Spirou fait de la résistance... sous le manteau!
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C'est un peu LE canular de cette rentrée BD. Dans le sillage du 75eme
anniversaire de la naissance du personnage de Spirou, les éditions Dupuis
viennent ...
mercredi 30 décembre 2009
F,P,D Univers. Irina Bokova, la nouvelle dame de l'Unesco
Thierry Portes
30/12/2009 |
Irina Bokova, lors d'un discours prononcé à l'Unesco après son élection, le 23 octobre dernier. Crédits photo : SIPA
L'ambassadrice de la Bulgarie en France est la première femme à être élue à la tête de la prestigieuse organisation culturelle internationale.
Irina Bokova est arrivée à la direction de l'Unesco sur la pointe des pieds. Les grands de ce monde qui, en cet automne 2009, ignorent jusqu'à son nom, ont écrit plusieurs scénarios pour cette élection, mais dans aucun l'ambassadrice de Bulgarie en France, quinquagénaire à la chevelure blond cendré, ne tient un rôle.
Les 58 diplomates convoqués à Paris pour ce scrutin ne sont pas non plus prêts à miser sur la victoire de leur collègue, même ceux connaissant ses qualités. Ils ne parlent que du ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, le grand favori pour le poste de directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Or, à l'issue du 5e et ultime tour de scrutin, Irina Bokova, contre toute attente, l'emporte. C'est «un signe important pour l'égalité des sexes» déclare la première directrice générale de l'Unesco.
«Comme souvent dans les enceintes internationales, c'est un candidat de compromis qui l'a emporté», commente un diplomate. «Formée à l'école soviétique, passée ensuite par Harvard, il ne faut pas la sous-estimer», corrige toutefois un de ses collègues, qui ajoute : «Ces deux dernières années, Bokova a visité plus de quarante pays pour les besoins de sa campagne.»
C'est au premier tour de scrutin que le ministre égyptien de la Culture aura manqué le coche. Fort des soutiens de son président, Hosni Moubarak, de celui de Nicolas Sarkozy, également promoteur de l'Union pour la Méditerranée, de ceux de la Ligue arabe et de l'Union africaine, Farouk Hosni pense franchir aisément la barre des 30 voix requises pour être élu. Il n'obtient que 22 voix.
Un jeu de dames
L'Égypte soutient un mauvais candidat. En plus de ses dérapages antisémites, de la censure qu'il a exercée contre nombre d'artistes, Farouk Hosni a laissé croître la corruption dans son ministère. Face à lui, s'est présenté l'ambassadeur algérien à l'Unesco, ce qui tend à prouver que le front arabe n'est pas unanime. Et puis il y a la candidature d'un diplomate tanzanien, dont le pays présidait encore quelques mois plus tôt l'Union africaine. Kadhafi, qui a hérité de cette présidence, est manifestement allé vite en besogne en déclarant, sans avertir personne, que tout le continent noir soutenait le représentant égyptien.
Dès le 2e tour se met en place un jeu de dames. Ce sont des candidates qui désormais affrontent Hosni. Quand l'une est évincée, c'est une autre qui profite de la dynamique électorale. La Lituanienne renonce vite. Les supporteurs de Bokova en profitent pour souligner que les pays arabes ne sont pas les seuls à n'avoir jamais dirigé l'Unesco. Les pays d'Europe de l'Est, toujours comptabilisés dans l'ancien bloc soviétique, n'ont également jamais eu cet honneur.
La candidate équatorienne d'origine libanaise Ivonne Baki, qui est soutenue par les États-Unis, jette ensuite l'éponge. Au 3e tour, c'est la commissaire européenne autrichienne Benita Ferrero-Waldner qui se retire et appelle publiquement à voter pour Bokova. Au 4e tour, les deux finalistes obtiennent chacun 29 voix. Tandis que circulent des enveloppes, que les pressions se multiplient, notamment sur les représentants africains, plusieurs des quatre pays européens méditerranéens - France, Espagne, Italie, Grèce - qui avaient initialement soutenu Hosni changent de camp. Et parmi eux sans doute la France. En sens inverse, plusieurs voix, peut-être africaines, se portent sur le candidat égyptien. Ce chassé-croisé épaissit un mystère électoral qui sera difficile à percer. Toujours est-il qu'Irina Bokova finit par battre Hosni par 31 voix contre 27. BANCO DE IDEAS FINANCIERAS.
"Ideas del hombre y más .......".
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