F,P,D Univers.
"Ideas del hombre y más .......".
Le domaine du Château de Gevrey-Chambertin. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
Les vendanges ont été très faibles en Argentine, où la production a été amputée de quatre millions d'hectolitres.
Le vin
va-t-il devenir un produit de luxe, dont la demande dépasserait l'offre?
En tout cas, cette année, les vendanges ne suffiront pas à satisfaire
toute la clientèle. Selon l'OIV (Organisation internationale de la vigne
et du vin), la production descendra à un niveau très faible:
248 millions d'hectolitres. Un plancher jamais atteint depuis quinze
ans, qui marque un recul de 6 % par rapport à 2011. En France, par
exemple, la production n'a atteint que 40 millions d'hectolitres, en
chute de 19 %. Les vendanges ont également été très faibles en
Argentine, où la production a été amputée de quatre millions
d'hectolitres.
Et la production s'étiole aussi en Nouvelle-Zélande. Heureusement, quelques nations comme les États-Unis ont eu une bonne récolte (20,5 millions d'hectolitres, en hausse de 7 %).
Or la consommation, sans connaître un développement foudroyant, se maintient à un niveau élevé. Cette année, elle sera comprise dans une fourchette entre 236 et 249 millions d'hectolitres.
Si la production recule, c'est que les conditions climatiques ont globalement été mauvaises. Mais c'est aussi dû à un recul de la surface mondiale du vignoble. Ainsi les pays de l'Union européenne ont-ils vu la part consacrée au vignoble s'étioler sur leur territoire, sous l'effet des primes offertes pendant les trois dernières années à ceux qui arrachaient leurs pieds de vigne. En France, le phénomène a été très marqué en Languedoc. En Afrique du Sud et en Australie, la vigne a également perdu du terrain. Un recul qui n'a pas été compensé par de plantations de pieds de vigne en Chine et en Turquie.
La production mondiale de vin au plus bas depuis 15 ans
Le domaine du Château de Gevrey-Chambertin. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro
Les vendanges ont été très faibles en Argentine, où la production a été amputée de quatre millions d'hectolitres.
Et la production s'étiole aussi en Nouvelle-Zélande. Heureusement, quelques nations comme les États-Unis ont eu une bonne récolte (20,5 millions d'hectolitres, en hausse de 7 %).
Or la consommation, sans connaître un développement foudroyant, se maintient à un niveau élevé. Cette année, elle sera comprise dans une fourchette entre 236 et 249 millions d'hectolitres.
Si la production recule, c'est que les conditions climatiques ont globalement été mauvaises. Mais c'est aussi dû à un recul de la surface mondiale du vignoble. Ainsi les pays de l'Union européenne ont-ils vu la part consacrée au vignoble s'étioler sur leur territoire, sous l'effet des primes offertes pendant les trois dernières années à ceux qui arrachaient leurs pieds de vigne. En France, le phénomène a été très marqué en Languedoc. En Afrique du Sud et en Australie, la vigne a également perdu du terrain. Un recul qui n'a pas été compensé par de plantations de pieds de vigne en Chine et en Turquie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bienvenido, espacio de ideas.