lundi 30 novembre 2009

F,P,D Univers. La grande vogue des bistrotsà vin
Bernard Burstchy
02/06/2009 |

Créé en 1984, le Bistrot du Sommelier animé par Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde en 1992, est vite devenu une institution parisienne. Les bistrots à vin sont aujourd'hui à la mode.

Après quelques expériences dans la restauration parisienne, Philippe Faure-Brac, à 24 ans, se lance «avec beaucoup d'inconscience» comme patron de restaurant en ouvrant le Bistrot du Sommelier. Tout en faisant «tourner la ­boutique», il prépare avec succès les concours : en 1988, il devient meilleur sommelier de France avant de décrocher le Graal,­le titre tant convoité de meilleur sommelier du monde en 1992 à Rio.

Homme de tous les défis, il écrit parallèlement un grand nombre d'ouvrages sur le vin, qui ont pour titres La Cave idéale, Le Livre de cave, Les Grands Vins du siècle, Bordeaux, le choix du sommelier, Saveurs complices, Vins et Mets du monde et, son dernier livre, Comment goûter un vin. Cette grande activité éditoriale lui permet de se voir décerner en 2008 le prix Best of the Best of Awards à la 60e Foire du livre de Francfort, «un prix qui (l')a comblé».
Un concept original

À partir de 2005, il organise les Vendredis du vigneron avec un programme très alléchant. Le 29 mai, il recevra Bruno Borie du château Ducru Beaucaillou, un célèbre deuxième cru classé de Saint-Julien, et, le 7 juin, Henri Bour du domaine de Grangeneuve dans les Coteaux du Tricastin, entre autres. Tout cela permettrait déjà de remplir une ou deux vies. Mais cela ne l'empêche pas d'animer avec brio une émission hebdomadaire sur le vin sur BFM avec Alain Marty. Pour ne pas en rajouter, en 2004, il s'associe avec le domaine Duseigneur dans la vallée du Rhône pour élaborer du vin.

Reste-t-il du temps ? «Chaque fois que je lui demande d'animer une séance, il répond présent avec enthousiasme», précise un président d'un club œnologique de la région parisienne. Cette activité quasi frénétique a permis de relancer le vin dans le VIIIe arrondissement, qui devient de plus en plus couru. Lavinia a installé sa cave (6 000 références du monde entier) un peu plus loin, avec une offre sans équivalent, et s'est lancé dans la restauration avec un concept original : les bouteilles prises dans le magasin sont facturées au même prix au restaurant qu'au magasin, sans compter une large sélection de vins au verre dans son bar-dégustation avec un système de conservation très efficace.

À peine plus loin, Bernard Magrez a monté sa luxueuse boutique. Certes, il ne propose que ses vins de propriété, mais, avec plus d'une trentaine de vignobles dans le monde, la visite vaut le voyage. «Je tiens à ce que mes clients soient, tous, bien reçus, afin qu'ils puissent découvrir, dans les meilleures conditions, tous mes crus», précise-t-il.
Cours d'œnologie

Tous les mardis et vendredis soirs sont organisés des cours de vin, à divers niveaux, initiation, dégustations verticales, horizontales, la palette est large. Le jeudi, la découverte du vin se passe au Ritz Escoffier. De quoi s'ouvrir l'esprit.

Le VIIIe arrondissement regorge aussi de nombreuses boutiques, les caves Augé, Taillevent, celle de Georges Dubœuf, les Champagnes Roederer et Nicolas Feuillatte, l'Armagnac Castarède et quelques autres.

Par son dynamisme, Philippe Faure-Brac a su faire partager sa passion du vin en associant, comme l'a souligné dans un discours, Xavier Darcos, le ministre de l'Éducation nationale et familier des lieux, «des paroles simples et chaleureuses qui n'oublient jamais que le vin est une culture».



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