mardi 22 juin 2010

F,P,D Univers.

Des clichés Polaroid aux enchères

Mots clés : Polaroid, Chuck Close, Sotheby's, New York

Par Bruno Jacquot
21/06/2010 | Mise à jour : 12:04
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Après la faillite de l'entreprise, sa collection est dispersée à New York.

Auto-portrait en 9 parties, de Chuck Close.
Auto-portrait en 9 parties, de Chuck Close. Crédits photo : AFP

Des petites photos en couleurs de Ted Kennedy ou Farrah Fawcett prises par Andy Warhol à l'immense Auto-portrait en 9 parties, de Chuck Close. Aujourd'hui et demain, à New York, Sotheby's met aux enchères l'étonnante collection de la société Polaroid, soit plus de mille clichés. La vente pourrait rapporter plus d'une dizaine de millions de dollars. Ils serviront à payer les créanciers de l'entreprise américaine qui a fait faillite en 2009, victime du succès de la photo numérique.

Cette collection, qui comprend des tirages Polaroid et argentiques, a été lancée à l'initiative d'Edwin Land, fondateur de la société et inventeur de la photo instantanée en 1948. Il a confié à son directeur technique, le grand photographe américain, Ansel Adams, la mission d'acheter des tirages de photographes comme Harry Callahan ou Dorothea Lange dont la Mère migrante photographiée en 1936 en Californie est estimée entre 60 000 et 80 000 dollars. Un des clous de la vente pourrait être l'Auto-portrait en 9 parties, de Chuck Close. Il est composé de neuf clichés de différentes parties de son visage. L'artiste avait utilisé un appareil Polaroid immense construit à un seul exemplaire et qui prend des clichés de 50 cm×60 cm.

Ensuite, dans les années 1950 et 1960, Ansel Adams a offert des appareils photo à des artistes et photographes (Robert Mapplethorpe, Robert Frank, Andy Warhol ou Robert Rauschenberg) en échange de tirages, comme le rappelle Denise Bethel, directrice du département de la photo de Sotheby's. Ce programme de «Soutien aux artistes» a permis d'enrichir la collection de tirages avec les produits maison.

Malgré la disparition de l'entreprise et de ses derniers souvenirs, son nom est toujours exploité. En 2009, lorsque les actifs ont été vendus aux enchères, la marque et les brevets ont été rachetés par des fonds d'investissement. Une nouvelle société Polaroid a vu le jour et a même recruté une nouvelle directrice artistique, la chanteuse Lady Gaga. Suivra-t-elle l'exemple d'Ansel Adams?
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Le programme de la Fête de la musique 2010 à Paris/IDF

Mots clés : Fête de la musique, Programme

Armelle de Rocquigny (Figaroscope.fr)
16/06/2010 | Mise à jour : 16:05
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L'ffiche de la 29ème Fête de la musique(Crédits : Sylvia Tournerie)
L'ffiche de la 29ème Fête de la musique(Crédits : Sylvia Tournerie)

Tous les 21 juin, c'est la même chose, vous décidez au dernier moment du déroulement de votre soirée. Et si cette année, vous regardiez le programme pour être sûr de vous trouver au bon endroit ?

29 ans que l'été se fête en musique ! Et 29 ans qu'on flâne dans les rues, se laissant aller au rythme des refrains entonnés par les groupes ici et là ! Au coin de la rue, sur la terrasse d'un café ou sur une place, amateurs et professionnels se partagent les recoins de la ville. Mais si cette année, on se mettait d'accord ? Si on planifiait, pour une fois, notre escapade nocturne pour n'en sélectionner que le meilleur ? Plutôt classique au théâtre du Châtelet (Ier) ? Jazz devant chez Jean (IXe) ? Ou reggae à la Villette (XIXe) ? Voici le programme, arrondissement par arrondissement, pour une nuit sans fausse note ! Et cette année, la musique fête aussi la femme ! Rockeuses, muses inspiratrices ou chanteuses de variétés, elles ont toutes marqué leur univers musical par leur talent et leur influence… Cela valait bien un hommage. Et pour vous, femmes, hommes ou enfants, en avant la musique !

» La sélection du Scope pour la 29ème fête de la musique à Paris/IDF

» Annoncez gratuitement votre concert à Paris/IDF

Le programme des concerts à Paris

» Ier arrondissement (75001)

» IIe arrondissement (75002)

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» IVe arrondissement (75004)

» Ve arrondissement (75005)

» VIe arrondissement (75006)

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» Xe arrondissement (75010)

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» XVIIIe arrondissement (75018)

» XIXe arrondissement (75019)

» XXe arrondissement (75020)

Le programme des concerts en région parisienne

» Seine-et-Marne (77)

» Yvelines (78)

» Essonne (91)

» Hauts-de-Seine (92)

» Seine-Saint-Denis (93)

» Val-de-Marne (94)

» Val-d'Oise (95)


Fête de la musique , lundi 21 juin. Gratuit. Programme complet sur www.fetedelamusique.culture.fr

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Monet, dinosaure de l'abstraction

Mots clés : Monet, Musée Marmottan, Kandinsky, Rothko

Par Eric Bietry-Rivierre
17/06/2010 | Mise à jour : 12:24
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La Cabane à Trouville de Claude Monet à Trouville, 1881 (© Musée Thyssen-Bormenisza, Madrid /Photo José Loren)
La Cabane à Trouville de Claude Monet à Trouville, 1881 (© Musée Thyssen-Bormenisza, Madrid /Photo José Loren)

Le Musée Marmottan reconsidère l'œuvre du patriarche de Giverny avec l'œil de Pollock, Rothko, Sam Francis ou encore Gerhard Richter.

Encore ! Et dommage… Le thème est passionnant, le ton est juste, subtil, les œuvres de très haute qualité. Mais l'exposition qui s'ouvre aujourd'hui au Musée Marmottan aurait mérité un endroit plus à sa mesure. Accrocher Monet, principalement celui de la dernière période, celle des Nymphéas et de la liberté la plus totale, avec les peintres abstraits de l'après-guerre et quelques grands contemporains cultivant à leur suite l'amour du geste et de la couleur purs équivaut, en effet, à évoquer une bonne part de l'épopée de la modernité au XX e siècle.

Encore plus de tableaux, encore plus de rapprochements, de confrontations, voudrait-on. Même si ceux qui ont été retenus sont admirables. Le partenariat de Marmottan, institution qui possède la plus importante collection au monde d'œuvres de Monet, avec le Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, qui dispose d'une collection exceptionnelle, notamment en matière d'expressionnistes abstraits américains et d'informalistes européens, ne pouvait être que fructueux.

Il éclatait dans toute sa splendeur, cet hiver dernier, dans la capitale espagnole lors d'une première exposition… trois fois plus vaste. Là-bas, au Musée Thyssen, les salles vert fluo, bleu profond ou jaune soleil permettaient chaque fois de splendides et surprenants coups d'œil. Elles n'avaient rien à voir avec les cimaises en sous-sol d'un blanc plus que douteux du vénérable hôtel du XVIe arrondissement. Reste donc à Marmottan les œuvres elles-mêmes (44). Et les face-à-face.

Kandinsky vécut comme une épiphanie la découverte, à Moscou en 1895, d'une toile de la série des Meules. C'était celle conservée à Zurich, plus brumeuse et plus plate que celle présentée ici à côté d'Image avec trois taches (1914).

Suivent Rothko, qui semble ne retenir d'Impression, soleil levant que le rouge oranger du soleil havrais, et Adolph Gottlieb dont Roman Three est un disque vert sur halo jaune. Non loin, Clyfford Still a laissé en réserve du blanc sur sa toile de 1965. Un peu comme dans l'évanescent Bras de Seine peint en 1897. Ces deux mondes ne sont que couleurs en suspension…

Les « Nymphéas » en apesanteur

Après ces variations sur la notion d'atmosphère, une seconde section a pour thème le geste. Pollock en sacralise la spontanéité par ses «drippings», zébrures désormais célèbres réalisées sur une toile placée à l'horizontale. Avant lui, isolé et oublié dans son laboratoire, le patriarche de Giverny avait déjà mis fin à la touche. Sa cataracte aidant, il ne jetait plus sur la toile que des virgules ou ses serpentins rapides, rouges, verts ou mauves, dont la profusion donne cette indicible «impression» du feuillage, de l'air, de l'eau et de ses reflets.

Le plus radical de ces travaux est sans doute le flamboyant Pont japonais de 1918. Même là, Monet ne s'attache pas complètement à la texture et à la consistance. Il n'a pas sauté le gué qui le sépare de l'abstraction. Toutefois, la frontière est mince. Le merveilleux est qu'il ne la conçoit même pas alors qu'il s'en trouve si proche. Comme un Christophe Colomb auquel un filet de brume cacherait encore le Nouveau Monde.

Indices? Sa peinture se prolonge au-delà de ses bords, en une sorte d'»all-over» avant la lettre. Et ses gouttes de pluie ne sont que coulures. Avec intelligence, Marmottan prend soin de ne pas le célébrer en prophète:avec Monet, nous n'en sommes encore qu'à la préhistoire. Ce seront les André Masson, les Jean Bazaine, les Maria Elena Vieira da Silva ou les Zao Wou-ki qui, a posteriori, verront dans le fog londonien, les fumées des trains du pont de Charing Cross, et plus encore dans les nymphéas en apesanteur, les prémices de leur art sans formes.

«Ces peintres partagent également avec Monet un certain rapport à la nature», remarque aussi Paloma Alarco, chef du département de peintures modernes du Thyssen et commissaire de l'exposition. Au point que Joan Mitchell, Jean-Paul Riopelle ou Sam Francis effectueront le pèlerinage à Giverny. Dans le jardin-sanctuaire d'un vieil homme à barbe blanche qui ne voyait presque plus mais qui contemplait tout.

«Monet et l'abstraction», Musée Marmottan, jusqu'au 26 septembre, 2, rue Louis-Boilly 75016 Paris. Catalogue Hazan, 175 p., 29 €. Tél.:01 44 96 50 33. www.marmottan.com"Ideas del hombre y más .......".

lundi 21 juin 2010


F,P,D Univers. Hey !! Felicidades papá.



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dimanche 20 juin 2010

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Une start-up américaine veut révolutionner l'énergie

Mots clés : pile à combustible, bloom box, San Jose, John Donaho, K.r. Sridhar, bloom energy, Google, eBay

Par Benjamin Ferran
12/03/2010 | Mise à jour : 16:59
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Bloom energy promet d'alimenter les entreprises et les foyers en électricité à moindre coût, grâce à une mystérieuse boîte. eBay, un de ses premiers clients, est enthousiaste.

Depuis plusieurs mois, Google, Fedex et Wal-Mart et une vingtaine d'entreprises américaines testent une nouvelle source d'énergie fiable et peu polluante, qui leur aurait fait économiser des centaines de milliers de dollars sur leurs factures électriques. Mercredi, une start-up américaine de la Silicon Valley, Bloom Energy, doit lancer publiquement cette invention depuis les locaux d'eBay, un autre de ses clients, en présence de l'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell, membre de son conseil d'administration, et d'une figure de «premier plan» de la Californie, qui pourrait être le gouverneur Arnold Schwarzenegger.

Un de ces cubes permettrait de fournir de l'énergie à un foyer européen.
Un de ces cubes permettrait de fournir de l'énergie à un foyer européen.

À quelques heures de cette présentation, Bloom energy suscite déjà sur Internet un vif intérêt teinté de soupçon, tant ses développements ont été menés jusqu'alors dans le plus grand secret. Dans un reportage de l'émission 60 Minutes, diffusé dimanche sur CBS, le fondateur de l'entreprise, K.R. Sridhar, raconte avoir d'abord mis au point pour la Nasa un système pour produire de l'oxygène sur Mars, avant de se servir de ses avancées pour travailler sur la production d'électricité. Il a alors conçu un système capable d'alimenter toute l'année un foyer ou une entreprise sans être relié au circuit électrique, grâce à une mystérieuse boîte - une «Bloom Box» - que l'on installerait dans son jardin.

À première vue, le procédé n'a cependant rien de révolutionnaire. La «Bloom box» a toutes les caractéristiques d'une pile à combustible, une méthode de production de l'électricité sur laquelle des recherches sont menées depuis le XIXème siècle. L'électricité est générée grâce à une réaction chimique entre un hydrocarbure (gaz ou biogaz) et de l'oxygène. Hydrocarbure et oxygène arrivent de chaque côté de fines plaques de céramiques, recouvertes d'une encre «secrète», séparées par un alliage métallique peu coûteux et empilées dans de petits cubes. Une soixantaine de ces cubes permettraient d'alimenter un magasin Starbucks en électricité.

Des doutes sur le rendement et le prix

Dans le reportage de 60 Minutes, le président d'eBay John Donahoe, visiblement conquis, explique que les «Bloom box» installées il y a neuf mois assurent déjà l'alimentation électrique de la moitié du campus à San Jose, et sont bien plus efficaces que les panneaux solaires installés sur le toit de ses immeubles. Ce témoignage enthousiaste n'a cependant pas suffi à dissiper la méfiance de certains experts, qui doutent du rendement énergétique de ce type d'alimentation. Pour ne rien arranger, ces boîtes vendues entre 700.000 et 800.000 dollars pièce sont très chères, même si des subventions de l'État de Californie pour les énergies vertes, couplées à des réductions d'impôts fédérales, permettent d'en abaisser le prix. Leur durée de vie reste aussi inconnue.

D'ici cinq à dix ans, Bloom energy souhaiterait pourtant adapter sa pile à combustible aux foyers, à un prix inférieur à 3.000 dollars. Et s'adresser aussi aux pays en voie de développement, dont le réseau électrique est encore peu dense. Pour atteindre cet objectif, les fonds d'investissement lui auraient apporté depuis 2001 quelque 400 millions de dollars. Mais la concurrence s'active. La plupart des grands groupes énergétiques, dont EDF en France, travaillent déjà sur les piles à combustible, qui pourraient aussi trouver des débouchés dans l'automobile. En 2009, le nombre de brevets accordés aux États-Unis était en moyenne trois fois plus élevé dans ce domaine que dans l'énergie solaire ou éolienne.

Regardez le reportage diffusé dans l'émission 60 Minutes de CBS

F,P,D Univers.

La Lune recèle d'énormes quantités d'eau

Mots clés : hydrogène, hydroxyl, oxygène, NASa

Par Marc Mennessier
17/06/2010 | Mise à jour : 08:58
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Des chercheurs viennent d'en administrer la preuve en analysant des roches lunaires.

Cette fois, le doute n'est plus permis. La Lune, que l'on prenait il n'y a encore pas si longtemps pour un astre aride et désolé, renferme en fait de l'eau. Beaucoup d'eau. Dans le dernier numéro de la revue scientifique américaine «Proceedings of the National Academy of Sciences» (Pnas), des scientifiques américains révèlent que notre satellite en contient au moins 100 fois plus que ce que prévoyaient les précédentes estimations.

L'an dernier, la mission de la Nasa LCROSS (Lunar Crater Observation and Sensing Satellite) avait déjà montré que le pôle Sud lunaire recélait de grandes quantités de glace. Pour cela, l'agence spatiale américaine avait fait s'écraser le deuxième étage d'une fusée Atlas 5 lancé à la vitesse de 9 000 km/h à l'intérieur du cratère Cabeus, une zone où l'ensoleillement est nul et les températures proches de - 250 °C.

Océan de magma

En analysant le panache de poussière provoqué par l'impact, la sonde LCROSS a détecté des molécules d'eau qui n'avaient pas vu la lumière du soleil depuis des milliards d'années. Cette eau congelée provenait en effet de la «pluie» de comètes qui s'est abattue sur les planètes du système solaire peu de temps après sa naissance.

Cette fois, une équipe de chercheurs américains et japonais, dirigée par Francis McCubbin, de la Carnegie Institution for Science, à Washington DC, vient de montrer que l'eau est également abondante, voire «omniprésente», dans le sous-sol de notre satellite. «Si vous preniez toute l'eau qui se trouve à l'intérieur des roches lunaires et que vous la mettiez en surface, la Lune serait entièrement inondée sur un mètre de hauteur», explique le chercheur. Les scientifiques en sont arrivés à cette conclusion surprenante en analysant les grains d'apatite contenus dans deux échantillons de roches lunaires ramenés sur Terre par les missions Apollo ainsi que dans une météorite lunaire retrouvée en Afrique du Nord. Ce minéral, qui est aussi un composant majeur des os et de l'émail de nos dents, peut receler de grandes quantités d'hydroxyl (radical formé d'un atome d'hydrogène et d'un atome d'oxygène), s'il se forme à partir d'un magma très riche en eau. Or l'équipe de McCubbin a trouvé beaucoup d'hydroxyl dans ses échantillons de roche et en a déduit la quantité -énorme- d'eau contenue dans le magma lunaire.

D'où vient-elle? Les chercheurs expliquent que la Lune s'est probablement formée il y a 4,5 milliards d'années lorsque la Terre a été violemment percutée par un corps céleste de la taille de Mars.

L'impact, d'une violence inouïe, a éjecté une masse énorme de débris fondus qui, en refroidissant, a formé l'unique satellite naturel de notre planète. La Lune a donc abrité pendant longtemps un océan de magma riche en eau, dont une partie s'est évaporée, l'autre restant à jamais prisonnière des roches lunaires.


Quand la mer couvrait un tiers de Mars

Selon une étude publiée dans Nature Geoscience, 36% de la surface de Mars était probablement sous l'eau il y a 3,5 milliards d'années. En analysant les observations satellitaires (Nasa, ESA) relatives aux deltas et aux bassins hydrographiques de 52 anciens fleuves martiens, Gaetano Di Achille et Bryan Hynek, de l'université du Colorado (États-Unis), estiment que cet océan contenait 124 millions de km3 d'eau. C'est comme si toute la surface de la planète rouge avait été noyée sous 550 mètres d'eau, à l'époque où apparaissaient les premières formes de vie unicellulaire au sein des océans sur Terre. «Si la vie a vraiment existé sur Mars, les deltas pourraient être la clé permettant de dévoiler son passé biologique», souligne M. Di Achille.

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Égypte : la chronologie des dynasties revue au carbone 14

Mots clés : Archéologie, Pyramides, Pharaons, Égypte

Par Yves Miserey
18/06/2010 | Mise à jour : 23:03
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Des sculpture présentées au Grand Palais à Paris pour l'exposition «Trésors engloutis de l'Egypte».
Des sculpture présentées au Grand Palais à Paris pour l'exposition «Trésors engloutis de l'Egypte».

Pour la première fois, des physiciens sont parvenus à dater précisément l'ensemble des règnes des pharaons.

La première datation au carbone 14 de l'ensemble des dynasties des pharaons égyptiens vient d'être réalisée par une équipe de chercheurs européens et israélien. Elle n'apporte pas de changements notables par rapport aux chronologies établies à partir de documents épigraphiques ou de calculs astronomiques. Elle marque pourtant un tournant car, contrairement aux paléontologues, les spécialistes de l'Égypte antique ne font pas appel aux physiciens pour avoir des datations au carbone 14.

«Les égyptologues parlant en termes de dynastie ou de règne et ne donnant pas de dates, la plupart des gens n'arrivent pas à se repérer dans cette civilisation qui a duré près de 3000 ans. C'est important pourtant de savoir que près de 1500 ans séparent la construction de telle ou telle pyramide», souligne Anita Quiles, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Elle a participé à cette étude en datant une quarantaine d'échantillons à l'aide du spectromètre de masse par accélérateur basé à Saclay.

Minimes corrections

Toutes les pièces analysées ont été gracieusement fournies par plusieurs musées européens et américains. En tout, 211 minuscules échantillons prélevés sur des graines, des morceaux d'osier, des fibres textiles ou des plantes. Ces objets ayant une courte durée de vie, ils ont la particularité d'être plus contemporains des hommes qui les ont utilisés que des matériaux durables comme le bois. «Pour la première fois, la datation au carbone 14 est suffisamment précise pour établir une chronologie absolue», souligne Bronk Ramsey, de l'université d'Oxford, principal auteur de l'étude. Absolue signifie que la date est chiffrée mais pas absolument certaine pour autant. «Il reste des marges d'incertitudes», insiste Anita Quiles.

Les musées ne disposant pas d'échantillons couvrant les différentes époques de l'Égypte antique, il manque finalement beaucoup de dates. Les chercheurs ont donc été amenés à élaborer un modèle mathématique afin d'établir une chronologie courant sur l'ensemble de la civilisation égyptienne, du début de l'Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire.

Les corrections dans l'ensemble sont minimes. Le règne de Djoser (ancien Empire) aurait commencé entre 2691 et 2625 avant J.-C. alors que les estimations précédentes l'établissaient à 2630 avant notre ère. Djoser est le bâtisseur de la pyramide à degrés de Saqqarah, considérée comme l'un des plus anciens monuments à la surface du globe.

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1500 volcans «actifs» dans le monde

Mots clés : volcan, ISLANDE

V.G.
13/05/2010 | Mise à jour : 15:44
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L'éruption de l'l'Eyjafjöll, en Islande.
L'éruption de l'l'Eyjafjöll, en Islande. Crédits photo : AFP

Les observatoires de surveillance et les satellites dénombrent une moyenne de 50 à 70 éruptions par an.

Cliquez sur la carte pour l'agrandir.

Il suffit d'observer une carte comme celle-ci pour réaliser que les volcans dits «actifs» (ayant connu au moins une éruption au cours des 10 000 dernières années) ne prennent pas naissance n'importe où. Les chaînes orange que 95% d'entre eux dessinent sur notre planisphère recoupent en effet, très exactement, les contours des différentes plaques tectoniques qui composent la couche terrestre. Et c'est la formidable énergie que dégage le mouvement (très lent mais perpétuel) de ces plaques que les volcans ainsi que les séismes évacuent lorsqu'ils explosent. Les volcanologues estiment le nombre de ces volcans «actifs» à environ 1 500, dont 600 auraient connu au moins une éruption depuis l'Antiquité. Mais ils s'accordent tous à penser qu'il en existe beaucoup d'autres au fond des océans. Les observatoires de surveillance et les satellites dénombrent en outre une moyenne de 50 à 70éruptions par an ; mais de durée et d'intensité très diverses. Certaines s'apaisent au bout de quelques heures, tandis que d'autres (comme à Hawaï) se déroulent sans interruption depuis plusieurs décennies.

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Les étonnantes images
du Soleil

Mots clés : Soleil, NASA, astronomie

Tristan Vey (lefigaro.fr)
02/06/2010 | Mise à jour : 14:15
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Jamais aucun satellite n'a pris d'images aussi précises du Soleil.
Jamais aucun satellite n'a pris d'images aussi précises du Soleil.

Le dernier satellite envoyé par la NASA a transmis les toutes premières vidéos d'éruptions solaires. Elles devraient permettre de mieux comprendre ces phénomènes à l'origine des aurores boréales et des orages magnétiques.

Ce sont les premières images fournies par le Solar Dynamics Observatory (SDO), un satellite envoyé dans l'espace par la NASA le 11 février dernier. Et elles sont impressionnantes. Même les astrophysiciens, qui se doutaient de ce qui les attendait, sont bluffés par ces premières données qui ont permis de reconstituer une véritable vidéo d'éruption solaire. Une première.

Grâce à ses capacités d'envoi ultra-performantes, le SDO est en effet capable d'enregistrer et de transmettre plusieurs images toutes les 10 secondes environ. Le SOHO, un appareil européen similaire mais plus vieux, ne peut prendre, au mieux, qu'un cliché toutes les 12 minutes. Les ingénieurs de la NASA ont ainsi pu «filmer» une éruption solaire en direct le 30 mars dernier. Ce phénomène très violent résulte d'une explosion du champ magnétique si forte qu'elle dégage de la matière. Les plus importantes peuvent durer plusieurs dizaines de minutes et affecter la magnétosphère terrestre (une manifestation de ces perturbations : les fameuses aurores boréales).

Depuis deux ans, le Soleil est dans une phase d'activité très peu importante et les éruptions sont à la fois rares et faibles. Celle qui vient d'être observée n'a pas duré plus de quelques minutes. Sans les performances du SDO, le phénomène n'aurait jamais pu être observé avec autant de finesse.

Une définition remarquable

Le SDO innove en effet également par la qualité incomparable de ses clichés. Les protubérances solaires, les jeux de champ magnétique, les éruptions : tous ces phénomènes sont visibles avec une rare précision. Sur le plan purement esthétique, le résultat est magnifique.

Bien sûr, les couleurs sont artificielles. Le SDO, comme son alter ego de l'agence spatiale européenne, ne regarde pas le soleil avec des yeux humains (comme le ferait un appareil photo traditionnel). Il scrute les ultraviolets, des rayons de haute énergie invisibles à l'œil nu émis, entre autres, par le Soleil. Le satellite a trois yeux : avec le premier, il observe les rayonnements d'une température voisine de la dizaine de milliers de degrés (image rouge) ; le second regarde les émissions proches du million de degrés (image verte) ; le dernier scrute enfin tous les rayonnements correspondants à des températures supérieures à 2 millions de degrés (image bleue). Les astrophysiciens assemblent ensuite ces trois images pour donner cette photo en couleur (le principe est le même que celui d'une télévision qui conjugue de minuscules lumières rouges, vertes et bleues pour reconstituer l'ensemble des couleurs du spectre visible).

Pour Ludwig Klein, chercheur à l'observatoire de Paris et spécialiste de la couronne solaire, «toutes ces observations sont fantastiques». D'après lui, les enregistrements à venir, et notamment les vidéos, «devraient permettre de mieux comprendre comment le champ magnétique évolue de manière explosive». Un enjeu de taille puisque ce sont de telles éruptions qui sont à l'origine des orages magnétiques. Ces derniers peuvent endommager satellites et appareils électriques. En 1989, un violent orage magnétique avait par exemple provoqué une panne générale d'électricité au Québec, plongeant la région dans le noir pendant plus de neuf heures.

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Révélations sur nos origines

Mots clés : Neandertal, Homosapiens, l'homme de Denisova, Yves Coppens, Michel Brunet, paléontologie, ADN

Par Christophe Doré
18/06/2010 | Mise à jour : 18:21
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(Philippe Plailly/Eurelios/Lookatsciences Reconstruction Elisabeth Daynes Paris)
(Philippe Plailly/Eurelios/Lookatsciences Reconstruction Elisabeth Daynes Paris)

Il est loin le temps où l'homme pensait descendre du singe. La génétique vient de révéler que nous sommes issus à la fois de Neandertal et d'Homosapiens. Mieux : un nouveau cousin est apparu en Sibérie... Notre grande famille n'en finit pas de se recomposer.

Six mai 2010. L'information tourne en boucle sur les radios et les télévisions du monde entier. Publiés dans la célèbre revue américaine Science, les travaux de l'Institut Max-Planck de Leipzig (Allemagne) et du Pr Richard E. Green de l'université de Santa Cruz (Etats-Unis) font l'effet d'une bombe. «Nous pouvons désormais dire que, selon toute vraisemblance, il y a eu transfert de gènes entre les néandertaliens et les humains», annonce calmement Richard E. Green. Ce n'est pas l'arrivée des Martiens surTerre,mais tout de même! Celui qu'on a longtemps regardé comme un vague cousin un peu brutal s'impose comme l'un de nos «papas». Quelque 2 % de ses gènes se retrouvent dans le patrimoine génétique des Eurasiens, des populations originaires d'Europe ou d'Asie.

Si cette nouvelle nous surprend et nous fascine à la fois, ce n'est pas par hasard. Jamais la grande enquête surnos origines n'a été aussi active et autant suivie. L'Institut de paléontologie humaine (Paris), qui a fêté son centenaire début juin, fait salle combleàchacune de ses conférences. Celles animées par des stars de la paléontologie comme Henry de Lumley, académicien et directeur de l'Institut de paléontologie, Yves Coppens ou Michel Brunet, découvreur au Tchad de l'hominidé Toumaï, l'un des plus anciens connus à ce jour, laissent des spectateurs à laporte.Ces savantsvendentdes livres à la pelle et captent les auditeurs avec leurs chroniques radiophoniques ou leurs conférences diffusées sur internet.

L'intérêt pour la grande histoire de l'homme et de notre planète, de la préhistoire à la vie des dinosaures en passant par celle desmammouths, ne se limite pas à la France. Elle est devenue une passion planétaire.Ycompris chez les scientifiques. Les chercheurs présentsàParis pour l'anniversaire de l'Institut de paléontologie humaine venaient de vingt-huit pays différents. Partout ils creusent, fouillent, analysent, décryptent, avec des techniques de plus en plus précises et efficaces et dans des régions qui, jusqu'à présent, étaient peu ou pas accessibles.

Le Chinois Xu Xing est ainsi devenu le plus célèbre chasseur de fossiles dumonde. Il a à son actif une quarantaine de découvertes majeures, dont trente espèces de dinosaures jusqu'ici inconnues. Son histoire est surprenante:bien qu'il soit passionné de physique, l'administration de l'université de Pékin l'avait inscrit d'office au département depaléontologie. Pour ne pas quitter la capitale, il n'avait rien dit avant de s'enthousiasmer pour sa nouvelle discipline. L'histoire de la traque de nos origines fourmille de ce genre d'anecdotes qui la rendent sympathique aux yeux du grand public. La plus symbolique est une découverte majeure faite en 2008. Les fragments d'un squelette d'australopithèque vieux de2 millions d'années ont été mis au jour dans une grotte d'Afrique du Sud par Matthew Berger, fils du paléoanthropologue Lee Berger.Matthew n'avait que 9 ans quand il a déniché, presque par hasard, cet hominidé,«ouvrant un nouveau chapitre de l'évolution de l'homme », selon son père, pas peu fier de son rejeton.

«La quête de nos origines est bien évidemment fascinante, analyse Marylène Patou- Mathis, spécialiste française de Neandertal *. Pour expliquer l'intérêt qu'on lui porte, je cite souvent ce proverbe qui dit:“Quand tu ne sais plus où tu vas, regarde d'où tu viens.” Revenir sur nos pas quand l'avenir paraît inquiétant est un comportement assez naturel. Ensuite, la multiplication des découvertes, liéeàdes techniques nouvelles et fiables, ajoute à cet intérêt.»

Il ne se passe plus une semaine sans qu'une étude ajoute une nouvelle pièce au puzzle de l'histoire de nos origines. Dernières en date? La découverte d'une nouvelle espèce de dinosaure à cornes géantes au Mexique. Encore plus excitante:la mise au jour d'une simple phalange d'un auriculaire d'hominidé dans une caverne à Denisova, dans l'Altaï sibérien. Parmiracle, il a été possible de recueillir un fragment d'ADN de cette phalange. Son analyse, révélée fin mars dans la revue Nature, passionne la communauté scientifique. «Le petit homme de Sibérie», comme l'appelle Yves Coppens, est vieux de 40 000 ans. Pourtant, il n'apas les mêmes caractéristiques génétiques que ses contemporains Homo sapiens et Neandertal.

Une autre approche du monde préhistorique

Cela prouverait que l'homme de Denisova ne serait issu ni de la grande migration venant d'Afrique des ancêtres de Neandertal, il y a 500.000 à 300.000 ans, ni de celle de l'homme moderne, Homo sapiens, il y a 50.000 ans. Une découverte qui montre l'émergence d'un nouveau type d'hominidé.

Une fois de plus, c'est l'Institut Max- Planck qui est à l'origine de cette révélation. Ce laboratoire de Leipzig est devenu, en quelques années, la Mecque de l'anthropologie évolutive et Svante Pääbo, le directeur de son département de génétique, le nouveau gourou du décryptage de l'ADN ancien. Même les paléontologues, toujours très attachés à leurs fouilles et à leurs morceaux d'os pour deviner le passé, reconnaissent l'apport considérable de la génétique enmatière d'anthropologie évolutive. L'exercice n'est pourtant pas facile. A la mort de l'organisme, l'ADN se découpe et il faut le reconstituer. Le travail présente aussi le risque de mélanger de l'ADN d'homme moderne (celui des chercheurs) à l'ADN ancien. Enfin, le matériel génétique, s'il se conserve dans les zones sèches et froides, ne résiste guère à la chaleur et à l'humidité des tropiques.

La biogéochimie, assez bien maîtrisée depuis les années 80, a également permis de dévoiler desdétails incroyables sur lavie de nos ancêtres directs ou indirects. Cette discipline consiste à retrouver dans les os les traces chimiques des éléments apportés par la nourriture.«Les vestiges archéologiques ne reflètent que partiellement l'alimentation, notamment par les ossements fossiles des animaux consommés, rarement par des restes végétaux, beaucoup plus fragiles, explique Marylène Patou-Mathis. L'analyse géochimique des ossements humains éclaire cet aspect de la vie de nos ancêtres.» C'est ainsi que l'auteur de Mangeurs de viande. De la préhistoire à nos jours (Perrin), apu compléter l'histoire de Neandertal en Europe, prouver que sapiens était aussi un grand carnivore. Et cela n'a rien d'anecdotique.Toutes ces découvertes offrent «une autre approche dumonde préhistorique, que l'on voyait progresser de manière un peu linéaire avec une tendance à vouloir tout hiérarchiser, ajoute la scientifique. Cette vision est en train de changer. On imagine une évolution plus buissonnante, avec l'idée que des comportements pouvaient coexister. L'homme préhistorique pouvait être à la fois un charognard et un chasseur.» Le chasseur était-il pour autant plus intelligent, comme on l'a longtemps pensé? Pas forcément, répond-elle.« Etre charognard au temps de la préhistoire supposait de maîtriser des techniques complexes. Il fallait pister les lions, repérer les vautours dans le ciel, affronter les hyènes...»

Cette progression des techniques permet d'étudier avec une précision remarquable le comportement des hommes préhistoriques. Henry de Lumley a ainsi réalisé un travail considérable sur le site de la Caune de l'Arago, à Tautavel (Pyrénées- Orientales), où l'on a encore découvert des fossiles l'été dernier. L'analyse des sols, celle des graminées et des pollens lui ont permis de reconstituer l'environnement des hommes des cavernes, les périodes et leurs zones de chasse. Le scientifique réussit même à calculer la force des vents de l'époque grâce à la taille des grains de sable transportés dans les cavités !

Malgré tout, despans entiers de la préhistoire et une grande partie du mystère de nos origines restent à découvrir, reconnaissent les chercheurs. Le champdes possibles est vaste. Il pourrait rapidement obliger à repenser l'arbre généalogique de l'humanité. Avec des révélations tout aussi surprenantes que celle du métissage entre l'homme moderne et Neandertal.

* Neanderthal. Une autre humanité, Marylène Patou-Mathis, Perrin, 372 p., 21 €.

LIRE AUSSI :

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F,P,D Univers.

Muere el cronista Carlos Monsiváis

México pierde una de las voces más lúcidas e implacables de su literatura

SALVADOR CAMARENA | México 19/06/2010


El cronista de cronistas de lo mexicano, el periodista que durante décadas demostró que sí se puede lograr la ubicuidad si de estar con las causas sociales se trata, el escritor que de tan esencial a la hora de desentrañar el alma de este país se volvía intraducible, Carlos Monsiváis, nacido en ciudad de México en 1938, dejó de respirar ayer antes de las dos de la tarde en un México que contuvo el aliento ante la noticia de su muerte, a los 72 años y luego de una larga batalla con una fibrosis pulmonar.


La autoridad de su pluma, el filo de su irónica voz y la fama de su falta de garbo eran conocidas y presentes en México.

Carlos Monsiváis hizo carrera en las tribunas de México luego de beberse decenas de bibliotecas, de volverse experto en los volúmenes que empiezan con la Biblia misma, y de estar presente en cuanta presentación de libro, exposición plástica, mitin político, conferencia magistral, borrachera intelectual, debate literario, publicación periódica y demanda de justicia desde mediados de la década de los 50 hasta el pasado mes de abril, cuando fue ingresado en el Instituto Nacional de Nutrición Salvador Zubirán afectado de las vías respiratorias.

Ante cada sacudida de este país, fuera ésta provocada por el gran terremoto de 1985 generado en las entrañas de la tierra guerrerense, o por las secuelas de las heridas que dejan los recurrentes zarpazos autoritarios de los políticos mexicanos de todos los colores, Monsiváis aparecía apenas unas horas después con una versión que no concedería tregua a quienes pretendían minimizar los hechos con eufemismos y simulaciones. Por su manera de contradecir la versión oficial, la lectura de su columna semanal Por mi madre, bohemios se volvió un rito obligado.

Pero Monsiváis era alérgico a pontificar. Se reía de todos y antes que de todos de sí mismo. Y se escapaba constantemente de los vericuetos políticos para entregarse tanto a la literatura de gran calado, fue antólogo de una versión definitiva de la poesía mexicana y se fundió con la cultura popular del siglo XX de la cual es el relator indispensable, para empezar como historiador y crítico del cine y del cómic mexicano.

Los homenajes comenzarán a las nueve de la noche hora de México en el Museo de la Ciudad, a donde están siendo trasladados los restos.

"Ideas del hombre y más .......".

samedi 19 juin 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

La felicidad era una isla para Saramago
El mundo de las letras lamenta la muerte, a los 87 años, del premio Nobel portugués.- Sus restos serán incinerados mañana en Lisboa, adonde viajarán desde Lanzarote

JUAN CRUZ | Lanzarote 18/06/2010


ESPECIAL: José Saramago, el escritor que nunca se escondió

En las últimas semanas José Saramago hablaba apenas, pero reía, seguía riendo. Pilar del Río, su mujer, con la que convivió más de 20 años, le seguía preparando cenas y desayunos, y aunque ya parecía que la comida era de otro mundo o de otras necesidades, él estaba en todos los ritos que esta andaluza preparaba para que él siguiera anudado al hilo de la supervivencia.

Estaba y no estaba, pero reía. Hoy por la mañana amaneció mejor, como si resurgiera, y departió con Pilar, con el médico, como si se despidiera una a una de la vida y de las personas que le acompañaron hasta el final. A veces -ocurrió cuando estuvimos por última vez con ellos, hace una semana, en su casa de Tías, Lanzarote- escuchaba solo música; pero estos días Saramago escuchaba en silencio y entre risas los programas de humor de la televisión.

Tenía el semblante sereno, como si viniera de una larga lucha; pero ya los médicos habían abandonado la esperanza de lo que él mismo llamó su resurrección, ocurrida a finales de 2007, cuando la Fundación César Manrique organizó una exposición magna sobre su vida y sobre sus sueños. La construcción de los sueños.

Gravemente enfermo, Saramago parecía despedirse ya de la vida. Pero en la primavera siguiente volvió José a retomar unos bríos que no venían solo de la sangre renovada, sino de la dedicación eficaz de sus médicos y, sin duda, él lo dijo en este periódico, de la fuerza increíble de Pilar del Río. La fuerza con la que regresó a la vida le dio aún para dos libros más, El viaje del elefante y Caín, una especie de cuento largo que convirtió en leyenda y un diálogo raro sobre el extraño caso del hombre malo al que él quiso convertir en el bueno de la historia. En cierto modo, hasta en esa obra de la resurrección Saramago fue como era: paradójico, melancólico y sobrio, como un Quijote de Portugal que no se asombraba de nada porque ya vino del asombro.

Lanzarote le dio mucha felicidad, desde que Pilar lo llevó allí por vez primera, en 1993, un año después de que muriera allí un héroe cuya estela él contribuyó a prolongar, César Manrique, otro Quijote, en este caso insular, que había abrazado causas que fueron siempre familiares para Saramago: el respeto a los hombres y a la tierra, la lucha contra la injusticia de los hombres contra los hombres. De manera intermitente, vivió en Lanzarote (donde se curó de un desengaño, el que le produjo su país cuando le impidió concursar a un premio internacional con su El evangelio según Jesucristo) y siguió viviendo en Lisboa, en cuya casa que amó tanto guardaba lo más central de su corazón: el amor a los otros, y el amor a sus antepasados. Su abuelo, analfabeto, le enseñó a amar a los hombres y a la tierra, y a él dedicó, en un discurso memorable, el Premio Nobel que su literatura mereció en 1998.

Y en Lisboa -adonde llegarán mañana sus restos en un avión C-130 de la Fuerza Aérea portuguesa, cuyo Gobierno ha declarado mañana y pasado luto nacional- será incinerado el domingo José Saramago, cuyo carácter portugués y quijotesco le aupó a la grupa de todas las causas civiles de su tiempo; comunista convencido, periodista contra la dictadura y a favor del cambio de los claveles en Portugal, fue en todos los países que visitó (desde México a Brasil, desde España a Israel o Palestina) un firme defensor de los derechos humanos, contra las guerras (la de Irak, en los últimos años), contra el avasallamiento (de Israel sobre Palestina), a favor de personas (como Baltasar Garzón) acosadas por defender lo que él defendió, la memoria civil de los perdedores.

Todo se lo tomó con filosofía espartana, como si el honor o la gloria fueran pelusa en la chaqueta. Supo que había ganado el Nobel por una azafata de Francfort, cuando ya dejaba la Feria del Libro. Entonces se sintió solo, "a mi alrededor no había nada, nadie, nada, nadie, nada", y empezó a caminar sin rumbo, hasta que se encontró con su editora, Isabel de Polanco, a quien le dio la noticia. Ese abrazo de los dos, distintivo de la relación que mantuvieron, adquiere ahora el aroma triste de la melancolía, porque los dos protagonistas de esa hermosa escena están muertos.

Hace una semana, Pilar del Río nos dijo a Francisco Cuadrado, su editor en Santillana, y a este corresponsal, que su marido se había levantado una de esas mañanas con ganas, otra vez, de escribir, de retomar el hilo de una de sus historias, en las que estaba enfrascado cuando la gravedad de su estado hizo que perdiera la voz pero no la risa. Pilar le aconsejó que esperara, y ella misma esperaba que el milagro de dos años antes amaneciera otra vez en el escenario discreto de la vida de Saramago, que volviera otra vez el autor de Las intermitencias de la muerte a ocupar el sitio preferido de la casa, la biblioteca de la Fundación. Pero ya solo le animaban las bromas de Pilar, la persistencia de ella en continuar los hábitos cotidianos, el pan con aceite, las verduras, el bacalao portugués, la vida viva que Saramago siempre quiso. La misma Pilar que ha leído hoy, ante el féretro del escritor, un fragmento de su libro El evangelio según Jesucristo y la que ha puesto bajo la cabeza de su marido un paño bordado con la frase "Estaremos extrañamente conectados a la bondad del mundo" que envió un lector desde Argentina.

Ya había poco que decir, tras tanto sueño y tanta escritura. Le fuimos a ver donde esperaba las imágenes de la tele y el sueño que ya se interrumpía poco. Le dijimos hasta mañana, y él dijo, acariciándonos con sus manos ya transparentes: "Até a amanhá".

jeudi 17 juin 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

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Tati nostalgie

Mots clés : Sylvain Chomet, L'Illusionniste, Jacques Tati

Par Olivier Delcroix
16/06/2010 | Mise à jour : 17:38
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L'intrigue met en scène un artiste de music-hall vieillissant.
L'intrigue met en scène un artiste de music-hall vieillissant.

Avec L'Illusionniste, Sylvain Chomet ressuscite à merveille l'esprit du créateur de M. Hulot.

Après Les Triplettes de Belleville, Sylvain Chomet s'attaque bille en tête, avec toute sa passion et sa créativité, aux pérégrinations d'un ­artiste de music-hall vieillissant, contraint de s'exiler en Angleterre pour survivre. L'intrigue de son nouveau film d'animation, L'Illusionniste, se situe à la fin des années 1950. Les acrobates, jongleurs, ventriloques et autres trapézistes se retrouvent soudainement démodés par l'arrivée du rock'n'roll et de ses cohortes de groupes hystériques, nouvelles idoles des jeunes.

Avec ses colombes, son haut-de-forme, ses mouchoirs multicolores et son lapin grassouillet (méchant comme une teigne), l'illusionniste s'éloigne des salles parisiennes et écume les petites salles de seconde zone, voire le pub d'un village de la côte ouest écossaise où il fait la connaissance d'Alice, petite Galloise qui croit dur comme fer à ses tours de magie.

Élégance quasi poétique

On l'aura compris, l'illusionniste, c'est Jacques Tati lui-même, ressuscité par la grâce de l'animation de Sylvain Chomet. «Au début, la présence de Tati dans le film m'a un peu fait peur, confesse le réalisateur. En même temps, le script inédit que m'avait confié sa fille ne mettait pas en scène directement M. Hulot, mais plutôt Jacques Tati dans une histoire intime entre une jeune fille et un vieux prestidigitateur sur le déclin.»

Tout commence en 2003, lorsque Sylvain Chomet souhaite rendre hommage à Jacques Tati dans Les Triplettes de Belleville. Sa fille, Sophie Tatischeff, apprécie tellement son travail qu'elle donne d'emblée son feu vert. Elle mentionne aussi l'existence d'un scénario, «Film Tati no 4», jamais tourné par son père car jugé «trop sérieux». Tombé amoureux du ­sujet, Sylvain Chomet n'effectue qu'un changement en transposant l'histoire de Prague à Édimbourg.

Baignant dans une mélancolie certaine, ce film d'animation nostalgique créé à l'ancienne a surtout le mérite de faire renaître la silhouette de Jacques Tati. Il traverse le film avec une élégance quasi poétique et cette légère raideur comique qui l'a rendue inoubliable. Un tour de passe-passe dont Sylvain Chomet peut être fier.

La bande-annonce :

SERVICE

» Les séances du film à Paris/IDF avec le Figaroscope

» Toute la filmographie de Sylvain Chomet sur Fnac.com

mardi 15 juin 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

Les plus gros cambriolages de musée dans le monde


20/05/2010 | Mise à jour : 18:29
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EN IMAGES - Les chefs-d'oeuvre signés Van Gogh, Rembrandt ou Monet attisent les convoitises des malfrats depuis des décennies. Retour sur quelques-uns des vols de tableaux les plus spectaculaires des 100 dernières années.

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Caravage, «Nativité avec Saint François et Saint Laurent», est dérobé dans une église de Palerme, en Italie. On est longtemps resté sans nouvelle de cette toile, estimée à 23 millions d'euros. Avait-elle été détruite dans un tremblement de terre ? Mais en décembre dernier, un repenti de la mafia affirme qu'elle a été brûlée dans les années 1980. Gaspare Spatuzzo raconte aux magistrats avoir recueilli en prison les confidences d'un chef mafieux selon lesquelles la Nativité a été conservée dans une ferme, puis détruite car elle avait été endommagée par les rats et les porcs. L'oeuvre figure toujours parmi les oeuvres les plus recherchées par Interpol." border="0">
En 1969, un tableau du Caravage, «Nativité avec Saint François et Saint Laurent», est dérobé dans une église de Palerme, en Italie. On est longtemps resté sans nouvelle de cette toile, estimée à 23 millions d'euros. Avait-elle été détruite dans un tremblement de terre ? Mais en décembre dernier, un repenti de la mafia affirme qu'elle a été brûlée dans les années 1980. Gaspare Spatuzzo raconte aux magistrats avoir recueilli en prison les confidences d'un chef mafieux selon lesquelles la Nativité a été conservée dans une ferme, puis détruite car elle avait été endommagée par les rats et les porcs. L'oeuvre figure toujours parmi les oeuvres les plus recherchées par Interpol. AFP

lundi 14 juin 2010

F,P,D Univers."Ideas del hombre y más .......".

Brésil, les secrets de la Costa Verde


09/10/2009 | Mise à jour : 15:42

Un peu de randonnée, un zeste d’aventure, des plages, des villages de pêcheurs oubliés, une maison d’hôtes raffinée : ce voyage propose juste ce qu’il faut d’effort pour savourer les trésors de la Costa Verde et la magie du cœur historique de Paraty.

» LIRE LE REPORTAGE

Leif Blanc (texte) et Patrick Wallet/Le Figaro Magazine (photos)

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Paraty est aujourd’hui une paisible petite cité touristique au charme colonial intact. Ses habitants restent nombreux à profiter du vieux centre, et tout le monde y circule à pied, en prenant son temps. Paraty est aujourd’hui une paisible petite cité touristique au charme colonial intact. Ses habitants restent nombreux à profiter du vieux centre, et tout le monde y circule à pied, en prenant son temps.