lundi 30 novembre 2009

F,P,D Univers. Jean-Pierre Mocky : «Gérard Philipe m'a initié au porto»
Propos recueillis par Claudine Abitbol
22/10/2009 |


INTERVIEW - Le réalisateur sort un livre d'anecdotes et bientôt, sur France 2, un téléfilm intitulé «Colère»…

Êtes-vous né dans une région de vigne ?
Je suis né dans la région de Bandol. Dans l'échelle des rosés de Provence, c'est mon préféré….

Vos goûts aujourd'hui ?
J'aime les vins pétillants, champagne, saumur.

Quelle rencontre grâce au vin ?
Quand j'étais jeune, Gérard Philipe m'avait enseigné le porto flip. Le matin, un jaune d'œuf dans un porto rouge. Ça donne un coup de fouet.

Avez-vous un maître à boire ?
J'ai un grand ami, le compositeur Vladimir Kosma, grand amateur. Un jour, il m'invite à dîner. Il descend dans sa cave mais comme il est myope, il ramène une demi- bouteille sans regarder l'étiquette. On l'a bue. C'était un Yquem 1926 à 7 500 euros les 37,5 cl. J'avais bu deux verres. Il a pali en voyant ça !

Qu'est-ce qui vous met en colère dans le monde du vin ?
Le fait de ne pas savoir la liste des additifs, des ingrédients, obligatoire sur l'étiquette des autres produits. Même sur les vins «bio», on ne sait pas…

A VOIR


"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. La grande vogue des bistrotsà vin
Bernard Burstchy
02/06/2009 |

Créé en 1984, le Bistrot du Sommelier animé par Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde en 1992, est vite devenu une institution parisienne. Les bistrots à vin sont aujourd'hui à la mode.

Après quelques expériences dans la restauration parisienne, Philippe Faure-Brac, à 24 ans, se lance «avec beaucoup d'inconscience» comme patron de restaurant en ouvrant le Bistrot du Sommelier. Tout en faisant «tourner la ­boutique», il prépare avec succès les concours : en 1988, il devient meilleur sommelier de France avant de décrocher le Graal,­le titre tant convoité de meilleur sommelier du monde en 1992 à Rio.

Homme de tous les défis, il écrit parallèlement un grand nombre d'ouvrages sur le vin, qui ont pour titres La Cave idéale, Le Livre de cave, Les Grands Vins du siècle, Bordeaux, le choix du sommelier, Saveurs complices, Vins et Mets du monde et, son dernier livre, Comment goûter un vin. Cette grande activité éditoriale lui permet de se voir décerner en 2008 le prix Best of the Best of Awards à la 60e Foire du livre de Francfort, «un prix qui (l')a comblé».
Un concept original

À partir de 2005, il organise les Vendredis du vigneron avec un programme très alléchant. Le 29 mai, il recevra Bruno Borie du château Ducru Beaucaillou, un célèbre deuxième cru classé de Saint-Julien, et, le 7 juin, Henri Bour du domaine de Grangeneuve dans les Coteaux du Tricastin, entre autres. Tout cela permettrait déjà de remplir une ou deux vies. Mais cela ne l'empêche pas d'animer avec brio une émission hebdomadaire sur le vin sur BFM avec Alain Marty. Pour ne pas en rajouter, en 2004, il s'associe avec le domaine Duseigneur dans la vallée du Rhône pour élaborer du vin.

Reste-t-il du temps ? «Chaque fois que je lui demande d'animer une séance, il répond présent avec enthousiasme», précise un président d'un club œnologique de la région parisienne. Cette activité quasi frénétique a permis de relancer le vin dans le VIIIe arrondissement, qui devient de plus en plus couru. Lavinia a installé sa cave (6 000 références du monde entier) un peu plus loin, avec une offre sans équivalent, et s'est lancé dans la restauration avec un concept original : les bouteilles prises dans le magasin sont facturées au même prix au restaurant qu'au magasin, sans compter une large sélection de vins au verre dans son bar-dégustation avec un système de conservation très efficace.

À peine plus loin, Bernard Magrez a monté sa luxueuse boutique. Certes, il ne propose que ses vins de propriété, mais, avec plus d'une trentaine de vignobles dans le monde, la visite vaut le voyage. «Je tiens à ce que mes clients soient, tous, bien reçus, afin qu'ils puissent découvrir, dans les meilleures conditions, tous mes crus», précise-t-il.
Cours d'œnologie

Tous les mardis et vendredis soirs sont organisés des cours de vin, à divers niveaux, initiation, dégustations verticales, horizontales, la palette est large. Le jeudi, la découverte du vin se passe au Ritz Escoffier. De quoi s'ouvrir l'esprit.

Le VIIIe arrondissement regorge aussi de nombreuses boutiques, les caves Augé, Taillevent, celle de Georges Dubœuf, les Champagnes Roederer et Nicolas Feuillatte, l'Armagnac Castarède et quelques autres.

Par son dynamisme, Philippe Faure-Brac a su faire partager sa passion du vin en associant, comme l'a souligné dans un discours, Xavier Darcos, le ministre de l'Éducation nationale et familier des lieux, «des paroles simples et chaleureuses qui n'oublient jamais que le vin est une culture».



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F,P,D Univers. François Berléand : «À 8 ans, je respirais du petrus»
Propos recueillis parJean-François Chaigneau
23/01/2009.

Initié par son grand-père, François Berléand a toujours eu le goût du très bon vin. (Photo AFP)
Depuis trente ans, l'acteur trace sa carrière avec patience. À son actif, un césar, une cinquantaine de films et un best-seller, «Le Fils de l'homme invisible», dans lequel il raconte son enfance.

Le Figaro : À quand remonte votre premier contact avec le vin ?
François Berléand : J'avais 8 ans. Mon grand-père m'a initié. Il était un fou de pomerol. À la maison, on ne buvait que ça : La ­Conseillante, Gazin, Petrus. À l'époque, ça valait autour de 20 francs la bouteille. On en rêve ! Rien à voir avec les prix d'aujourd'hui. Surtout Petrus. On buvait lors des réunions familiales. Des grandes tablées d'une trentaine de personnes. Vous imaginez sept ou huit bouteilles de Petrus pour un banquet ?

Vous aimiez déjà ?
Le vin m'est entré par le nez. J'étais sensible à l'odeur du fruit. Mon grand-père me le faisait respirer. Il me disait : «Alors, qu'est-ce que tu sens ?» Je disais : «Ça me fait ­penser à la groseille - Tu as raison», répondait-il. Depuis, le vin, je le respire toujours longuement avant de le goûter.

Vos découvertes ?
Les vins du Languedoc. La Grange des Pères, Puech Haut. Des vins de soleil charpentés, tanniques, bien faits, explosifs, longs en bouche, et très doux à la fois comme le 2005.

Comment achetez-vous votre vin ?
En primeur, et souvent directement au château. Même les grands crus classés Saint-Émilion et Médoc. Théoriquement c'est impossible, il faut passer par le négoce. Mais on fait une exception pour moi. C'est un privilège d'acteur un peu connu qui me convient bien.

Comment est votre cave ?
Idéale. Dans la maison que je viens de me faire construire, elle est la seule pièce dont je me sois vraiment préoccupé. On vient juste de la terminer. Je n'y ai pas encore entreposé mes 5 000 bouteilles.

Vous rêvez toujours de romanée-conti ?
Je n'en ai jamais bu. J'ai renoncé, vu le prix.

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F,P,D Univers. La folie du vin dans les grandes écoles
Bernard Burtschy
23/04/2009 |

Le vin attire les jeunes élites. Toutes les grandes écoles affichent d'impressionnantes soirées de dégustation et leurs clubs œnologie font salle comble. En toute modération, maisavec une passion certaine.

Grande soirée organisée par le club œnologie de Télécom ParisTech, une grande école d'ingénieurs basée à Paris. À l'étude, les crus classés de sauternes 2004. Pour la circonstance, Bérénice Lurton, présidente de l'association des crus classés et propriétaire du Château Climens, ainsi que Pierre Montégut, directeur technique du Château Suduiraut, avaient fait spécialement le déplacement : « J'adore cette atmosphère studieuse et ces jeunes très concentrés qui cherchent à apprendre », souligne Bérénice Lurton, très étonnée du public très cosmopolite où des élèves étrangers de tous pays côtoient les élèves français.

Jérôme Hildenbrand, élève de 2e année et organisateur de la soirée, précise : «Nous faisons salle comble à chaque fois et nous sommes obligés de refuser du monde. Et pourtant nous multiplions les soirées !» Il est vrai qu'avec les visites des plus grands châteaux bordelais tels que le domaine de Chevalier ou encore de Pichon-Lalande, mais aussi des plus grands noms de la viticulture mondiale comme Vega Sicilia, le ténor espagnol, le programme est des plus alléchants et fait rêver tous les amateurs de vins.

De mémorables joutes

Le programme est tout aussi ­attirant à Normale Sup, qui a reçu le Château Pontet-Canet, le champagne Henriot ou le ­Château Pibarnon, ou encore à HEC Grand Cru ou Sciences Po Millésime dont les clubs ­fonctionnent déjà depuis une vingtaine d'années. Habitués des concours, tous ces brillants esprits se confrontent lors de joutes mémorables. La demi-finale de l'édition 2009 du fameux concours 20 sur Vin organisé par la Commanderie du Bontemps, de Bordeaux, à destination des grandes écoles aura lieu le 27 avril à l'ESCP-EAP (Sup de Co) à Paris. Les éliminatoires se composeront de dix questions à choix multiples, un exposé de deux minutes et une épreuve de dégustation à l'aveugle. Les ­quatre équipes sélectionnées se ­confronteront sur une nouvelle dégustation à l'aveugle. Les deux finalistes se retrouveront ensuite en juin dans le cadre grandiose de château Lafite-Rothschild où ils seront opposés à Oxford et Cambridge, de redoutables concurrents.

Les anciens de ces grandes écoles sont naturellement mis à contribution. Frédéric Brochet, normalien, auteur d'une thèse brillante sur la dégustation et par ailleurs producteur de vins dans le Poitou, est allé présenter ses vins dans son école «avec un plaisir évident». Certains élèves franchissent même le pas. Passionné et animateur du club, Axel Marchal est parti faire une thèse de doctorat en œnologie à Bordeaux après ses études à Normale Sup.

Ces soirées tournent-elles en beuverie ? Pas le moins du monde. Si les grandes écoles ont mis au point une charte pour limiter les consommations d'alcool lors des soirées étudiantes, il n'a jamais été constaté le moindre dérapage dans les clubs d'œnologie. «Une charte, pour quoi ­faire ?» tombe des nues Jérôme Hildenbrand. L'éducation est la meilleure des préventions.


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F,P,D Univers. Cave personnelle ou armoire à vin ?
N.M (lefigaro.fr)
07/08/2009 |

«Pour installer et aménager sa cave personnelle, il faut compter entre 10.000 et 25.000 euros», estime Yan Falhun, directeur général de Polycave. Crédits photo : DR
Autrefois produit de luxe, la cave à vin adopte aujourd'hui un design plus séduisant pour s'adapter à l'intérieur des œnophiles.

Pour qu'un vin préserve son arôme intact, il est nécessaire de le conserver dans les meilleures conditions. D'où l'importance de stocker ses bouteilles dans un endroit adéquat. «Depuis le développement des armoires à vin, notre clientèle s'est élargie. Cette offre ne s'adresse plus uniquement aux amateurs avertis, mais à un public de plus en plus diversifié, désireux de conserver ses bouteilles à portée de main pour pouvoir en profiter à n'importe quelle occasion», remarque Renaud De Barry, fondateur de Climadiff, société spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des caves et armoires à vin. Pour les amateurs qui vivent dans une maison, la cave à vin est la solution idéale. Des entreprises comme Polycave proposent d'aménager des caves enterrées, permettant un meilleur vieillissement des bouteilles stockées. «Pour aménager sa cave personnelle, il faut avant tout trouver l'endroit idéal. Il est possible de la construire sous un garage, un cellier ou même une remise. Ces caves peuvent contenir jusqu'à 2050 bouteilles et leur installation ainsi que leur aménagement coûtent entre 10.000 et 25.000 euros», explique Yan Falhun, directeur général de Polycave.

Avant de se lancer dans l'aménagement d'une cave ou l'achat d'une armoire à vin, il serait judicieux de vous poser quelques questions essentielles : de combien de bouteilles disposez-vous, bénéficiez-vous d'un espace suffisant, souhaitez-vous faire vieillir vos vins, ou seulement les préserver à température de service … Pour avoir une cave «idéale», cinq règles sont nécessaires à la bonne conservation des bouteilles.

Bien conserver son vin

La température est, sans conteste, la condition la plus importante. Elle doit avoisiner les 12°c au risque de voir son vin vieillir moins vite ou trop vite. La lumière est également un facteur essentiel dans la bonne conservation des bouteilles. Ces dernières craignent les rayons ultraviolets du soleil, qui traversent le verre et oxydent le vin. Pas de soucis alors avec les caves souterraines, puisqu'elles ne sont pas exposées à la lumière du jour. Autre condition importante, les odeurs. Le bouchon des bouteilles absorbe facilement toutes les fragrances aux alentours. Pour cette raison, il est préférable de ne pas stocker à côté du vin des produits alimentaires ou encore des produits d'entretien. L'idéal est d'installer un système de ventilation permettant une bonne aération de la cave. Leur prix varie entre 100 et 1500 euros selon le modèle choisi. Le degré d'hygrométrie joue également un rôle très important sur la qualité et le vieillissement du vin en cave. Le pourcentage d'humidité dans l'air doit se situer autour de 70 à 80 %, sinon le particulier devra faire face à une détérioration des étiquettes et au desséchement des bouchons.

Solution alternative : les armoires à vin

Pas de place chez soi pour installer sa propre cave? Pourquoi ne pas investir dans une armoire à vin. Ces appareils offrent les mêmes conditions de conservation que les caves. «Pour une collection inférieure à 600 bouteilles de vin, il est plus pratique d'adopter une armoire à vin dont le prix gravite autour de 600 à 1400 euros. Mais le choix de ces caves de service dépendra surtout de l'utilisation souhaitée du vin que l'on veut acquérir», explique Renaud De Barry. Par exemple, le vin en primeur nécessite une conservation durant plusieurs années pour arriver à maturité. Dans ce cas, il faudra privilégier les armoires à vieillissement qui peuvent contenir entre 100 et 300 bouteilles et qui rassemblent toutes les qualités d'étanchéité et d'isolation thermique propres aux caves à vin naturelles. Pour des vins qui se consomment rapidement, une armoire à vin de mise en température permet de garder ses bouteilles à température idéale (champagne 8°c, blanc 12°c, rouge 17°c). Il existe également sur le marché des armoires dites «polyvalentes», qui combinent plusieurs degrés de température selon les étages, dans un but de vieillissement ou de mise en température. Ces caves à vin sont idéales pour l'amateur dont les bouteilles nécessitent des conditions de conservation différentes. L'offre d'appareil de conservation de vin s'est élargie essentiellement dans le but de répondre à la demande croissante d'une nouvelle clientèle, plus jeune et surtout plus féminine. «Il est de plus en plus courant de voir des femmes s'intéresser aux armoires à vin», affirme Renaud De Barry, «certes pour offrir, mais également pour se faire plaisir puisqu'au final, le vin se déguste mieux à plusieurs».

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F,P,D Univers.Millésimes : la magie du chiffre 9
Bernard Burtschy
22/10/2009 | Mise à jour : 10:19 |


Ce n'est vraiment que vers 1972 que le millésime 1959 s'est imposé parmi les grands.
Les années se terminant par un 9, plus que toute autre, ont engendré des millésimes capables de briller pendant plusieurs décennies. Est-ce si surprenant ?

«Où en est, cinquante ans plus tard, le millésime 1959 ?». En alignant une douzaine de bordeaux de ce millésime désormais mythique, Pascal Marquet, le patron de Grains Nobles, un club de dégustation parisien, a décidé de répondre à cette question. Ces vins sont-ils tous encore vivants ?

Contre toute attente, tous les vins de ce millésime, nés alors que de Gaulle venait de s'installer à l'Élysée après la première élection au suffrage universel, sont superbes de jeunesse et de sève. Les premiers crus, comme latour ou lafite-rothschild sont grandissimes, les autres, comme beychevelle, chevalier ou mouton-roth­schild (qui accédera à la consécration suprême en 1973), ne leur cèdent en rien, tout comme de nombreux autres crus à Bordeaux, en Bourgogne ou même en Champagne où la dégustation d'un moët-et-chandon était encore il y a peu, très émouvante.

Pourtant, à l'époque, le millésime 1959 ne paraissait pas taillé pour la grande garde. «Buvez-les vite» avait titré La Revue du vin de France qui soulignait à la fois l'acidité basse du millésime et les vendanges abondantes, deux facteurs considérés comme rédhi­bi­toires. Ce n'est vraiment que vers 1972 que le millésime 1959 s'est imposé parmi les grands. Selon l'idéologie dominante de l'époque, un vin ne pouvait pas être bon à la fois dans sa jeunesse et dans sa maturité. Aujourd'hui, on pencherait plutôt pour l'inverse.

Analogie historique

Pourquoi une telle erreur de jugement ? Le millésime 1959 était né sous un soleil abondant, ce qui avait permis de bien faire mûrir les raisins, trop même, d'où une chute importante de l'acidité. Or l'acidité était considérée comme le facteur le plus important du vieillissement grâce à ses propriétés antiseptiques. Mais elle n'est pas la seule, car la mémoire est courte.

Une génération plus tôt, le 1929 s'était déjà inscrit dans la légende avec une année chaude et sèche qui a produit des vins tout aussi sublimes, d'ailleurs toujours fringants. Débouché il y a quelques semaines, un domaine de Chevalier 1929, un grand vin des Graves, a été jugé «superbe de jeunesse et de fruit avec un incroyable velouté» par Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde.

Plus loin dans le temps, les 1899 et 1869 sont toujours aussi étonnants de jeunesse comme le démontrent les splendides dégustations de la maison Bouchard Père et Fils en Bourgogne. En ajoutant le jeunot millésime 1989, qui se situe à la même altitude, les férus de numérologie auront remarqué que tous les vingt ou trente ans apparaît avec une grande régularité un grand millésime qui défraye la chronique, sans que l'on ne sache trop pourquoi. Un autre mystère.

Ces grands millésimes pourraient rester aux rangs de plaisantes curiosités s'ils ne préfiguraient pas les mil­lésimes récents, baignés de chaleur et de soleil, indéniables signes du réchauffement de la planète, dont la fréquence augmente. Avec la même question quasi existentielle des grands vins : «vieilliront-ils ?» L'analogie historique donne une réponse sans ambiguïté : malgré leurs acidités basses, ils vieilliront avec grâce, car ils partagent avec leurs prédécesseurs une autre caractéristique commune, la concentration, qui est l'autre facteur clé.

Brillants champagnes en 1979

La concentration explique d'ailleurs la beauté d'un autre millésime en 9, le 1949, dont une dégustation tenue il y a quelques années au Carré des Feuillants avait démontré la grandeur. Le temps n'était pas imperturbablement beau comme pour les autres, mais la ­concentration était au rendez-vous, ce qui a engendré un grand millésime classique.

Alors que tous ces millésimes cités sont très réussis à peu près partout en France, les 1999 et 1969 sont un peu moins universels en raison de réussite moins évidente des bordeaux ; il faut se déporter un peu plus à l'ouest, en Bourgogne et dans le Rhône, pour trouver des grands vins. Quant aux 1979, place aux brillants champagnes.

Excepté 1939 où la France était occupée à d'autres tâches, les années en 9 forment, plus que toute autre, une série brillante de millésimes. Hasards de la climatologie ou de la numérologie ? Le millésime 2009, qui s'achève, s'inscrit dans cette lignée avec un chaud mois d'août et un ensoleillé mois de septembre, gage de grands vins.

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F,P,D Univers.La guerre viticole est déclarée à Châteauneuf-du-Pape
Guillaume Mollaret (à Nîmes)
18/11/2009 | Mise à jour : 10:48 |

Scène de vendange dans le sud-est de France, en septembre 2009. Crédits photo : AFP
Les producteurs de Chateauneuf-du-Pape reprochent à leurs voisins de l'Association des producteurs de l'Enclave des papes d'usurper leur appellation.

C'est un îlot de quatre villages du Vaucluse isolés à l'intérieur même de la Drôme. Bienvenue dans l'Enclave des papes, propriété papale de 1451 à 1791. Elle est aujourd'hui engagée dans une guerre viticole contre le village voisin de Châteauneuf-du-Pape, qui fut résidence d'été des papes d'Avignon. Le syndicat des producteurs de Châteauneuf-du-Pape, qui est l'une des anciennes appellations d'origine contrôlée, croise le fer avec l'Association des producteurs de l'Enclave des papes, une marque déposée en 1974. Les premiers reprochent aux seconds d'usurper leur nom et de créer «une confusion». Mardi, la cour d'appel de Nîmes a confirmé la condamnation de deux vignerons de l'Enclave à des peines d'amende de 5 000 et 3 000 euros.

Les vignerons de l'Enclave sont décidés à se pourvoir en cassation car cette condamnation signifie la mort de leur marque. Les vignerons de Châteauneuf en sont déjà à une dizaine de procès. Ils n'ont pas toujours eu gain de cause. Le vin de table Vieux Papes en 1961 et le côtes-du-rhône Le Chemin des Papes en 2005 ont obtenu devant la justice le droit de conserver leur nom.



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F,P,D Univers. Le millésime 2009 au secours du beaujolais
Bernard Burtschy
19/11/2009 | Mise à jour : 00:50 |

Le millésime 2009 du beaujolais s'annonce excellent. Crédits photo : Le Figaro
Victime de tricheurs, il a du mal à sortir de la déprime. Premier test jeudi : le beaujolais nouveau est arrivé.

«Une chance historique !» Louis-Fabrice Latour, président du négoce bourguignon et propriétaire depuis peu en Beaujolais, n'y va pas par quatre chemins. Profondément enfoncé dans la crise, le beaujolais ne doit pas rater son rendez-vous avec le millésime 2009, qui est perçu par tous d'une qualité exceptionnelle. «C'est le plus grand millésime que j'aie vécu et mon père qui a beaucoup plus de recul que moi en pense de même : le plus grand depuis cinquante ans», raconte Édouard Labruyère, un des grands producteurs de moulin-à-vent qui est considéré comme le meilleur cru du Beaujolais.

Le beaujolais ne doit pas rater le coche, car son image est au plus mal, tout comme les ventes d'ailleurs. Dans les années 1950, un cru du Beaujolais se vendait au prix d'un grand cru de la Bourgogne. Aujourd'hui, il ne trouve plus preneur à un dixième du prix, ce qui est totalement injuste. Cette descente aux enfers est d'autant plus injustifiée que le gamay, cépage de référence du beaujolais, donne de grands vins, ce qui est largement méconnu. Thomas Henriot, qui s'occupe dorénavant du château de Poncié à Fleurie, le souligne : «Nous avons trouvé des documents du Xe siècle montrant la grande notoriété de la propriété et nous avons bien l'intention non seulement de revenir et de reprendre le nom de l'époque, mais surtout de restaurer cette immense notoriété.»

Premier accusé de cette déchéance, le beaujolais nouveau, celui par qui est arrivée la médiatisation il y a un peu plus de cinquante ans et qui est aujourd'hui accusé de tous les maux. Lancé le troisième jeudi de novembre, il occupait à ses débuts seul la scène médiatique jusqu'à Noël. Peu à peu, il a perdu de son aura, disparaissant des étalages dès la fin novembre. Aujourd'hui, il tient à grand-peine la fin de la semaine. Son image déplorable a rabaissé la renommée du gamay, entraînant toute la région dans l'enfer.

Un vin franc et joyeux

Pourquoi ? Le beaujolais nouveau est produit, pour l'essentiel, au sud de Villefranche-sur-Saône dans une très jolie région, Les Terres Dorées qui, comme son nom l'indique, n'est nullement granitique, mais argilo-calcaire. Or, sur ce type de terroirs, le gamay produit en grande quantité des vins sans intérêt, comme l'avait déjà constaté en 1395 Philippe le Hardi, duc de Bourgogne qui expulsa le gamay de Bourgogne comme «cépage vil». L'idée de génie de Jules Chauvet, brillant chercheur à Berkeley, fut de transformer ce handicap en avantage en créant le beaujolais nouveau : «Puisqu'il ne tient pas, on le boira tout de suite !»

Le gamay devint alors le plus beau cépage d'initiation du monde et la petite affichette «Le beaujolais nouveau est arrivé» faisait accourir la France entière, puis tous les autres. En 1975, Edgar Faure le faisait servir à l'Assemblée nationale avec Georges Brassens comme parrain et Mireille Mathieu comme marraine. Vin-boisson par excellence, «gouleyant», le beaujolais nouveau était certes un vin simple, mais franc et joyeux grâce à un vignoble planté très serré, une vendange manuelle et une vinification sincère. Propriétaire- négociant, Georges Dubœuf, surnommé le Pape du Beaujolais, fut largement à l'origine du succès planétaire du beaujolais nouveau. Il continue à produire des vins de qualité.

Hélas, la suite allait être moins rose. Le succès a attiré des producteurs moins scrupuleux, attirés par l'appât du gain rapide : le vin était vendu en trois semaines alors qu'il faut ailleurs un ou deux ans pour produire une bouteille. La chimie s'est imposée dans les vignes, les levures sont apparues en vinification et le vin est parti dans une option technologique pour réduire les coûts de production. À ce jeu, la qualité s'est peu à peu dégradée, le beaujolais nouveau a perdu son âme et le public s'en est éloigné, même si quelques producteurs isolés faisaient de la résistance.

Aujourd'hui, tous les problèmes sont loin d'avoir disparu, mais une vraie prise de conscience s'est fait jour chez les producteurs. Attirés par les bas prix des terres, les grands négociants beaunois ont acheté de belles propriétés et apporté leurs ambitions, non sans quelques fois quelques frictions. Rappelons que Clochemerle est en Beaujolais et que l'action collective n'a jamais été le fort de la région. De très grande qualité, le millésime 2009 arrive à point nommé. «Pour mon premier millésime, je débute avec un millésime de rêve», s'enthousiasme Rémy Sandrin qui vient de rejoindre le vignoble familial. Les bons beaujolais sont légion. Au beaujolais de saisir ce coup de pouce du destin !



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F,P,D Univers. Noemi Letizia

Noemi Letizia 'invade' i cartelloni pubblicitari di Napoli: la ragazza di Portici, diventata famosa dopo che Silvio Berlusconi ha partecipato alla sua festa dei 18 anni, è da qualche tempo testimonial di una casa di biancheria intima. Ora le foto arrivano anche nelle strade del capoluogo campano


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F,P,D Univers. Ángela



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dimanche 29 novembre 2009

F,P,D Univers. Desde el siglo XVI y hasta el XX la isla Bermeja engalanó las aguas del Golfo de México en los mapas.

Pero desde finales de los noventa se convirtió en un fantasma al que nadie puede localizar.

¿Cómo desaparece una isla y qué pudo haber pasado con ella?

Sumérjase en el misterio de la isla desaparecida en este video de David Cuen


"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Tras el rastro de una isla perdida




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Bután (Shangrila)



"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Bután corona al monarca más joven del mundo, Jigme Khesar Wangchuck .




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F,P,D Univers. Butan REPORTAJE El reino que quiso medir la felicidad

PABLO GUIMÓN 29/11/2009


¿Y si los indicadores económicos no fueran suficientes para medir el bienestar de una sociedad? Hace 35 años, en un aislado reino del Himalaya, un carismático rey decidió que era más importante la felicidad interior bruta que el producto interior bruto. Hoy, Bután es la democracia más joven del mundo y el exótico campo de pruebas de uno de los debates más interesantes del pensamiento económico global.

Detrás de las grandes historias suele haber grandes personajes. Y nadie que haya visitado su pequeño reino del Himalaya podrá negar ese calificativo a Jigme Singye Wangchuck, cuarto rey de Bután, cuya aura misteriosa y novelesca parece respirarse en cada uno de los hogares de este país del tamaño de Suiza, con apenas 700.000 habitantes, al que el cuarto rey convirtió el año pasado en la democracia más joven del mundo.

En una semana en el país no fue posible escuchar una sola mala palabra sobre Jigme Singye Wangchuck, educado en el Reino Unido, casado con cuatro hermanas y padre de 10 hijos, uno de los cuales es el actual rey. En cambio, el relato de sus virtudes se repite hasta el empalago. Que si vive solo en una cabaña modesta. Que cuando la gente se ofreció a construirle un castillo dijo que no, que emplearan el dinero y el tiempo en levantar escuelas y hospitales. Que es compasivo, sabio, que lo sacrificaría todo por su pueblo. Que acudió el primero a defender con sus propias manos al país cuando hubo que luchar, en 2003, contra los rebeldes separatistas de Assan, que cruzaban la frontera y se ocultaban en los densos bosques de Bután para lanzar ataques contra la India.

Es un rey dios. El único rey de la historia de la humanidad que merece ese apelativo. Muchos pueblos, por muchos motivos, han venerado a sus mandatarios. Pero él es especial. Es una mente iluminada. Es como un buda". Quizá no haya que ir tan lejos como Ashi Sonan Choden Dorji, de 41 años, la hermana pequeña de las cuatro reinas, que define así a su cuñado, tomando té en el elegante salón de su casa a las afueras de la capital. Pero podría aceptarse la palabra visionario si se tiene en cuenta que el rey acuñó, hace 35 años, un término que hoy, en este escenario del poscomunismo y del poscapitalismo salvaje, constituye el centro de uno de los debates más interesantes que se están produciendo en el pensamiento económico mundial. Un debate al que se han apuntado premios Nobel como Joseph E. Stiglitz o Amartya Sen y líderes occidentales como Nicolas Sarkozy o Gordon Brown.

El 2 de junio de 1974, en su discurso de coronación, Jigme Singye Wangchuck dijo: "La felicidad interior bruta es mucho más importante que el producto interior bruto". Tenía 18 años y se convertía, tras la repentina muerte de su padre, en el monarca más joven del mundo.

No fue un mero eslogan. Desde aquel día, la filosofía de la felicidad interior bruta (FIB) ha guiado la política de Bután y su modelo de desarrollo. La idea es que el modo de medir el progreso no debe basarse estrictamente en el flujo de dinero. El verdadero desarrollo de una sociedad, defienden, tiene lugar cuando los avances en lo material y en lo espiritual se complementan y se refuerzan uno a otro. Cada paso de una sociedad debe valorarse en función no sólo de su rendimiento económico, sino de si conduce o no a la felicidad.

Dos factores pueden explicar que esta especie de tercera vía de desarrollo se haya llevado a la práctica precisamente aquí, en este aislado reino del Himalaya. Por un lado, está su profunda raigambre en la filosofía budista. Y por otro, el proverbial retraso de Bután en su apertura al mundo. El lama reencarnado Mynak Trulku explica el primer factor: "La felicidad interior bruta se basa en dos principios budistas. Uno es que todas las criaturas vivas persiguen la felicidad. El budismo habla de una felicidad individual. En un plano nacional, corresponde al Gobierno crear un entorno que facilite a los ciudadanos individuales encontrar esa felicidad. El otro es el principio budista del camino intermedio". Y esto enlaza con el segundo factor, que explica Lyonpo Thinley Gyamtso, ex ministro del Interior y de Educación: "Están los países modernos, y luego está lo que era Bután hasta los años setenta. Medieval, sin carreteras, sin escuelas, con la religión como única guía. Son dos extremos, y la FIB busca el camino intermedio".

La televisión llegó a Bután en 1999, al mismo tiempo que Internet. Thimpu es hoy la única capital del mundo sin semáforos, y el aeropuerto internacional cuenta con una sola pista. Ese retraso en la modernización ha permitido a Bután, un pequeño país encajado entre los dos Estados más poblados de la Tierra, la India y China, aprender de los errores de otros países vecinos en vías de desarrollo que se han centrado exclusivamente en el progreso económico.

El concepto butanés de la felicidad interior bruta se sostiene sobre cuatro pilares, que deben inspirar cada política del Gobierno. Los pilares son: 1. Un desarrollo socioeconómico sostenible y equitativo. 2. La preservación y promoción de la cultura. 3. La conservación del medio ambiente. 4. El buen gobierno. Para llevarlo a la práctica, el cuarto rey creó en 2008 una nueva estructura institucional al servicio de esta filosofía, con una comisión nacional de FIB y una serie de comités a nivel local.

Lo que medimos afecta a lo que hacemos. Si nuestros indicadores sólo miden cuánto producimos, nuestras acciones tenderán sólo a producir más. Por eso había que convertir la FIB de una filosofía a un sistema métrico. Y eso es lo que encomendó el cuarto rey al Centro de Estudios Butaneses, que años después ha dado con un índice para medir la felicidad.

La materia prima es un cuestionario que responderán los ciudadanos butaneses cada dos años. La primera encuesta se realizó entre diciembre de 2007 y marzo de 2008. Un total de 950 ciudadanos de todo el país respondieron a un cuestionario con 180 preguntas agrupadas en nueve dimensiones:

1. Bienestar psicológico. 2. Uso del tiempo.

3. Vitalidad de la comunidad. 4. Cultura.

5. Salud. 6. Educación. 7. Diversidad medioambiental. 8. Nivel de vida. 9. Gobierno.

Éstas son algunas preguntas del cuestionario: "Definiría su vida como: a) Muy estresante, b) Algo estresante, c) Nada estresante, d) No lo sé". "¿Ha perdido mucho sueño por sus preocupaciones?". "¿Ha percibido cambios en el último año en el diseño arquitectónico de las casas de Bután?". "¿En su opinión, cómo de independientes son nuestros tribunales?". "¿En el último mes, con qué frecuencia socializó con sus vecinos?". "¿Cuenta usted cuentos tradicionales a sus hijos?".

Una vez procesada la información de las encuestas, se determina en qué medida cada hogar ha alcanzado la suficiencia en cada una de las nueve dimensiones, estableciendo unos valores de corte. A cada indicador en el que un hogar ha alcanzado o superado el valor de corte se le atribuye un cero. Cuando el encuestado no ha llegado al valor de corte en un indicador, se le resta el resultado al valor de corte y se divide la resta por el propio valor de corte. Por ejemplo, si el límite de la pobreza es 8 y el encuestado ha alcanzado 6, el resultado es (8-6) / 8 = 0,25.

Entonces, ¿cómo se determina quién es feliz? Es feliz aquella persona que ha alcanzado el nivel de suficiencia en cada una de las nueve dimensiones (0). ¿Y cómo se determina la felicidad interior bruta? FIB = 1 - (la media del cuadrado de las distancias respecto a los valores de corte).

Ya tenemos, pues, el valor de la felicidad. Pero es sólo eso, un número. El siguiente paso es comparar la FIB de los diferentes distritos. Compararla a lo largo del tiempo. Descomponer el índice por dimensiones, por géneros, por ocupaciones, grupos de edades, etcétera. Y así, la FIB puede utilizarse como un instrumento para orientar políticas.

La determinación por medir la felicidad nacida de aquel discurso de coronación del cuarto rey de Bután puede verse como un caso pintoresco o enternecedoramente naïf desde las potentes economías occidentales. Pero la misma inquietud empieza a ocupar las agendas de influyentes mandatarios y eminencias de la economía a nivel mundial. En febrero de 2008, el presidente francés, Nicolas Sarkozy, creó la Comisión Internacional para la Medición del Desempeño Económico y el Progreso Social, debido, en palabras de su director, el profesor de la Universidad de Columbia y premio Nobel de Economía Joseph E. Stiglitz, "a su insatisfacción, y la de muchos otros, con el estado actual de la información estadística sobre la economía y la sociedad" (EL PAÍS, Negocios, 20 de septiembre de 2009). "El gran interrogante", proseguía Stiglitz, "implica saber si el PIB ofrece una buena medición de los niveles de vida". Y los resultados de la comisión, presentados el pasado mes de septiembre, confirmaron las sospechas de Sarkozy: el PIB se utiliza de forma errónea cuando aparece como medida del bienestar. Pero también hay quien advierte de los riesgos de ampliar la variedad de estadísticas económicas, que podría permitir a los Gobiernos agarrarse a unas u otras a su antojo, en detrimento de la objetividad.

Bután no debe ser (ni lo pretende) un ejemplo para otros Estados. Las peculiaridades del país hacen su experiencia inexportable. Bután es una de las economías más pequeñas del mundo, basada en la agricultura (a la que se dedica el 80% de la población), la venta de energía hidráulica a la India y el turismo. Y es un país altamente dependiente de la ayuda externa. La tasa de alfabetización es del 59,5%, y la esperanza de vida, 62,2 años. Probablemente el concepto de FIB les suene a chino a las remotas tribus de pastores nómadas del este, que se visten con pieles de yak, practican una religión animista y ofrecen animales sacrificados a sus dioses en las montañas. Y más aún a los 100.000 ciudadanos de la minoría étnica nepalí que viven en campos de refugiados en Nepal desde principios de los noventa, después de haber sido expulsados de Bután por el Gobierno.

Pero en 2007 Bután fue la segunda economía que más rápido creció en el mundo. La educación, gratuita y en inglés, llega hoy a casi todos los rincones del país. En un estudio realizado en 2005, el 45% de los butaneses declaró sentirse "muy feliz", el 52% reportó sentirse "feliz" y sólo el 3% dijo no ser feliz. En el Mapamundi de la Felicidad, una investigación dirigida por el profesor Adrian White en la Universidad de Leicester (Reino Unido) en 2006, Bután resultó ser el octavo más feliz de los 178 países estudiados (por detrás de Dinamarca, Suiza, Austria, Islandia, Bahamas, Finlandia y Suecia). Y era el único entre los 10 primeros con un PIB per cápita muy bajo (5.312 dólares en 2008, seis veces menor que el español).

El sol ilumina intensamente la ciudad de Thimpu este sábado por la mañana. La vida transcurre sin prisa. Los puestos del mercado de verduras ofrecen los ricos productos autóctonos. Hay deliciosos chiles rojos y verdes, lustrosas berenjenas, compactas coles, tomates de árbol, decenas de tipos de manzanas y arroz rojo del Himalaya. Hay orquídeas, una de cuyas variedades se come, aportando una textura fibrosa y un sabor amargo a los guisos de chile o de carne. Y hay nuez de areca que, untada con lima y envuelta en hoja de betel, tiñe de rojo los dientes y los escupitajos de los butaneses que la mastican, enganchados a su ligero efecto narcótico. Un sustituto del tabaco, cuya venta está prohibida en el país.

Unos jóvenes celebran un campeonato de tiro con arco, el deporte nacional, y bailan y entonan canciones tradicionales cuando su equipo acierta en la diana colocada a 145 metros de distancia. Otros duermen después de divertirse hasta altas horas de la noche en karaokes y clubes no muy diferentes de los que uno puede encontrar en cualquier pequeña ciudad occidental. Thimpu tiene cierto ambiente urbano, mitigado por el hecho de que, por ley, los edificios deben construirse siguiendo determinadas reglas de la arquitectura tradicional.

La mayoría de la gente, incluso aquí en la ciudad, viste el atuendo tradicional butanés, que la ley impone en determinadas áreas públicas, para reforzar la identidad cultural butanesa (uno de los pilares de la FIB). El de los hombres es un vestido de una sola pieza de tela que llega hasta las rodillas y se ata con un cinturón. Las mujeres llevan un vestido hasta los tobillos. En los actos oficiales, los hombres se ponen una gran bufanda, llamada kabney, cuyo color indica el rango de la persona. Amarillo para el rey, naranja para los ministros y otras selectas autoridades, azul para los parlamentarios, blanco para el pueblo llano.

Lyonpo Sonam Tobgye, el presidente del Poder Judicial, es de los contados butaneses que puede llevar kabney naranja. Y su uniforme particular se completa con una imponente espada que lleva amarrada a la cintura. "La espada es el poder, y la kabney es el honor. Cuando me jubile, la espada se va, pero la kabney se queda", dice, y suelta una sonora carcajada, sentado en su despacho, presidido (¿lo adivinan?) por una fotografía del cuarto rey de Bután. Fue él quien le encomendó, hace hoy exactamente ocho años, dirigir la comisión que se encargaría de redactar un borrador de Constitución para Bután. Quizá el primer gran paso para convertir Bután en una democracia.

Lo habitual en la historia es que la democracia sea una conquista del pueblo, producto a menudo de sangrientas luchas y revoluciones. Pero en el caso de Bután la democracia llegó por el empeño del cuarto rey, en contra de la voluntad de la mayoría de sus súbditos.

En diciembre de 2005, Jigme Singye Wangchuck anunció que abdicaría a favor de su primogénito y que se celebrarían elecciones. "La democracia no entró de la noche a la mañana", explica Lyonpo Sonam Tobgye, con la espada asomando por debajo de su kabney naranja. "Fue un proceso largo. Cuando su majestad dijo que había que hacer una Constitución, la idea no fue aceptada en absoluto por el pueblo. No queríamos una Constitución. Estábamos muy a gusto con nuestro pasado. Teníamos desarrollo, seguridad, habíamos progresado. Aun así, su majestad insistió en que era importante que tuviéramos una Constitución. Y el pueblo aceptó sus palabras, porque nos fiamos de él".

El comité estudió "unas cien" constituciones extranjeras. Después se quedaron con una veintena. Entre ellas, una les inspiró especialmente: la española. "La leímos una y otra vez", recuerda. "Es una muy buena constitución. Es muy progresista. Y ustedes tienen, como nosotros, una monarquía constitucional. Le confesaré una cosa: la leímos un poco tarde. De haberla visto antes, quizá no habríamos estudiado tantas otras".

Entregaron un borrador después de 10 meses, que se colgó en Internet para que lo vieran los ciudadanos y el mundo exterior. "Recibimos unos 400 comentarios de todo el mundo: intelectuales, universidades, organizaciones de derechos humanos. Estudiamos todo eso, hicimos otro borrador y éste se distribuyó al pueblo".

Los reyes, padre e hijo, recorrieron entonces todo el país, hasta las aldeas más remotas, y celebraban reuniones en los pueblos para explicar y discutir el borrador de la Constitución. El 18 de julio de 2008 se aprobó una carta magna sin pena de muerte para un país cuyo delito más común es el expolio del patrimonio artístico y cuyo artículo 9.2 establece: "El Estado se esforzará en promover las condiciones que permitan la consecución de la felicidad interior bruta".

El 24 de marzo de 2008 se celebraron las elecciones parlamentarias. Se presentaron dos partidos y ganó (45 de los 47 escaños) el Partido de la Paz y la Prosperidad del actual primer ministro, Jigmi Thinley. Y hace ahora un año, en noviembre de 2008, Jigme Khesar Namgyel Wangchuck, de 28 años, hijo de Jigme Singye Wangchuck, se convirtió en el quinto rey de Bután, el primer monarca constitucional del país.

La sangre del nuevo rey aúna dos legitimidades. La de su padre, dinastía que reina Bután desde 1907, y la de su madre, que desciende de Ngawang Mamgyal, líder de una escuela de budismo tibetana que en 1616 se exilió en lo que hoy es Bután, a la edad de 23 años, y se convirtió en el primer gobernante del Bután unificado. El territorio se llamaba entonces (todavía hoy lo llaman así muchos butaneses) Druk Yul, o la Tierra del Dragón del Trueno. Y al líder se le otorgó el título de Zhabdrung, o Aquel a Cuyos Pies Uno Se Somete.

Su cuerpo embalsamado se guarda en la torre central del Punakha Dzong, también conocido como Templo de la Felicidad, sede del poder medieval, donde se coronó a los cinco reyes modernos. Una joya de la arquitectura butanesa, que el propio Zhabdrung mandó construir en la intersección de dos veloces ríos, uno macho y otro hembra (eso dicen), en un promontorio con una trompa que desciende hasta el agua. Ya lo advirtió, en el siglo VIII antes de Cristo, Gurú Rinpoche, santo patrón de Bután, que trajo el budismo tántrico a estas montañas: algún día, dijo, en un sitio que parece un elefante muerto, alguien llamado Ngawang levantará un templo. Y si tiene éxito, unificará un país.

El coche avanza por la serpenteante carretera, y uno podría pasarse horas mirando las formas que dibujan las nubes algodonosas contra el azul brillante del cielo y el manto de verde intenso con que los frondosos bosques cubren las imponentes montañas que rodean al valle de Punakha. Quedan pocos días para la recolecta de los campos de arroz, que se siembran en junio, antes del monzón, y que confieren al valle un color tostado en este inicio del otoño.

La marihuana crece libre en las cunetas, pero sólo recientemente han tenido algún problema con su tráfico y cultivo. Tradicionalmente se le daba usos más exóticos. Como recuerda un anciano del lugar, en los internados los críos untaban con marihuana el suelo para que las chinches la comieran, anduvieran más lentas y despistadas, y así fuera más fácil cazarlas.

Bután es una potencia en plantas medicinales. "Los botánicos extranjeros que vienen no dan crédito", explica Karma Phuntsho, de la Oficina para la Investigación de Plantas Medicinales y Aromáticas. Entre las especies más extrañas está el yagtsa guen bub, o "hierba de verano y gusano de invierno". Se da a partir de 4.000 metros de altitud y es, al mismo tiempo, animal y vegetal. Un gusano que se hunde bajo la tierra y brota de su cabeza una especie de planta u hongo, cuyo cuerpo se convierte en raíz. Tiene propiedades rejuvenecedoras y afrodisiacas, y en Bangkok se paga a 10.000 dólares el kilo. En el sistema de sanidad butanés, para dolencias leves, los ciudadanos pueden elegir entre la medicina tradicional y la occidental. Y la exportación de plantas medicinales, explica Phuntsho, "tiene un gran potencial para el país". "Eso sí", advierte, "siempre que se realice de manera sostenible".

De momento, la economía de Bután confía en la bravura de sus ríos para generar energía hidráulica (esperan multiplicar por cinco su producción en los próximos años) y en el turismo, una industria que nació en los años setenta. En este terreno se sigue una política, entroncada con la filosofía de la FIB, de "pocos visitantes, pero mucho valor". El turista debe pagar una tarifa de 220 dólares al día, que incluye alojamiento, comidas, entradas a museos, desplazamientos interiores y guía. Se trata de mantener un volumen rentable pero moderado, y evitar catástrofes ecológicas, estéticas y sociales como la que el turismo masivo ha provocado en el vecino Nepal.

Y así hasta que el país sea autosuficiente y deje de depender de la ayuda externa. "Hacemos un buen uso de las ayudas. Apenas hay corrupción, y a los donantes les gusta asociarse a la idea de la FIB. Pero habrá un momento en que la ONU considere que podemos valernos por nosotros mismos", explica el ex ministro Lyonpo Thinley Gyamtso. "Somos un país pequeño y queremos hacer las cosas así. No queremos enseñar nada al mundo. Hacemos lo que creemos que es mejor para nosotros. Y si el mundo cree que hay algo que aprender, son más que bienvenidos". P

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Bután
Bután
A FONDO

Capital:
Timbu.

Gobierno:
Monarquía Constitucional.

Población:
682,321 (est. 2008)

La noticia en otros webs

* webs en español
* en otros idiomas

"Para hacer nuestra Constitución, leímos la española una y otra vez. Es muy buena"

El 52% de los butaneses declaró sentirse "feliz"; el 45%, "muy feliz", y sóloun 3% dijo que no lo era

"Es un rey-dios. el único rey de la historia que merece ese apelativo. es como un buda", dice una hermana de las cuatro reinas

Lo que medimos afecta a lo que hacemos.si los índices únicamente miden cuánto se produce, tenderemos sólo a producir más

"La cuestión es si el pib es una buena medición del nivel de vida", se plantea el nobel stiglitz

"No pretendemos enseñar nada. si el mundo cree que hay algo que aprender, son más que bienvenidos"



"Ideas del hombre y más .......".

samedi 28 novembre 2009

F,P,D Univers. Metorito cae en Sud áfrica




"Ideas del hombre y más .......".

vendredi 27 novembre 2009

F,P,D Univers. 25 años del Tratado de paz entre Chile y Argentina



"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. El Papa escribe a los obispos de Vietnam



"Ideas del hombre y más .......".

mercredi 25 novembre 2009

F,P,D Univers. Concierge.com

Paris, Rome, Madrid, Tutto




"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Paris


Paris is the capital city of France. It is situated on the River Seine, in northern France, at the heart of the Île-de-France region ("Région parisienne"). Paris has an estimated population of 2,15...







"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. Tiziano, Tintoretto, Veronese.

Expositions / Peinture

Distrito : Champs-Elysées / Louvre

Distintivo Tourisme & Handicap

Mental Auditif Moteur

Louvre (Musée du)

De 18 septiembre 2009 a 4 enero 2010
Descripción :


A través de una selección de temas comunes a los artistas venecianos del « Siglo de Oro », esta exposición excepcional proporciona una visión actualizada sobre la pintura veneciana de la segunda mitad del siglo XVI, periodo en el cual se distinguen tres principales pintores de la ciudad de los canales. - Tiziano, genio inventivo, cuyo estilo en su época más madura sorprende por su constante renovación. - Tintoretto, genio dinámico, que sazona un arte y una energía sobrehumana. - Veronese, genio decorativo, cuya paleta y serenidad apoliniana fascinaron a los artistas hasta en el siglo XX.
Descripción :

Ce parcours chronologique et thématique met en regard les œuvres des trois principaux acteurs de la peinture vénitienne de la seconde moitié du XVIe siècle


"Ideas del hombre y más .......".

F,P,D Univers. La Épopée

Tour Eiffel

De 15 mayo 2009 a 31 diciembre 2009
Descripción :


La tour Eiffel acoge hasta el 31 de diciembre la exposición « L’épopée tour Eiffel » que reconstituye a través de varios objetos, afiches, fotografías, grabados, paneles amenizados con animaciones interactivas, proyección de película…, los orígenes y la concepción de este edificio espectacular y sorprendente. También propone al público de descubrir 300 reproducciones de la torre y las obras de artistas inspiradas por la dama de hierro. Esta exposición trata ocho temas independientes (« Des structures, des ponts, une tour », « La Tour en chantier », « La Tour en fête » ; « La Tour et les artistes » ; « La Tour multipliée » ; « La Tour star du cinéma » ; « Les enfants de la Tour » ; y « La Tour en chiffres ») a visitar a su ritmo.



"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Paris Night Life



"Ideas del hombre y más .......".


F,P,D Univers. Dubaï : Quand mode et burqa font bon ménage


Par Delphine Minoui le 25 novembre 2009 8h29 |

burqa lunettes 1.JPGEt si la burqa s'adaptait à l'air du temps ? La question paraît saugrenue. Mais tandis que sévit, en France, la polémique sur cet objet si controversé qui cache le visage des musulmanes, une agence de design basée à Dubaï offre un autre regard sur la chose.

Son nouveau projet : des lunettes de soleil dernier cri, qui s'inspirent de ce masque souvent doré que portent les femmes des pays du Golfe (voir la photo ci-jointe).

« On a voulu partir d'un objet ancré dans la culture locale pour l'adapter aux besoins d'aujourd'hui », confie Olivier Auroy, à l'initiative de ce concept inédit.



burqa lunettes 2.JPGInstallé depuis 5 ans à Dubaï, où il dirige l'antenne locale de l'agence anglaise GS FITCH, ce designer français aime tordre le coup aux clichés. Pour comprendre la burqa, il a arpenté les étales des marchés locaux, fréquenté les centres culturels, discuté avec les femmes...

Sa conclusion ? « Il fait replacer la burqa dans son contexte. Dans la tradition bédouine, lorsque les nomades partaient en voyage, les femmes se couvraient le visage pour se protéger du soleil, de la poussière et du regard des étrangers. Depuis, cette habitude est restée chez les grands-mères. Il m'a semblé intéressant de s'en inspirer pour lancer les premières lunettes de soleil des Emirats, adaptées aux besoin d'une jeunesse qui se veut branchée », explique-t-il (cliquez ci-dessous pour lire la suite et regarder la vidéo).

Pendant de longs mois, il a donc planché, avec son équipe d'une dizaine de créateurs, sur différents modèles de lunettes. « Pour nous, il s'agit d'un véritable produit de luxe, qu'on espère bientôt voir en vente à côté des lunettes Channel et Gucci ». La marque porte déjà un nom : « BQ ». Sa licence a également été déposée, et près de 5000 commandes ont été passées sur le site « bq.ae ». Reste à trouver les investisseurs. Plusieurs hommes d'affaire et personnalités hauts placées des Emirats sont dors et déjà en train de s'y intéresser...









"Ideas del hombre y más .......".
F,P,D Univers. Los Vinos franceses corresponden a uno de los más antiguos cultivos de la vid, su origen encuentra sus fuentes en la época del Imperio Romano. Se les considera parte fundamental de cocina francesa, y algunas marcas han logrado un reconocimiento mundial.

En el año 2004 se trataba aún de una economía esencialmente basada en explotaciones familiares. Durante mucho tiempo, la enología de Francia abarcaba a casi sólo 450 nombres y unas decenas de millares de pueblos de pequeño tamaño, a pesar de su potencial fabuloso, se hizo poco esfuerzo en vender el vino, a excepción de los clubes elitistas de las "Grandes vendimias" (Grands crus) o de la "Champaña".


Reglamentación en Francia

La elección de las vides para la producción de vino de mesa no es libre en la actualidad en Francia desde la publicación en 1953 de un decreto referente a la orientación de la producción vitícola. En 1955 las vides se clasificaron en 3 categorías:

* vides recomendadas; (cépages recommandés)
* vides autorizadas; (cépages autorisés)
* vides toleradas; (cépages tolérés)

Desde 1970 la normativa comunitaria sólo reconoce dos categorías recomendadas las vides, resultantes de la variedad de Vitis vinifera a L. adaptadas a su zona de cultura, y las vides no autorizadas, cuyo cultivo no es deseable (Se practica una disminución de las superficies del 30% en caso de plantación en vid no autorizada) A tener en cuenta que existe también vides prohibidas: clinton, herbemont, isabelle, jacquez, noah, y othello.

Según los viñedos, las vides pueden vinificarse solos (vinos monocepa) o los mezclados (vinos de ensamblaje). Alsacia y Borgoña están como ejemplo de viñedos tradicionales cuyo origen es de vinos monocepa mientras que Châteauneuf-du-pape es la ilustración más obvia del concepto de montaje o vinos de ensamblaje (hasta 13 vides diferentes se autorizan). En un mismo viñedo, las dos prácticas pueden coexistir: así en Burdeos, el Médoc resultan a menudo de montaje, mientras que Saint Emilion y Pomerol son frecuentemente de puros merlot.

Estas prácticas de vinificación no deben confundirse con el reciente concepto de vinos de vides, que corresponde a vins de pays (vinos de la tierra) monocepa en los cuales se busca la expresión de la vid sin interferencia de la tierra, por ejemplo: un Château Grillet es una vendimia prestigiosa elaborada a partir de la única vid viognier sobre la tierra mundialmente reelegida de Château Grillet, un vino de país del viognier es un vino de vid, en el cual el consumidor se espera a encontrar las características de la vid viognier y sólo ellas.
Cambios legislativos recientes [editar]
Datos estadísticos acerca del consumo de vino en el mundo. Año 2000

El consumidor europeo ha pasado a ser durante estos años, más exigente, más selectivo, más observandor de la calidad además de curioso sobre los vinos de otras regiones. En Francia, el consumo medio disminuyó de alrededor de un 10% en el periodo entre 2000 a 2005.

En julio de 2004, el Ministro de Agricultura Hervé Gaymard lanzó la reforma de sector vitivinícola francesa recibiendo a los representantes de las organizaciones profesionales que formaran en el consejo del Onivins (Oficina nacional interprofesional de los vinos). Se trataba de salir de una de las mayores crisis que el sector haya conocido de su más grave historia (que seguía siendo la crisis filoxérica que vio desaparecer algunos viñedos enteros), ya que no había región que no escapara a la caída dramática de las ventas y a las quiebras en número.

Tres causas fueron las responsables de la situación actual:

1. una reducción constante del consumo a niveles mundiales y nacionales, siendo Francia el primer país consumidor del mundo,
2. la competencia de los vinos extranjeros, reforzada por un euro demasiado fuerte, y
3. la complejidad extrema de la producción francesa, con sus innumerables denominaciones, y su insuficiencia a la hora de enfrentarse a los mercados extranjeros.

Regiones vinícolas

El término del territorio (terroir) de donde proviene el vino está indicado en la etiqueta de la botella.

El territorio es una noción muy francesa que permite reconocer a cada vino una personalidad que viene dada por la variedad vinífera utilizada, los terrenos en los que están plantadas las viñas, los microclimas de los que se aprovechan, del saber hacer de los viñadores que lo cultivan, vinifican y comercializan, y de muchas otras cosas que pueden parecer insignificantes como la calidad de la bodega o la de los toneles de madera.

En Borgoña, el terroir está a menudo delimitado por las parcelas bien identificadas. Hay algunas que llevan el nombre de las parcelas y se deividen en «grands crus» y en «premiers crus».

En la región de Burdeos, los terroirs llevan el nombre del propietario y la etiqueta no cita más que el nombre del château y su clasificación en «premiers crus classés» establecida en 1855.

Para los vinos de AOC, la mention «élevé en fût de chêne» (criado en tonel de roble) indica una técnica de crianza que permite aportar al vino un gusto a arbolado. La mención «vieilles vignes» (viejas vides) indica un vino hecho con uvas recogidas de vides antiguas y presenta, en general, una interesante complejidad aromática.


Principales regiones vinícolas

Principales viñedos de Francia, en rojo. En verde, regiones de elaboración de aguardiente

* Viñedo de Alsacia (Vignoble d'Alsace)
* Viñedo de Beaujolais (V. du Beaujolais)
* Viñedo de Burdeos (V. de Bordeaux)
* Viñedo de Borgoña (V. de Bourgogne)
* Viñedo de Champaña (V. de Champagne)
* Viñedo de Córcega (V. de Corse)
* Viñedo del Jura (V. du Jura)
* Viñedo de Languedoc (V. du Languedoc)
* Viñedo de Provenza (V. de Provence)
* Viñedo de Rosellón (V. du Roussillon)
* Viñedo de Saboya (V. de Savoie)
* Viñedo del Suroeste (V. du Sud-Ouest)
* Viñedo del valle del Loira (V. du Val-de-Loire)
* Viñedo del valle del Ródano (V. des Côtes du Rhône)

Regiones menores

* Viñedo de las laderas del Lionés (V. des coteaux du Lyonnais)
* Viñedo de Bugey (V. du Bugey)
* Viñedo de Lorena (V. de Lorraine)
* Viñedo de Isla de Francia (V. de d'Île-de-France)

Viñedos desaparecidos

* Viñedo de Normandía (V. de Normandie)


Tipología de vinos francesa
Denominaciones

El sistema de denominaciones de productos acrícolas empezó en Francia con la ley de 1905, que fue la que creó las AOC. Los demás países han imitado este principio de protección de la identidad regional de cada producto y han acabado por adoptar su propio sistema de denominaciones.

En lo que se refiere al vino la Unión Europea distingue dos denominaciones:

* Los vinos de mesa: vinos conformes a las leyes y juzgados aptos para el consumo (vins de table en francés).

* Los VCPRD: Vinos de Calidad Producidos en una Región Delimitada (VQPRD en francés, Vins de Qualité Produits dans une Région Délimitée)

Los países miembro de la Unión Europea tienen que respetar esta distinción. El organismo responsable de las apelaciones francesas, de vino o de otros productos, es el INAO (Institut National des Appellations d'Origine: Instituto Nacional de las Denominaciones de Origen), bajo tutela del ministerio francés de agricultura y pesca (Ministère de l'agriculture et de la pêche). La clasificación de las denominaciones de vinos franceses es, pues, la siguiente:


* Vinos de mesa

o Vino de mesa de los países de la Unión Europea: el mosto proviene de una mezcla proveniente de diferentes países de la Unión
o Vino de mesa de Francia: la uva proviene exclusivamente de Francia
o Vinos de país (son oficialmente una categoría de vinos de mesa)
+ Vino de país departamental: producido en un departamento, como el vin de pays de l'Aude
+ Vino de país local: o "de zona", producido en un territorio más restringido que el departamento: un nombre de lugar, unas laderas...
+ Vino de país regional: producido en una "región" en el sentido no administrativo, como los vins de pays Portes de Méditerranée


* VQPRD (VCPRD en español)

o AOVDQS: Appellation d'Origine Vin Délimité de Qualité Supérieure (Denominación de Origen Vino Delimitado de Calidad Superior). Muy a menudo un trampolín hacia la AOC.

o AOC: Appellation d'Origine Contrôlée (Denominación de Origen Controlada).

+ AOC genérica (como las AOC Bordeaux, Bourgogne, Alsace, Beaujolais...)
+ AOC regional (como las AOC Coteaux du Tricastin, Côtes du Forez, Médoc...)
+ AOC municipal (como las AOC Chablis, Margaux, l'Étoile, Cassis...)


Hay además, dentro de las AOC, un sistema interno que distingue entre "Crus", "Premiers crus", "Grands crus" u otras designaciones, pero difiere según la región. Se habla también de crus refiriéndose a dos cosas distintas. En general, se entiende por cru un viñedo de calidad superior, un pago o terruño, que es el sentido que tiene dentro de los vinos AOC Grand cru y lo que el diccionario de la Academia define como «Distrito determinado de tierras o heredades, especialmente de viñas u olivares». En Borgoña, grand crus y premiers crus son propiedad de varios, mientras que en Burdeos un cru es una propiedad individual. Cru también forma parte de expresiones como vin du cru, en el sentido de vino del país o también es vino de cru el de crianza, que debe madurar primero en barrica y luego en botella.


Criterios de clasificación del vino francés

* Según el color (en francés la robe, literalmente "el vestido")

o Vin blanc (vino blanco)
o Vin rouge (vino tinto)
o Vin rosé (vino rosado)
o Vin gris (vino gris)


* Según la proporción de azúcares naturales (vinos tranquilos)

o Vin sec (vino seco, menos de 2g de azúcar por litro de vino)
o Vin demi-sec (vino semiseco, entre 2g y 30g de azúcar por litro de vino)
o Vin moelleux (vino meloso, entre 30g y 50g de azúcar por litro de vino)
o Vin liquoreux (vino licoroso, más de 50g de azúcar por litro de vino)


* Según la proporción de azúcares del licor de expedición (en el caso de los vinos espumosos que lo utilizan)

o Brut nature (Brut nature, sin ningún licor de expedición añadido)
o Extra-brut (Extrabrut, hasta 6g de azúcar por litro de licor)
o Brut (Brut, hasta 15g de azúcar por litro de licor)
o Extra-sec (Extraseco, de 12g a 20g de azúcar por litro de licor)
o Sec (Seco, de 17g a 35g de azúcar por litro de licor)
o Demi-sec (Semiseco, de 33g à 50g de azúcar por litro de licor)
o Doux (Dulce, más de 50g de azúcar por litro de licor)


* Según la presión de los gases disueltos a saturación

o Vin tranquille (vino tranquilo, sin presencia de burbujas. A 20° la cantidad de CO2 es inferior a un gramo de litro por vino. La mayor parte de vinos franceses son tranquilos)

o Vin effervescent (Vino efervescente, con presencia de burbujas)

+ Vin perlant (Vino perlante, o perlado, con más de un gramo de gas carbónico por litro de vino. Se forman burbujas a 20° cuando se abre la botella. Ejemplo: el Gaillac perlé)
+ Vin pétillant (Vino "chisporroteante". En botella cerrada y a 20° el gas carbónico disuelto se encuentra a una presión de entre 1 y 2,5 bares. Ejemplo: la Blanquette de Limoux)
+ Vin mousseux (Vino espumoso. En botella cerrada y a 20° el gas carbónico disuelto se encuentra a una presión superior a 3 bares. Ejemplos: el Champán y los crémants)


* Según el envejecimiento

o Vin primeur (vino del año, destinado a ser consumido en espacio de como máximo seis meses)
o Vin de garde (vino de guarda, apto a ser conservado numerosos años, según cada caso particular)


Como en el resto de las regiones vinícolas, en Francia puede distinguirse entre vino blanco, vino tinto y vino rosado. Los vin Jaune (vino amarillo) y vin de paille (vino de paja) son vinos blancos. En cambio ciertos enólogos consideran el vin gris (vino gris) como una categoría a parte, así como los "vinos manchados" de Lorena, pero todos estos vinos son raros y poco frecuentes y la inmensa mayor de la producción se reparte en vinos tintos, blancos y rosados. En el año 1999 se produjeron 51,8 millones de hectolitros de vino, de los cuales el 73% eran tintos y rosados y el 27% restante, vino blanco. Aparte estarían 11,1 millones de hectolitros de vino destinados a la producción de coñac y armañac (que no son vinos sino aguardientes). En 2000 fueron 58 millones de hectolitros de vino.

Vino de marca

Vino de marca (vin de marque) es un vino comercializado con una marca o nombre determinados, habitualmente indicados sobre la etiqueta de la botella. La posesión o los derechos de comerzialización de la marca pueden estar en manos tanto de un vitivinicultor (vigneron en francés), un embotellador (embouteilleur) o un comerciante de vinos (marchand de vins) e incluso algunos particulares, como traiteurs, restaurantes, hoteles o pastelerías, compran vino al por mayor etiquetándolo con su propia marca (e indicando naturalmente el tipo de denominación, si de origen o de mesa, la añada si la hay, los sulfitos si los hay etc, es decir etiquetando con todo el rigor de la ley tal y como se haría para cualquier otra botella). Existen ejemplos de vinos de marca tanto en Francia como en España pero en ningún caso se debe confundir la marca de un vino (en el caso de que su etiqueta lo presente bajo el nombre de una marca, pues no todos los vinos son de marca) con la eventual denominación de origen a la que pertenece ese vino. La marca no es en absoluto (casi debería decirse que al contrario) una garantía de calidad, es sólo un nombre comercial, muy a menudo de existencia efímera, mientras que la denominación de origen está ligada a una tradición que trasciende la simple comercialización del vino.

Vino primeur

Vino primeur (vin primeur), vino nuevo (vin nouveau) o vino del año (vin de l'année) es el vino joven, que se embotella y comercializa poco después de la vendimia (con unos dos meses de vinificación en general), como ocurre, paradigmáticamente, con el beaujolais nouveau. El mosto fermenta al cabo de dos meses y el vino es vendido enseguida, en cuanto se ha producido la fermentación. En muchos casos, por ejemplo en el caso del beaujolais nouveau, se añade gas carbónico en las cubas de metal donde el mosto ha de fermentar, para iniciar enseguida la fermentación. El vin de primeur vendido de este modo no debe confundirse con otro tipo de venta de vino, la venta en primeur, que se refiere a vinos que se compran un año ya sea durante la vendimia, al final de esta o durante los primeros meses de vinificación (se dice entonces que el vino está en primeur) y que se negocia pues durante el año de la vendimia mientras que su vinificación está todavía en curso. El vino así vendido no se entrega a su comprador hasta el año fijado por la venta, según el envejecimiento deseado por el comprador. En ese caso el vino entregado ya no es vin primeur (vino joven) sino vin de garde («vino de guarda») vendido cuando estaba en primeur (vendido cuando acababa de ser prensado y puesto a fermentar, y a veces incluso antes). Es algo que suele ocurrir con los vinos de Burdeos, que son vinos aptos para un buen envejecimiento.




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F,P,D Univers. Vino italiano
Gastronomía

Costó unos veinte años recuperar el concepto de parte de los buenos consumidores, pero en la década de 1980 la calidad era nuevamente el principal denominador de la producción de vinos en Italia.

Cada zona del país cuenta con sus propios sabores y tradiciones, así como con diferentes variedades de vid. Sumado a toda Italia nos da millares, cada una con sus características y calidad distintiva. Italia es el país con mayor cantidad de variedades de uva diferentes. Resulta imposible realizar un recorrido por las diferentes uvas que se cultivan y producen, pero si se puede tener un concepto general de cada vino a la hora de comprarlo gracias a sus denominaciones.

DOC, DOCG e IGT

La Denominación de Origen Controlado (DOC) se creó en 1963 para ser aplicada a los vinos con características particulares que denotan su calidad superior.
Éstas características serán determinadas por la cepa y el área de producción.
La Denominación de Origen Controlada y Garantizada (DOCG) es otorgada únicamente a ciertos vinos de las zonas de calidad superior embotellados dentro de los límites de esas zonas por el cosechero y con el sello del Gobierno.

En 1992 la legislación, a través de la Ley Goria, trajo un cambio radical en el concepto de denominación de origen. Con el origen geográfico como epicentro, los vinos de una categoría reconocida, manteniendo su calidad durante 5 años alcanzaban su denominación de origen DOC y luego de otro lustro alcanzaba la denominación DOCG.
La ley trajo consigo una nueva clasificación, los vinos con Indicación Geográfica Típica (IGT)

Los vinos italianos se pueden clasificar en una pirámide de la siguiente manera:

- 1º escalón: vinos di tavola (de mesa)
- 2º escalón: IGT
- 3º escalón: DOC
- 4º escalón: DOCG

- DOCG (Denominación de Origen Controlada y Garantizada)

Prestigio tanto en Italia como en el extranjero. El reglamento prevé el embotellamiento obligatorio del vino mientras que en las DOC se admite vender el vino a granel o en damajuanas y los vinos DOCG deben ser comercializados en recipientes menores a 5 litros.

- DOC (Denominación de Origen Controlada)

Producidos en una zona delimitada (normalmente pequeña o de dimensiones medianas). Llevan siempre su nombre geográfico. El reglamento de producción es más severo que el de los IGT y llegan a los consumidores previos análisis químicos y sensoriales por parte del estado.

- IGT (Indicación Geográfica Típica)

Proceden de una zona geográfica concreta (nombre) y su etiqueta puede ir acompañada por las menciones (casta, tipología, etc.).
La identificación de la variedad es algo secundario, lo primordial es la zona geográfica. Las zonas de producción son habitualmente bastante amplias y el reglamento de producción no es excesivamente restrictivo. Las IGT no pueden utilizar el nombre de regiones o zonas ya empleados por las DOC o DOCG. La IGT corresponde a un vino típico de la zona y debe ser reconocido como tal por la Unión Europea. Un IGT reconocido mantiene esta clasificación durante cinco años por concesión y gracia del Ministerio de Agricultura.

- Vino da Tavola (Vino de mesa)

Clasificación más básica. Sólo pueden identificarse por la tipología y el nombre de la bodega o del vino. En la etiqueta no pueden llevar información sobre la añada, zona de procedencia o variedad con la que esté elaborado. Son vinos que no responden a normas establecidas por reglamentos.
La ley indica que un vino da tavola debe esperar tres años antes de convertirse en IGT.

Las regiones vitivinícolas más tradicionales son Piamonte y Toscana, a las que se han sumado Véneto, Friuli, las Marcas, Sicilia, Puglia, Umbría, Cerdeña, entre otras.
Los últimos años han marcado la recuperación de uvas tradicionales que habían quedado en el olvido debido auge que obtuvieron las variedades internacionales.
Las principales variedades tradicionales son la nebbiolo y sangiovese.
Hoy han resurgido destacadas variedades nacionales como sagrantino, barbera, corvina, teroldego, vermentino, verdicchio, montepulciano, negroamaro, aglianico, nero d'avola, gaglioppo, cannonau, pinot bianco, pignolo, garganega, entre otras.

En Italia la palabra “riserva” no denota el mismo significado que “reserva” tiene en España. Aquí puede tener diferentes acepciones, puede significar que se escogen las mejores uvas de las distintas parcelas de la finca, o un pago seleccionado de ella. Nada tiene que ver con el tiempo de envejecimiento.

En otras regiones se utilizan otros adjetivos para estas características. En Montalcino es común que lleven la palabra “Poggio” (colina), en cambio en los territorios de Chianti y Montepulciano es común divisar en las botellas de los viñedos de mayor calidad las palabras "Vigna" o "Vigneto".

Sangiovese

Uva típica de Toscana

Sangiovese es la uva de la que salen los chiantis de calidad media y mayor consumo, pero también con la que se elaboran los vinos más nobles y personales de Toscana. Vinos tintos de los más típicos de Italia pertenecen a estas uvas.
No se tiene la certeza del origen de esta uva pero se estima que proviene de la civilización Etrusca. Su nombre proviene del latín “Sanguis Jovis”, que significa “La sangre de Júpiter”.

La sangiovese se utiliza en 18 regiones italianas, ocupando el 10 % del viñedo italiano y el 15% del vino con denominación de origen. Clones - sangiovese grosso - sangiovese píccolo Biotipos - sangiovese di Romagna - prugnolo gentile en Montepulciano - sangiovese grosso o brunello - sangioveto pícalo o montanino - morellino di Scansano.
Características aromáticas del vino italiano

Varían según el lugar donde creció.Vino italiano
Frutos rojos, perfumes florales y aromas terciarios.
Cerezas amargas, mermeladas, compota de frutas, violetas, gladiolos, herbáceos (heno recién cortado), aromas terrosos, flores marchitas y frutos secos.

La sangiovese envejece, principalmente, en los "botti" de roble de Eslavonia, donde el contacto con el vino es menor, el mosto se estabiliza y la oxidación es mucho más lenta. Los antocianos (sustancias colorantes (polifenoles) que se encuentran en la piel de las uvas tintas, responsables del color de los vinos tintos) de la sangiovese tienden al granate y cuando envejece es reconocible por el ribete anaranjado.

Nebbiolo

La nebbiolo es una uva originaria de los valles del Piamonte, en el norte italiano. Los vinos de nebbiolo tienen una longevidad proverbial y deben pasar cierto tiempo en la botella para que sus taninos se reduzcan y su buqué se desarrolle. La amargura de esta cepa puede llegar a ser astringente si el producto no está bien vinificado. Se obtienen vinos de extraordinario carácter, poseen una riqueza alcohólica que supera los 13º, con una concentración única de extracto, taninos y acidez, pero que exigen una vinificación muy cuidadosa.

Características aromáticas

Juventud: cerezas, ciruela madura y violetas.
Madurez: los aromas de la juventud evolucionan hacia aromas quemados, como alquitrán, trufa y ahumados.
Top Ten de Vinos italianos famosos

1) Chianti Blanco o tinto, áspero, muy popular Toscana
2) Barolo Tinto, seco, de mucho cuerpo Piamonte
3) Valpolicella Tinto, seco, delicado Veneto
4) Soave Blanco, seco, agradable Veneto
5) Orvieto Blanco, seco o ligeramente dulce Umbría
6) Est-Est-Est Dorado, Mostacel ligeramente dulce Lacio
7) Verdicchio Blanco o rosado, seco, ligero Marches
8) Lacryma Christi Blanco o tinto, un poco seco, aromático Campania
9) Frascati Blanco, seco, sabor de fruta Lacio
10) Marsala Blanco, seco o dulce Sicilia


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F,P,D Univers. Vega Sicilia Único cosecha 1972 Uno de los mejores vinos del mundo




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mardi 24 novembre 2009

F,P,D Univers. El primer ministro de Kuwait regala un Corán al Papa




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F,P,D Univers. Freno a la ley antiblasfemia de Pakistán




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F,P,D Univers. El movimiento Shalom propone la paz para impulsar el desarrollo.




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