lundi 6 juin 2011

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Le développement d'un anticancéreux d'Ipsen arrêté

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Armelle Bohineust
06/06/2011 | Mise à jour : 18:08
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Un coup dur annoncé ce lundi par le laboratoire français, qui cesse les essais cliniques sur un traitement du cancer de l'endomètre.

La tâche s'annonce délicate. Marc de Garidel, le nouveau PDG d'Ipsen, doit dévoiler jeudi les grandes lignes de sa stratégie. Celle-ci devra tenir compte de la mauvaise nouvelle annoncée ce lundi par le quatrième laboratoire français. Il arrête le développement de son anticancéreux Irosustat en monothérapie. Une étude montre, en effet, que ce traitement n'atteint pas son objectif: arrêter la progression du cancer de l'endomètre. Ipsen a tenté d'atténuer la mauvaise nouvelle en indiquant que ce traitement avait encore des chances d'être efficace en multithérapie. Encore faudrait-il pour cela qu'il trouve un partenaire prêt à s'engager avec lui dans une nouvelle étude.

Le laboratoire avait déjà annoncé en février l'arrêt du Taspoglutide. Ce traitement contre le diabète était en phase 3 d'essais cliniques (le stade ultime avant la demande de mise sur le marché) mais le géant suisse Roche, allié d'Ipsen dans le développement, a préféré jeter l'éponge. Là aussi, Ipsen s'était dit prêt à relancer la recherche sur ce produit lorsqu'il aurait, fin 2011, analysé les données fournies par Roche. Mais aucun observateur du secteur médical ne croit plus à son avenir.

Il reste aujourd'hui à Ipsen un pipeline de produits en développement relativement fourni, avec neuf molécules en phase 3. Toutefois, l'arrêt de l'Irosustat met à mal sa filière oncologie. Ipsen n'y compte plus que deux produits pour le cancer de la prostate, le Décapeptyl, commercialisé depuis longtemps, et une molécule développée par Active Biotech, une société alliée à Ipsen depuis moins de deux mois.

En médecine de spécialités, domaine que Marc de Garidel devrait largement privilégier, au détriment de la médecine générale (Smecta...), Ipsen peut donc compter surtout sur la neurologie et l'endocrinologie. Il peut aussi nourrir des espoirs en hématologie. A condition d'être patient. Dans cette aire thérapeutique, les traitements d'Ipsen en sont encore au stade des essais cliniques.

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