dans l'enceinte même du magasin, les horaires.

Pas top. Une sélection plus convenue (beaucoup de négoce) hors bordeaux.

Attente en caisse. Régulation efficace et précise… Au suivant !

Service plus. Livraison gratuite dans Paris dès 50 € d'achat.

La Cave du Lafayette Gourmet, 48, boulevard Haussmann, IXe. Tél. : 01 42 82 34 56. Tlj sf dim. de 8 h 30 à 21 h 30.




"Ideas del hombre y más .......".
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Lasserre

Mots clés : Lasserre, Premier service, PARIS

Par EMMANUEL RUBIN
13/10/2010 | Mise à jour : 11:00
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Lasserre (Photo : DR)
Lasserre (Photo : DR)

C'est un peu comme si un danseur étoile passait de l'Opéra de Paris au Bolchoï. L'instant d'un entrechat, Christophe Moret vient de lâcher les superbes du Plaza d'Alain Ducasse pour rejoindre celles du fameux Lasserre sans rien perdre en virtuosité. Autant dire qu'on est ici par-delà le simple restaurant, à table comme au spectacle, quelque part entre hypnose et aveuglement. Les uns crieront au spectaculaire, les autres au pathétique ! La raison, elle, plaidera une adresse qui, comme parfois les monuments, ne s'appartient plus vraiment. Tout à la fois précédée de sa réputation et ­dépassée par sa légende. Le chef et nous avec !

Avec qui ? Liliane Bettencourt.

Entrée, plat, dessert ? Langoustines en savoureux bouillon ginger-lime : caressante. Pigeonneau truffé sous la peau, navets au thé lapsang-souchong : anthologique. Figues rôties, crème gourmande à l'huile d'olive, sorbet citron vert : délicates.

Service ? À classer aux Monuments historiques !

L'addition ? Stratosphérique à la carte (100 à 180 € sans les vins) , mais un menu plutôt cordial à 75 € (déj.).

Quelle table ? Une discrète, dans un angle, près des hautes fenêtres.

Lasserre, 17, av. Franklin-Roosevelt (VIIIe). Tél. : 01 43 59 02 13. Le soir seulement. Au déj., les jeudis et vendredis. Fermé le dimanche. Métro : Champs-Élysées-Clemenceau. Voiturier.

» Découvrez les autres nouveautés de la semaine testées par Emmanuel Rubin : Desvouges (Ve), Jambon, Jambon by l'Alycastre (VIe), Amber (VIIIe), Chez Elles (IXe).

Par EMMANUEL RUBIN
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samedi 9 octobre 2010

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jeudi 7 octobre 2010

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Le cadeau d'anniversaire des Marilyn russes à Poutine

Mots clés : Anniversaire, journalisme, calendrier, Anniversaire, Anniversaire, RUSSIE, RUSSIE, RUSSIE, Vladimir Poutine, Vladimir Poutine, Vladimir Poutine

Par Madeleine Leroyer
07/10/2010 | Mise à jour : 12:07
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La photo du mois de décembre 2011.
La photo du mois de décembre 2011.

En Russie, douze jeunes femmes ont décidé d'offrir au premier ministre, pour son anniversaire, un calendrier où elles posent en tenues légères. Un détail: elles sont étudiantes en journalisme.

«Happy Birthday Mr Poutine!» Presque aussi renversantes que Marilyn, douze jeunes femmes à la plastique de rêve offrent au premier ministre russe un anniversaire tout en guêpières et dentelles affriolantes. En guise de cadeau, point de chanson mais un calendrier de charme accompagné de mots doux: «Vous avez éteint les feux de forêt, mais je suis encore brûlante», susurre Lena, la blonde aguicheuse du mois de mars. Ksioucha, lèvres rouge sang et gaine noire, donne son numéro de portable: «Je tiens à vous féliciter personnellement, appelez-moi.»

L'initiative passerait inaperçue si ces superbes créatures n'étaient pas toutes… étudiantes à la faculté de journalisme de l'université de Moscou! «Nous avons constaté que la fac était hostile à notre président, euh pardon, à notre premier ministre, et nous avons décidé de lui prouver que nous l'aimions», explique Natasha Vassilieva, l'étudiante de 3e année qui pose en soutien-gorge gris perle pour la page de juin. «De nombreux journalistes ne taisent pas tout le mal qu'ils pensent de Poutine. Je ne vois pas ce qui m'empêche d'exprimer mon opinion», poursuit Natasha. La majorité des étudiants s'étranglent à la vue du calendrier. «Ces photos auraient pu être drôles, elles sont stupides et blessantes, relève Margarita Zhuravleva, en 4e année, car le 7 octobre n'est pas seulement l'anniversaire de Poutine, c'est aussi le jour de l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa.»


lundi 4 octobre 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

La I Guerra Mundial acaba hoy

Alemania aprovecha el 20º aniversario de su reunificación para realizar el último pago de las indemnizaciones de la Gran Guerra estipuladas en el Tratado de Versalles

JORGE MARIRRODRIGA 03/10/2010


Dice el refrán que las deudas del juego son deudas de honor. Las de la guerra, también. Y si no, que se lo digan a la canciller alemana, Angela Merkel, que hoy abonará el último pago correspondiente a las indemnizaciones de guerra que los países vencedores impusieron a Alemania tras su rendición en la Primera Guerra Mundial. Todo quedó plasmado en el Tratado de Versalles, firmado el 28 de junio de 1919, que de esta manera se podrá dar formalmente por expirado.


Algunas deudas quedaron en suspenso hasta que Alemania volviera a ser un Estado unificado

El pago pone fin, 92 años después, a un tratado considerado por muchos historiadores como una chapuza

Recién terminada la Gran Guerra (1914-1918) -el episodio que el historiador estadounidense George F. Kennan define como "la madre de todos los desastres de siglo XX"- y tras un armisticio firmado en un vagón de tren en Compiègne, la Alemania derrotada suscribió un tratado de paz que entre otras condiciones leoninas imponía a Berlín el pago de fortísimas indemnizaciones de guerra, en concreto 226.000 millones de marcos del Reich, suma que fue reducida poco después a 132.000 millones. Desde entonces, a Alemania le ha pasado prácticamente de todo: se hundió en la depresión, vivió el delirio del nazismo, desencadenó una guerra mundial, fue nuevamente derrotada -y esta vez troceada-, fue escenario mudo de cómo se medían las dos mayores superpotencias de la Tierra, construyó el mayor símbolo de división del siglo XX y luego lo derribó, se reunificó y pasó a ser la locomotora de Europa. En medio de estos avatares, el Tratado de Versalles y algunas de sus cláusulas siempre estuvieron allí.

Y precisamente coincidiendo con el 20º aniversario de la reunificación alemana, la Oficina Federal de Servicios Centrales y Asuntos de Propiedad Irresueltos (BADV en sus siglas en alemán) abonará 70 millones de euros correspondientes a unos bonos emitidos para pagar la deuda. Al cambio actual, Alemania habrá pagado en total unos 337.000 millones de euros.

"¿Pero todavía estamos pagando por la Primera Guerra Mundial?", se sorprende Thomas Hanke, editorialista del diario económico alemán Handelsblatt. Una sorpresa similar a la de la mayoría de la opinión pública alemana. Unos, los más, creían que el Tratado de Versalles era cosa ya de los libros de historia, y otros, los menos, estaban convencidos de que aquello había quedado solventado en la Conferencia de Londres de 1953, cuando a la vista de la monumental deuda contraída por Alemania en la que los intereses superaban largamente al capital, a lo que había que sumar las indemnizaciones de la Segunda Guerra Mundial (1939-1945), se decidió reestructurar los pagos que debía realizar la entonces República Federal de Alemania, considerada heredera legal del Reich hitleriano.

Los pagos quedaban perfectamente estructurados y definidos, pero, como suele suceder, los acuerdos de la Conferencia de Londres tenían letra pequeña. Y esta decía que algunas deudas de la Primera Guerra Mundial (unos 3.076 millones de euros de hoy correspondientes a intereses) quedaban en suspenso hasta que Alemania volviera a estar reunificada, algo que en un país destruido física y moralmente, ocupado, dividido y con la guerra fría en sus inicios, parecía más una versión moderna del ad calendas graecas que una previsión realista de cumplimiento total del tratado.

Pero en noviembre de 1989, la historia de Europa dio un giro inesperado cuando miles de berlineses se subieron al Muro y comenzaron a derribarlo. Así, mientras un año después los fuegos artificiales iluminaban la puerta de Brandeburgo a los sones de la Novena sinfonía de Beethoven, celebrando el renacimiento de la Alemania unida, de una manera más discreta, la Administración alemana comenzaba a pagar de nuevo esta parte de la deuda. Pocos suponían entonces en el centro de Berlín que el Tratado de Versalles seguía en vigor. El pasado miércoles, el Ministerio de Finanzas alemán explicaba la operación y añadía que "ya desde los años ochenta se ha pagado además la deuda externa alemana anterior a la guerra mundial". El mensaje es claro. Alemania no se olvida de sus deudas.

"En general, la población alemana está de acuerdo en reparar el daño que ha hecho, si bien hay una notable diferencia entre la Primera Guerra Mundial y la Segunda", explica Hanke. "Lo que no se acepta tan bien es que se trate de forzar la postura alemana en determinados temas internacionales con el argumento de que 'vosotros iniciasteis la guerra".

Con el pago terminan 92 años de un tratado que algunos de los más reputados historiadores alemanes consideran una chapuza en sus términos económicos. "Que la suma total de las indemnizaciones no fuera fijada por el tratado de paz tuvo consecuencias fatales: la constante incertidumbre sobre el volumen de la indemnización impidió que los potenciales donantes valorasen la solvencia de Alemania, con lo que cerraba la posibilidad de que Alemania pudiera pedir préstamos al extranjero a largo plazo", subraya Heinrich August Winkler en su libro Der lange Weg nach Westen (El largo camino al oeste). Alemania no podía pagar, y al faltar a sus obligaciones en 1923, vio cómo Bélgica y Holanda invadían con 70.000 soldados su cuenca minera. El paro pasó del 2% al 23%; la inflación se desbocó; y el país se precipitó a un abismo social al final del cual esperaba Adolf Hitler. Pero esto, al igual que ocurre desde hoy con el Tratado de Versalles, ya es historia.

vendredi 1 octobre 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

Le plus grand défilé du monde devant les Galeries Lafayette

Mots clés : Mode, Défilé, PARIS, GALERIES LAFAyette

Par Marine Rabreau
01/10/2010 | Mise à jour : 00:15
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VIDEO - «La Mode, c'est vous». En plein Paris, un défilé en plein air a permis aux curieux de profiter d'une énorme parade de quelque 700 modèles non professionnels. Un spectable riche, en couleurs et en formes.

Sept cents personnes «comme tout le monde». Des jeunes, des moins jeunes, des gens de tous horizons, de toutes origines... ils ont défilé en plein coeur de la capitale, aux pieds des Galeries Lafayette.

La fashion parade des Galeries est devenue ce soir «le plus grand défilé du monde», membres du jury du Guiness des records à l'appui. Pour cet évènement, les «castés» - celles et ceux qui ont été choisis pour monter sur la scène -, ont été recrutés sur la base de 10.000 candidats qui avaient envoyé leur «candidature» par Internet.

Les coiffures ont été réalisées par les équilpes de L'Oréal et le maquillage, par celles Yves Saint Laurent.

Clément Boucher, administrateur en charge du pôle solidarité internationale de l'association Macaq, avec les assocaitions La Métisse et Action &Développement, ont été contactés il y a quelques semaines pour particper à cet évènement qui se voulait «populaire». Ils ont eux-mêmes organisé leur casting et ont veillé à mélanger les couleurs de peaux, les styles vestimentaires et les personnalités. Ils ont sélectionné des vêtements qu'ils récupèrent au quotidien auprès des Parisiens, normalement destinés à être revendus lors des friperies solidaires organisées régulièrement au profit de leurs projets humanitaires.

Du chic au grunge, en passant par le léopard, les (très) mini-jupes, les robes de soirée, les tenues bohèmes... il y en a eu pour tous les goûts.

Les tops d'un jour ont «a-do-ré» l'expérience. Le public aussi.

Par Marine Rabreau
Journaliste, Le Figaro